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Une revue intellectuelle dans le débat démocratique

Abo par La rédaction

août 2014

La Revue nou­velle a été fon­dée en 1945, juste après la Seconde Guerre mon­diale dans le bouillon­ne­ment intel­lec­tuel et moral de la Libé­ra­tion. Les ten­ta­tives de renou­vè­le­ment ne man­quèrent pas dans la Bel­gique de l’époque. Le petit groupe des fon­da­teurs fut sur­tout com­po­sé d’esprits libres qui, en cher­chant à s’émanciper de la pen­sée poli­tique et reli­gieuse domi­nante, par­vinrent à créer un lieu per­ma­nent de réflexion et d’expression auto­nome. Sans doute la revue a‑t-elle connu une his­toire mou­ve­men­tée et, à plus d’une reprise, des dif­fi­cul­tés maté­rielles pour pour­suivre la tâche qu’elle s’était fixée. Mais elle a pu comp­ter sur un public d’abonnés fidèles qui com­prirent l’importance qu’il y a à ce que conti­nuent d’exister de tels lieux d’expression libre. Son comi­té de rédac­tion, quant à lui, a ras­sem­blé des hommes et des femmes qui, au tra­vers de leurs accords et désac­cords, cher­chèrent à se confron­ter aux évè­ne­ments en refu­sant tout autant le dis­cours conve­nu des appa­reils que l’évasion dans l’idéalisme de la pen­sée. Cha­cune des géné­ra­tions qui se sont suc­cé­dé au sein du comi­té de la revue y a ame­né sa sen­si­bi­li­té propre, mais dans une même pers­pec­tive de liber­té et de res­pect en vue de contri­buer aux débats de la vie poli­tique et cultu­relle de la socié­té belge.
Sans pré­tendre que, à soi seul, cela consti­tue une ligne édi­to­riale com­plète et suf­fi­sante, on peut pen­ser que l’indépendance de La Revue nou­velle à l’égard de toute allé­geance idéo­lo­gique et ins­ti­tu­tion­nelle n’est pas inter­ve­nue pour peu dans sa pérennisation.

La Revue nou­velle a été fon­dée en 1945, juste après la Seconde Guerre mon­diale dans le bouillon­ne­ment intel­lec­tuel et moral de la Libé­ra­tion. Les ten­ta­tives de renou­vè­le­ment ne man­quèrent pas dans la Bel­gique de l’époque. Le petit groupe des fon­da­teurs fut sur­tout com­po­sé d’esprits libres qui, en cher­chant à s’émanciper de la pen­sée poli­tique et reli­gieuse domi­nante, par­vinrent à créer un lieu per­ma­nent de réflexion et d’expression auto­nome. Sans doute la revue a‑t-elle connu une his­toire mou­ve­men­tée et, à plus d’une reprise, des dif­fi­cul­tés maté­rielles pour pour­suivre la tâche qu’elle s’était fixée. Mais elle a pu comp­ter sur un public d’abonnés fidèles qui com­prirent l’importance qu’il y a à ce que conti­nuent d’exister de tels lieux d’expression libre. Son comi­té de rédac­tion, quant à lui, a ras­sem­blé des hommes et des femmes qui, au tra­vers de leurs accords et désac­cords, cher­chèrent à se confron­ter aux évè­ne­ments en refu­sant tout autant le dis­cours conve­nu des appa­reils que l’évasion dans l’idéalisme de la pen­sée. Cha­cune des géné­ra­tions qui se sont suc­cé­dé au sein du comi­té de la revue y a ame­né sa sen­si­bi­li­té propre, mais dans une même pers­pec­tive de liber­té et de res­pect en vue de contri­buer aux débats de la vie poli­tique et cultu­relle de la socié­té belge.
Sans pré­tendre que, à soi seul, cela consti­tue une ligne édi­to­riale com­plète et suf­fi­sante, on peut pen­ser que l’indépendance de La Revue nou­velle à l’égard de toute allé­geance idéo­lo­gique et ins­ti­tu­tion­nelle n’est pas inter­ve­nue pour peu dans sa pérennisation.

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