Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Un printemps pour l’éducation permanente ?
La question de savoir si l’on assistera ou non à un véritable printemps de l’éducation permanente ne dépend pas seulement du problème de son financement. Elle concerne aussi — et peut-être surtout — la conception que l’on se fait de son rôle social. Et si son histoire passée la rend indissociable de l’inspiration progressiste des mouvements sociaux qui l’ont portée, elle n’est toutefois appropriable par personne parce que son champ d’intervention est lui-même un lieu de pouvoir et de luttes pour sa définition. L’évocation de trois domaines actuels d’intervention possible pour l’éducation permanente — la fragmentation de l’espace public, l’égalité entre les hommes et les femmes, les tensions propres aux sociétés multiculturelles — illustre en quoi les exigences d’intégration et d’émancipation sont les deux pôles en tension qui doivent structurer la réflexion sur l’éducation permanente.