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Ressources et limites des réseaux

Numéro 10 Octobre 2003 par Jean-Louis Genard

octobre 2003

Le réseau, né dans les années sep­tante et soixante dans le champ thé­ra­peu­tique, s’op­po­sait aux grandes ins­ti­tu­tions aux­quelles était repro­ché de mono­po­li­ser savoir et pou­voir. L’É­tat pro­vi­dence avait figé une répar­ti­tion des com­pé­tences et des savoirs qui a abou­ti à une désap­pro­pria­tion des usa­gers : l’ins­ti­tu­teur, le méde­cin… ont consti­tué, cha­cun dans un champ bien dif­fé­ren­cié, l’ins­ti­tu­tion sco­laire ou médi­cale, des figures cen­trales. Aujourd’­hui, les acteurs se sont mul­ti­pliés et reven­diquent une recon­nais­sance de leurs com­pé­tences propres ; et, paral­lè­le­ment, les savoirs se sont diver­si­fiés. Cette évo­lu­tion oblige à repen­ser le rôle de l’É­tat : il doit être le garant d’un plu­ra­lisme limi­té. Il ne peut, en effet, être ques­tion, au nom du plu­ra­lisme, de lais­ser pleine liber­té au mar­ché. L’É­tat doit assu­rer des mis­sions de contrôle, d’é­va­lua­tion et de défi­ni­tion des grandes fina­li­tés de l’ac­tion publique.