Un si joli petit couple (mixte)
Si éducation permanente et insertion socioprofessionnelle (ISP) doivent faire couple, à tout le moins relèvent-ils du couple mixte. Faut-il y renoncer, au nom de la difficulté à marier des cultures si différentes ? « Évidemment oui », répondront les uns. Il n’y aurait que qui se ressemble qui s’assemblerait bien. En l’occurrence, les différences dans les démarches respectives seraient trop grandes ; le plan malin pour l’efficacité serait de centrer les initiatives d’insertion sur leur « core business », la meilleure qualification professionnelle des chômeurs pour améliorer leur probabilité d’accès à l’emploi. « Bien sûr que non », rétorqueront les autres. Ce n’est pas parce qu’on se place dans une démarche d’accès à l’emploi que perdent de leur légitimité la formation à la vie sociale, l’objectif de pouvoir former les personnes aussi à un présent et un futur de citoyens critiques, responsables et « participants » à la vie collective dans toutes ses dimensions.
