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Voyage au pays des Moor

Numéro 4 Avril 2009 par Bernard De Backer

avril 2009

Wohin auch das Auge bli­cket Moor und Heide nur ring­sum Vogel­sang uns nicht erqui­cket Eichen ste­hen kahl und krumm Die Moor­sol­da­ten, 1934. La route gou­dron­née s’est réduite, puis effi­lo­chée en plaques de bitume éparses balayées par un vent aigre qui sou­lève des cônes de sable. Il ne reste bien­tôt plus qu’un che­min étroit le long de […]

Wohin auch das Auge blicket

Moor und Heide nur ringsum

Vogel­sang uns nicht erquicket

Eichen ste­hen kahl und krumm

Die Moor­sol­da­ten, 19341.

La route gou­dron­née s’est réduite, puis effi­lo­chée en plaques de bitume éparses balayées par un vent aigre qui sou­lève des cônes de sable. Il ne reste bien­tôt plus qu’un che­min étroit le long de champs pique­tés de fou­gères, une cen­drée cris­sante qui fait vaciller les pneus. Au loin, der­rière des lignes fores­tières cou­ron­nant l’ho­ri­zon, se nichent des vil­lages de l’Em­sland dont les noms som­bre­ment gothiques sont une varia­tion à par­tir de quelques syl­labes entê­tantes : Bör­ger­wald, Sur­world, Neu­wald, Bör­ger, Bör­ger­moor… La fatigue phy­sique, la froi­deur humide qui suinte de la terre, une carte impré­cise et la soli­tude me troublent. Les noms me trottent dans la tête comme de sinistres man­tras, alors que je m’é­gare sur des che­mins fores­tiers. Ne serait-ce pas Sur­wald, Neubör­ger, Bör­ger­world, Neumoor ?

Au nord et à l’ouest du Hümm­ling — un vaste pla­teau de sables char­riés par la der­nière gla­cia­tion — ma carte de la Basse-Saxe est hachu­rée de petits traits bleus qui s’en vont vers la mer et les îles fri­sonnes qui bordent la côte. Pays de maré­cages et de terres incer­taines qui s’é­tendent très loin, au-delà de la Weser et de l’Elbe, vers la par­tie occi­den­tale du Dane­mark qui est la des­ti­na­tion de mon voyage, le Jut­land. Me pour­suit une image d’en­fance décou­verte dans la col­lec­tion fami­liale du Natio­nal Geo­gra­phic Maga­zine : des pay­sans de l’âge du bronze, corps noirs recro­que­villés au fin visage de cire lus­trée, que des archéo­logues danois avaient extraits de leur gangue de tourbe.

Bulles de grenouille

Au détour d’un bos­quet, une route vide et silen­cieuse me replace sur le che­min d’Es­ter­we­gen. Pas­sée la piz­ze­ria et le super­mar­ché, le centre d’un bourg pro­pret et insi­gni­fiant se dévoile dans la gri­saille. Il est niché sur une butée culmi­nant à trente-neuf mètres d’al­ti­tude et ados­sé à un bois déclive bap­ti­sé « Busch ». L’of­fice du tou­risme, dont l’exis­tence même tient du pro­dige, me recom­mande une chambre chez Frau Vogel : « Elle est un peu sourde, mais elle accueille volon­tiers les cyclistes », me confie un bar­bu qui tente vai­ne­ment de l’a­voir au bout du fil. « Elle n’en­tend sans doute pas la son­ne­rie, cela arrive sou­vent ». Sa carte de visite — lettres vertes sur fond d’un cerf dres­sé aux aguets sous des arbres nus — men­tionne « Ferien­haus — Pen­sion Waldesruh ».

La « pen­sion au calme de la forêt » est une mai­son neuve et sans âme située Wald­strasse. Le bourg, qui se qua­li­fie de « Grüne Insel im Moor » (« île verte au milieu des marais »), insiste lour­de­ment sur son iden­ti­té fores­tière, ins­crite par ailleurs sur son bla­son héral­dique — un arbre sur champ rouge. Mais où sont donc les Moor, ces marais que des géné­ra­tions de pay­sans ont exploi­tés pour en extraire la tourbe ?

