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Un sauveur nous est né : analyse critique de la réélection de Bush

Numéro 12 Décembre 2004 par Muriel Ruol

décembre 2004

Mal­gré les espé­rances naïves des Euro­péens, Georges Bush Jr a vu son bail à la Mai­son-Blanche renou­ve­lé pour quatre années. Georges Bush, le mal élu, le mal aimé de 2000, a non seule­ment reçu l’« onc­tion » du vote popu­laire (51 % des voix, soit plus de trois mil­lions de voix de plus que John Ker­ry), et le vote de la majo­ri­té des États (trente-et-un États contre vingt pour John Ker­ry), mais son par­ti sort for­te­ment ren­for­cé de ce suf­frage, à la Chambre comme au Sénat. Cerise sur le gâteau : les réfé­ren­dums orga­ni­sés çà et là à pro­pos du mariage homo­sexuel ont tous confir­mé la ligne du pré­sident : ils ne seront pas auto­ri­sés. À pre­mière vue, c’est donc un plé­bis­cite pour le pré­sident et son gou­ver­ne­ment, là où l’o­pi­nion publique euro­péenne espé­rait une débâcle. Chro­nique d’une vic­toire qu’au­cun ana­lyste euro­péen n’o­sait anticiper…