Salaires, profits, investissements, où va-t-on ?

Les chiffres, dont on dis­pose pour 2004, indiquent une aug­men­ta­tion impor­tante des pro­fits de cer­taines entre­prises. Contrai­re­ment à ce qu’un exa­men super­fi­ciel pour­rait faire croire, la part des salaires dans la valeur ajou­tée, si elle dimi­nue, ne s’ef­fondre pour­tant pas :
elle n’a jamais été aus­si éle­vée qu’en 2003. Mais on constate un recul inquié­tant des inves­tis­se­ments qui, à cause de la mon­dia­li­sa­tion, sont davan­tage réin­ves­tis à l’étranger.
Le dan­ger de cette évo­lu­tion est que le par­tage de la valeur ajou­tée entre les travailleurs
et le capi­tal ne se fasse plus de manière équi­li­brée et équi­table au risque de com­pro­mettre l’avenir.