Frau Vogel, un peu voû­tée et légè­re­ment inquiète sur le pas de sa porte, n’en croit pas ses yeux : un voya­geur venu à vélo de Bruxelles pour loger dans sa pen­sion Wal­des­ruh… Son fils, un grand dadais employé de la Deutsche Post, me décrit sa bécane de fonc­tion et m’in­vite à res­ter « très très long­temps » après m’a­voir détaillé les richesses inouïes du petit-déjeu­ner (com­pris dans le for­fait de la nuitée).

Mes affaires ran­gées dans une chambre mauve bour­rée de cous­sins, de bibe­lots, de cris­taux et de volumes du Rea­der’s Digest, je reprends la route vers le Busch. C’est un grand bois cir­cu­laire de vieux hêtres et de chênes qui file en légère pente vers les basses terres. Un endroit étrange, silen­cieux, comme le reli­quat d’une forêt pri­maire que per­sonne n’au­rait eu le cœur d’abattre.

À l’o­rée des der­niers arbres, un bout de chaus­sée mène à un can­ton­ne­ment gris-bleu de la Bun­des­wehr, ados­sé à une petite réserve natu­relle consa­crée aux tour­bières. Les baraques d’un côté, les marais de l’autre. Dans le dépliant reçu à l’en­trée de la réserve, le par­cours per­met­tant de décou­vrir les Moor est cor­na­qué par une grosse gre­nouille hilare qui s’ex­prime dans une bulle : « Hal­lo, ich bin Esti, der Moor­frosch und ich führe durch den Moo­rer­leb­nis­pad. » La gre­nouille des marais souffle son com­men­taire à chaque halte amé­na­gée sur un che­min de planches, ser­pen­tant entre bou­leaux, bruyères et fanges noires.

À la troi­sième halte, Esti la gre­nouille recom­mande de sou­le­ver une trappe sous nos pieds. Un enfant, accom­pa­gnant le petit groupe de Mexi­cains qui accom­plit la visite en même temps que moi, pousse un cri stri­dent. De l’autre côté de la porte de bois, un petit corps noir figé dans la tourbe gît sous une plaque trans­lu­cide. C’é­tait donc vrai. Et il ne faut pas attendre le Jut­land pour voir sur­gir les cadavres de la terre fangeuse.

L’enfer à la lisière de la forêt

Le Moo­rer­leb­nis­pad longe le can­ton­ne­ment de la Bun­des­wehr que le pro­me­neur finit par rejoindre une fois la pro­me­nade bou­clée. À l’en­trée du camp, une affi­chette posée sur la grille inter­di­sant l’ac­cès aver­tit le pas­sant qu’un musée, à la mémoire des pri­son­niers d’un ancien Kon­zen­tra­tions­la­ger (KZ), est encore en chan­tier. Un pan­neau infor­ma­tif retrace l’his­to­rique du lager, ouvert en août 1933, diri­gé par la SS Ost­fries­land à par­tir de 1935 et bana­li­sé comme dépôt de vête­ments de la Bun­des­wehr après la guerre.

Le KZ d’Es­ter­we­gen fut sui­vi de nom­breux autres dans cette région humide de l’Em­sland, que le nou­veau pou­voir vou­lait assé­cher avec de la main-d’œuvre ser­vile, les Häft­lin­gen. Car le Füh­rer, d’ac­cord avec Freud sur ce point, consi­dé­rait qu’il était néces­saire de pom­per l’eau des zones humides pour le plus grand bien de la civi­li­sa­tion2. Il fal­lait en finir avec « les grands prés maré­ca­geux », tra­duc­tion de Moor dans la ver­sion fran­çaise du chant com­po­sé par les pri­son­niers du camp voi­sin de Börgermoor.

