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Une revue intellectuelle dans le débat démocratique
La Revue nouvelle a été fondée en 1945, juste après la Seconde Guerre mondiale dans le bouillonnement intellectuel et moral de la Libération. Les tentatives de renouvèlement ne manquèrent pas dans la Belgique de l’époque. Le petit groupe des fondateurs fut surtout composé d’esprits libres qui, en cherchant à s’émanciper de la pensée politique et religieuse dominante, parvinrent à créer un lieu permanent de réflexion et d’expression autonome. Sans doute la revue a‑t-elle connu une histoire mouvementée et, à plus d’une reprise, des difficultés matérielles pour poursuivre la tâche qu’elle s’était fixée. Mais elle a pu compter sur un public d’abonnés fidèles qui comprirent l’importance qu’il y a à ce que continuent d’exister de tels lieux d’expression libre. Son comité de rédaction, quant à lui, a rassemblé des hommes et des femmes qui, au travers de leurs accords et désaccords, cherchèrent à se confronter aux évènements en refusant tout autant le discours convenu des appareils que l’évasion dans l’idéalisme de la pensée. Chacune des générations qui se sont succédé au sein du comité de la revue y a amené sa sensibilité propre, mais dans une même perspective de liberté et de respect en vue de contribuer aux débats de la vie politique et culturelle de la société belge.
Sans prétendre que, à soi seul, cela constitue une ligne éditoriale complète et suffisante, on peut penser que l’indépendance de La Revue nouvelle à l’égard de toute allégeance idéologique et institutionnelle n’est pas intervenue pour peu dans sa pérennisation.
La Revue nouvelle a été fondée en 1945, juste après la Seconde Guerre mondiale dans le bouillonnement intellectuel et moral de la Libération. Les tentatives de renouvèlement ne manquèrent pas dans la Belgique de l’époque. Le petit groupe des fondateurs fut surtout composé d’esprits libres qui, en cherchant à s’émanciper de la pensée politique et religieuse dominante, parvinrent à créer un lieu permanent de réflexion et d’expression autonome. Sans doute la revue a‑t-elle connu une histoire mouvementée et, à plus d’une reprise, des difficultés matérielles pour poursuivre la tâche qu’elle s’était fixée. Mais elle a pu compter sur un public d’abonnés fidèles qui comprirent l’importance qu’il y a à ce que continuent d’exister de tels lieux d’expression libre. Son comité de rédaction, quant à lui, a rassemblé des hommes et des femmes qui, au travers de leurs accords et désaccords, cherchèrent à se confronter aux évènements en refusant tout autant le discours convenu des appareils que l’évasion dans l’idéalisme de la pensée. Chacune des générations qui se sont succédé au sein du comité de la revue y a amené sa sensibilité propre, mais dans une même perspective de liberté et de respect en vue de contribuer aux débats de la vie politique et culturelle de la société belge.
Sans prétendre que, à soi seul, cela constitue une ligne éditoriale complète et suffisante, on peut penser que l’indépendance de La Revue nouvelle à l’égard de toute allégeance idéologique et institutionnelle n’est pas intervenue pour peu dans sa pérennisation.