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Usages policiers des preuves médicales des viols

Abo Numéro 5 Juin 2023 - médecins légistes policiers viol par Oceane Pérona

juillet 2023

Dans les enquêtes pour viol, le cer­ti­fi­cat médi­cal est consi­dé­ré comme une preuve majeure par les poli­ciers et les magis­trats. Rédi­gé par le méde­cin légiste après un exa­men de la vic­time, il décrit les lésions phy­siques et géni­tales de la per­sonne. Cet article montre que les usages des cer­ti­fi­cats par les poli­ciers sont mul­tiples. Ce ne sont pas seule­ment les constats de lésion (ou leur absence) qui sont mobi­li­sés par les poli­ciers, mais c’est tout le moment de l’examen qui per­met une mise à l’épreuve de la volon­té et de la cré­di­bi­li­té de la plaignante. 

Dossier

Dans les enquêtes pour viol, le cer­ti­fi­cat médi­cal est consi­dé­ré comme une preuve majeure par les poli­ciers et les magis­trats. Rédi­gé par le méde­cin légiste après un exa­men de la vic­time, il décrit les lésions phy­siques et géni­tales de la per­sonne. Cet article montre que les usages des cer­ti­fi­cats par les poli­ciers sont mul­tiples. Ce ne sont pas seule­ment les constats de lésion (ou leur absence) qui sont mobi­li­sés par les poli­ciers, mais c’est tout le moment de l’examen qui per­met une mise à l’épreuve de la volon­té et de la cré­di­bi­li­té de la plaignante. 

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Oceane Pérona


Auteur

Océane Pérona, Ph.D, est maîtresse de conférences en sociologie à l’Université d’Aix-Marseille et chercheuse au laboratoire Mesopolhis. Ses recherches portent sur les violences sexuelles et conjugales, la justice pénale et le travail policier.