Mon voyage vers le Jut­land m’a conduit for­tui­te­ment aux portes du pre­mier camp de concen­tra­tion ouvert par le régime natio­nal-socia­liste, l’an­née même de l’ac­ces­sion au pou­voir d’A­dolf Hit­ler. Deux mille pri­son­niers y étaient déte­nus en 1933, la plu­part oppo­sants poli­tiques alle­mands. D’autres lieux de déten­tion furent bien­tôt ouverts (Bör­ger­moor, Neu­sus­trum…) et celui d’Es­ter­we­gen sera régu­liè­re­ment agran­di. Quinze camps (Emsland­la­ger I à XV) seront construits entre 1933 et la fin de la guerre, dont les fonc­tions ont varié au fil du temps. L’ac­cent est mis dans les pre­miers camps sur l’i­so­le­ment et la « réédu­ca­tion » des oppo­sants au régime nazi. Les déte­nus poli­tiques des camps de l’Em­sland tra­vaillent à l’as­sè­che­ment des marais, avant que ces « Moor­sol­da­ten » ne soient enrô­lés dans l’ar­mée en 1939 et rem­pla­cés par des dépor­tés et pri­son­niers de guerre. Quatre-vingt mille Häft­lin­gen et plus de cent mille pri­son­niers furent incar­cé­rés dans ces camps, dont au moins trente-huit mille trou­vèrent la mort3. Frau Vogel l’i­gnore peut-être, mais les corps étaient enter­rés dans le Busch, cette forêt si calme qui fait la fier­té d’Es­ter­we­gen. Quant aux Häft­lin­gen, ils sur­nom­mèrent rapi­de­ment le camp de « Hölle am Wal­des­rand », l’en­fer à la lisière de la forêt.

Der­rière la grille fer­mée, une stèle à la manière des pierres levées4 typiques de Scan­di­na­vie a été éri­gée à la mémoire d’un des plus célèbres déte­nus du KZ, Carl von Ossiets­ky. Un jour­na­liste paci­fiste, arrê­té en février 1933 à la suite de l’in­cen­die du Reichs­tag. Mal­gré l’ob­ten­tion du prix Nobel de la Paix en 1935, il sera main­te­nu en déten­tion et mour­ra trois ans plus tard, après avoir été trans­fé­ré dans un hôpi­tal sous la sur­veillance de la Ges­ta­po. Un émis­saire de la Croix Rouge, venu ins­pec­ter ses condi­tions de déten­tion, écri­vit : « L’of­fi­cier SS revint avec un homme trem­blant de peur, blanc comme un cadavre, une pauvre créa­ture qui sem­blait inca­pable de res­sen­tir quoi que se soit. Toutes ses dents étaient bri­sées et il traî­nait une jambe cas­sée mal res­sou­dée. Je lui ten­dis la main. Il ne répon­dit pas…»

Tout autour de l’an­cien KZ, deve­nu un bara­que­ment banal (les auto­ri­tés locales semblent avoir tout fait, jus­qu’il y a peu, pour effa­cer la mémoire du camp), des petites mai­sons fleu­ries se coulent dou­ce­ment dans la nuit. Contour­nant le Busch, je finis par retrou­ver la pen­sion Wal­des­ruh, plus calme que jamais. Frau Vogel m’a don­né la clé du garage pour ran­ger mon vélo. « Vous êtes par­ti à la décou­verte des envi­rons ? Ah, le Lager… On a essayé d’ou­blier cette guerre, Mon­sieur, mais on va construire un musée du camp, main­te­nant. Vous savez, je n’é­tais qu’une petite fille à cette époque et nous ne savions rien ! »

