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Traces et récits de la Grande Guerre

Abo Numéro 7 – 2018 - géographie guerre Première Guerre séquelles par Gwendal Piégais Élise Rezsöhazy

novembre 2018

Walter Benjamin écrivait que « le pouvoir d’une route de campagne est autre, selon qu’on y marche ou qu’on la survole en aéroplane. Et le pouvoir d’un texte est autre aussi, selon qu’on le lit ou qu’on le copie[efn_note]Benjamin W., Sens unique, Paris, Payot & Rivages, 2013, p. 58.[/efn_note]». C’est sans doute à une telle relecture des paysages que nous invitent les chemins de Flandre, les cratères de la Somme et les forêts de Verdun, lorsqu’on arpente ces terres plus marquées, détruites et bouleversées par la guerre que ne l’est aucun autre champ de bataille encore visible de nos jours. La Seconde Guerre mondiale elle-même ne s’impose pas à nous d’une manière si forte dans la géographie physique européenne que la Grande Guerre.

Dossier

Walter Benjamin écrivait que « le pouvoir d’une route de campagne est autre, selon qu’on y marche ou qu’on la survole en aéroplane. Et le pouvoir d’un texte est autre aussi, selon qu’on le lit ou qu’on le copie[efn_note]Benjamin W., Sens unique, Paris, Payot & Rivages, 2013, p. 58.[/efn_note]». C’est sans doute à une telle relecture des paysages que nous invitent les chemins de Flandre, les cratères de la Somme et les forêts de Verdun, lorsqu’on arpente ces terres plus marquées, détruites et bouleversées par la guerre que ne l’est aucun autre champ de bataille encore visible de nos jours. La Seconde Guerre mondiale elle-même ne s’impose pas à nous d’une manière si forte dans la géographie physique européenne que la Grande Guerre.

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Gwendal Piégais


Auteur

diplômé en histoire et en philosophie, historien, doctorant à l’université de Bretagne occidentale, Brest

Élise Rezsöhazy


Auteur

historienne, aspirante FRS-FNRS à l’université catholique de Louvain