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“Tous les petits Blancs y en a être comme Tintin”

Numéro 01/2 Janvier-Février 2005 par Théo Hachez

janvier 2005

Qu’est venu faire l’homme blanc en Afrique, quelle image cette pré­sence ren­voie-t-elle de lui-même et de son spon­sor natio­nal ? À l’âge indus­triel et démo­cra­tique, l’en­tre­prise colo­niale doit s’ex­pli­quer, tant elle inter­pelle des iden­ti­tés for­cées de se redé­fi­nir dans ce contexte nou­veau. Œuvre de jeu­nesse fai­ble­ment docu­men­tée, l’a­ven­ture de Tin­tin au Congo est char­gée de répondre au doute à sa façon. Sché­ma­tique et déca­lée, cette réponse parle le lan­gage de la fic­tion. En rai­son de sa dif­fu­sion, elle tient pour­tant une place pri­mor­diale dans la consti­tu­tion d’une repré­sen­ta­tion popu­laire de la colo­nie et, en retour, de la nation.