Pluies et fleuves

Le petit-déjeu­ner est aus­si pan­ta­grué­lique que me l’a­vait annon­cé le dadais de la Deutsche Post. Il est ser­vi dans une pièce char­gée de bibe­lots et com­por­tant pas moins de cinq pen­dules en fonc­tion. Un cou­cou de la Forêt-Noire sur­git bruyam­ment d’un nichoir les­té de pommes de pin, alors que je trempe une mouillette dans un œuf trem­blant. Frau Vogel s’in­quiète de mon voyage et scrute sa sta­tion météo qu’elle vient de décro­cher du mur. Elle finit par me mon­trer un petit bon­homme élec­tro­nique qui a replié son para­pluie : « Cela devrait aller ! »

De l’Em­sland au Jut­land, le voya­geur tra­verse la Ger­ma­nie des maré­cages et des fleuves qui firent recu­ler les légions romaines. À peine sor­ti d’Es­ter­we­gen, la piste cyclable longe d’im­menses tas de tourbe noire char­gés dans des wagons rouillés, immo­biles dans le cra­chin. Le ciel est plom­bé et une bruine déli­cate recouvre bien­tôt cette terre étale, voi­lée de brumes que déchirent des canaux her­beux. De petits caba­nons de bois, pos­tés à inter­valles régu­liers pour abri­ter les ruraux en attente d’un bus, offrent un abri bien­ve­nu aux cyclistes de pas­sage. Celui qui me pro­tège d’une pluie bat­tante est vert olive, doté d’un toit pen­tu, d’une pas­se­relle d’ac­cès et d’une porte joli­ment cin­trée. Sur son flanc droit, quelques jeunes qui doivent s’en­nuyer ferme sur ces terres détrem­pées de l’Em­sland ont tagué un épais mes­sage fluo bleu et blanc, en res­pec­tant scru­pu­leu­se­ment la règle des majus­cules en langue alle­mande : « Fuck of the Rules ».

Le pre­mier grand fleuve n’est pas loin. C’est un gros ser­pent aux écailles grises qui s’é­broue dans son lit de vase, de Brème au Deutsche Bucht — un golfe de la mer du Nord où se niche la petite île d’Hel­go­land, une « terre sacrée5 » que les Bri­tan­niques ten­tèrent en vain de faire sau­ter avec plus de six mille tonnes de TNT en 1947. Il faut fran­chir la Weser sur un petit fer­ry gris ligné d’o­range et de jaune. On peut y humer l’o­deur de la boue et du pois­son mort, admi­rer le vol des mouettes et les dra­pés velou­tés du ciel ou se conten­ter de tan­guer en man­geant un ham­bur­ger-frites dans un snack enfumé.

De l’autre côté s’é­tend une terre alter­nant bois et maré­cages, coin­cée entre Weser et Elbe. Les abri­bus de bois y sont moins tagués et l’un d’entre eux a même été trans­for­mé par des fer­miers en salon avec fau­teuils rem­bour­rés, moquette, rideau de den­telle et livre d’or. Tous les pate­lins se ter­minent par « stedt » et les gens se saluent en criant « Moïn ! ». En rou­lant de Sand­stedt à Lam­stedt — en pas­sant par Axel­stedt où un agri­cul­teur répa­ra­teur de vélo me rem­place un rayon bri­sé — je finis par atteindre les rives de l’Elbe majes­tueuse, dra­pée dans un cou­chant mordoré.

Sur la rive droite, blot­tie der­rière d’é­paisses digues her­beuses que broutent des mou­tons blancs, la petite ville de Glücks­tadt, célèbre pour sa défunte pêche à la baleine, dresse les clo­chers de ses églises et la pointe de son bef­froi. Fon­dée en 1617 par le roi du Dane­mark Chris­tian IV, à l’é­poque où son royaume s’é­ten­dait jus­qu’à l’Elbe, elle devait riva­li­ser avec Ham­bourg. Cet objec­tif ambi­tieux était pla­cé sous le signe de la chance, la déesse For­tu­na ayant été choi­sie comme emblème de la ville. Comme on disait dans le bas-saxon de l’é­poque pour se don­ner du cou­rage : « Dat schall glu­cken und dat mutt glü­cken un denn schall se ok Glücks­tadt heten6 ».

