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Un printemps pour l’éducation permanente ?

Numéro 11 Novembre 2007 par Georges Liénard

novembre 2007

La ques­tion de savoir si l’on assis­te­ra ou non à un véri­table prin­temps de l’é­du­ca­tion per­ma­nente ne dépend pas seule­ment du pro­blème de son finan­ce­ment. Elle concerne aus­si — et peut-être sur­tout — la concep­tion que l’on se fait de son rôle social. Et si son his­toire pas­sée la rend indis­so­ciable de l’ins­pi­ra­tion pro­gres­siste des mou­ve­ments sociaux qui l’ont por­tée, elle n’est tou­te­fois appro­priable par per­sonne parce que son champ d’in­ter­ven­tion est lui-même un lieu de pou­voir et de luttes pour sa défi­ni­tion. L’é­vo­ca­tion de trois domaines actuels d’in­ter­ven­tion pos­sible pour l’é­du­ca­tion per­ma­nente — la frag­men­ta­tion de l’es­pace public, l’é­ga­li­té entre les hommes et les femmes, les ten­sions propres aux socié­tés mul­ti­cul­tu­relles — illustre en quoi les exi­gences d’in­té­gra­tion et d’é­man­ci­pa­tion sont les deux pôles en ten­sion qui doivent struc­tu­rer la réflexion sur l’é­du­ca­tion permanente.