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Les très Riches Heures du président Martou

Numéro 11 Novembre 2006 par Paul Peeters

novembre 2006

Si j’ai choi­si de par­ler de « Riches Heures » à pro­pos des entre­tiens que Paul Piret, jour­na­liste à La Libre Bel­gique, a eus avec Fran­çois Mar­tou, pré­sident sor­tant du Mou­ve­ment ouvrier chrétien1, c’est parce que ces entre­tiens sont hauts en cou­leur tout en ne com­por­tant aucune enlu­mi­nure. C’est le verbe, façon cari­ca­ture du Canard enchai­né ou des Gui­gnols de […]

Si j’ai choi­si de par­ler de « Riches Heures » à pro­pos des entre­tiens que Paul Piret, jour­na­liste à La Libre Bel­gique, a eus avec Fran­çois Mar­tou, pré­sident sor­tant du Mou­ve­ment ouvrier chrétien1, c’est parce que ces entre­tiens sont hauts en cou­leur tout en ne com­por­tant aucune enlu­mi­nure. C’est le verbe, façon cari­ca­ture du Canard enchai­né ou des Gui­gnols de l’In­fo, qui est colo­ré. Et il l’est à des­sein. Lorsque les médias font pas­ser les faits divers réels ou ratés (on a évi­té la catas­trophe à Schal­tin lors­qu’un camion, etc.) des abimes de l’in­for­ma­tion à la Une, le seul moyen d’en­ta­mer encore un débat de socié­té est la petite phrase bien sen­tie. La cari­ca­ture à la Mar­tou est donc d’a­bord une stra­té­gie pour frap­per juste au niveau des idées, tout en étant géné­ra­le­ment injuste à l’é­gard de la per­sonne que l’on cari­ca­ture pour ce faire. Beau­coup d’a­ni­maux poli­tiques ont recours à des conseillers en image pour pla­cer de telles ban­de­rilles. Chez Fran­çois, c’est inné. […]

Paul Peeters


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