Par chance pour le tou­riste et pour Ham­bourg, la ville échoua dans sa mis­sion et demeu­ra une petite cité d’ar­chi­tec­ture danoise joli­ment conser­vée, mais de plus en plus éloi­gnée de la mère patrie. Comme une eau qui se retire, la fron­tière reflua sous la pous­sée du Reich et fini­ra par se sta­bi­li­ser plus de cent kilo­mètres au nord. Le Jut­land et ses pay­sans momi­fiés de l’âge du bronze atten­dront encore un peu.

  1. Dans la ver­sion fran­çaise, inti­tu­lée Le chant des marais : « Loin vers l’in­fi­ni s’é­tendent / Les grands prés maré­ca­geux /Pas un seul oiseau ne chante / Sur les arbres secs et creux. » Tra­duit en plu­sieurs langues, c’est un des pre­miers chants de résis­tance au régime natio­nal-socia­liste. Il fut com­po­sé par des anti­fas­cistes alle­mands, Johann Esser et Wolf­gang Langhoff
  2. Voir Le sec et l’Hu­mide de Jona­than Lit­tell. Pour une ana­lyse cri­tique avec la réfé­rence à Freud, Ber­nard De Backer, « Le fas­ciste à l’ombre de sa mère », dans La Revue nou­velle, juillet 2008. On ne peut qu’être frap­pé par le fait que les pri­son­niers des pre­miers camp de concen­tra­tion eurent pour tâche d’as­sé­cher des marais (et que le pre­mier chant de résis­tance au régime natio­nal-socia­liste s’in­ti­tule « Le chant des marais »).
  3. De nom­breux Belges furent inter­nés à Ester­we­gen, dont l’ab­bé Froi­dure, fon­da­teur des Petits Riens et résis­tant pen­dant la guerre. Il témoi­gne­ra des condi­tions effroyables de déten­tion et de son arri­vée en 1943 : « Là, on nous charge dans des camions et on roule, et on roule à tra­vers de très mau­vais che­mins entou­rés à droite et à gauche de ter­rains de tourbe. Où arrive-t-on ici ? Un endroit déser­tique, un vague clair de lune per­met de se rendre compte de cet endroit si peu accueillant et, enfin, nous voi­là entrant dans un camp. Là les cris, les voci­fé­ra­tions des gar­diens font mar­cher le trou­peau humain vers une baraque de ce camp. C’est la baraque de dés­in­fec­tion du camp d’Es­ter­we­gen » (inter­view his­to­rique de l’ab­bé Froi­dure, Jo Gérard, DSC, 1987).
  4. La fré­quence de ces pierres, notam­ment devant les mai­sons, aug­mente au fur et à mesure que l’on se rap­proche du Dane­mark. Il s’a­git de rochers arron­dis dépo­sés par les moraines des gla­ciers lors de la der­nière ère glaciaire.
  5. C’est le sens du nom d’o­ri­gine en fri­son, « Hey­li­ge­land », une île rocheuse où relâ­chaient les U‑Boot. La poste locale fit for­tune au XIXe siècle avec une édi­tion frau­du­leuse de timbres verts et rouges por­tant l’ef­fi­gie de la reine Vic­to­ria, bien connus des phi­la­té­listes. For­mant un petit archi­pel épo­nyme avec sa voi­sine sablon­neuse Düne, Hel­go­land fut lon­gue­ment danoise puis bri­tan­nique à par­tir de 1807, avant d’être échan­gée contre Zan­zi­bar en 1890. C’est lors d’un exil sur cette île que August Hein­rich Hoff­mann écri­vit en 1841 le texte de l’hymne alle­mand, le Deut­schland­lied, qui fut donc conçu sur ter­ri­toire britannique…
  6. « Cela va réus­sir et cela doit réus­sir et elle s’ap­pel­le­ra par consé­quent ville-réussite ».

Bernard De Backer


Auteur

sociologue et chercheur