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Sur quelle mobilité fonder le projet européen ?
Pour qui se penche sur les textes fondamentaux de l’Union Européenne ressort une évidence : l’Europe est un projet de promotion de certaines formes de mobilité. L’intégration européenne est ainsi pensée comme une conséquence de la multiplication des échanges et des rencontres entre les populations des différents pays. Et, plus fondamentalement encore, elle est aussi supposée assurer l’intégration économique et sociale des acteurs et des citoyens grâce à la libre circulation des personnes, biens, services et capitaux. Ce modèle d’intégration européenne basé sur une approche très libérale de promotion des mobilités rapides, lointaines et fréquentes, que d’aucuns qualifient de mobilités réversibles, semble pourtant atteindre ses limites. Face à cette doctrine, les approches isolationnistes ont pénétré l’opinion publique : il est l’heure du retour aux frontières. De plus, avec l’urgence climatique, les grandes mobilités sont désormais dans le viseur et la ville du quart d’heure devient un nouvel imaginaire souhaitable. Répondre à ces défis implique de repenser la vision européenne de la mobilité.
Pour qui se penche sur les textes fondamentaux de l’Union Européenne ressort une évidence : l’Europe est un projet de promotion de certaines formes de mobilité. L’intégration européenne est ainsi pensée comme une conséquence de la multiplication des échanges et des rencontres entre les populations des différents pays. Et, plus fondamentalement encore, elle est aussi supposée assurer l’intégration économique et sociale des acteurs et des citoyens grâce à la libre circulation des personnes, biens, services et capitaux. Ce modèle d’intégration européenne basé sur une approche très libérale de promotion des mobilités rapides, lointaines et fréquentes, que d’aucuns qualifient de mobilités réversibles, semble pourtant atteindre ses limites. Face à cette doctrine, les approches isolationnistes ont pénétré l’opinion publique : il est l’heure du retour aux frontières. De plus, avec l’urgence climatique, les grandes mobilités sont désormais dans le viseur et la ville du quart d’heure devient un nouvel imaginaire souhaitable. Répondre à ces défis implique de repenser la vision européenne de la mobilité.