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Quand Arcelor souffle le froid et le chaud

Numéro 05/6 Mai-Juin 2003 - Social par Michel Capron

mai 2003

Dès l’an­nonce de la fusion New­co entre Usi­nor, Arbed et Ace­ra­lia en février 2001, ses diri­geants avaient par­lé ren­ta­bi­li­té accrue et réduc­tion de l’en­det­te­ment, ratio­na­li­sa­tions et synergies1. Les pre­miers effets de cette poli­tique com­mencent à se faire sen­tir en Europe et plus par­ti­cu­liè­re­ment chez Cocke­rill Sambre (C.S.) à Liège. Arce­lor a en effet exa­mi­né les oppor­tu­ni­tés de ratio­na­li­sa­tion dans plu­sieurs de ses sec­teurs. Pour les aciers plats car­bone, une pre­mière étude a fon­dé la déci­sion de l’ar­rêt des inves­tis­se­ments dans la phase à chaud des sites conti­nen­taux. Les tra­vailleurs de C.S. Liège, une des cibles de la déci­sion du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion d’Ar­ce­lor le 24 jan­vier 2003, ne l’ont pas enten­du de cette oreille. Leur résis­tance aux des­seins d’Ar­ce­lor a débou­ché sur un sur­sis pro­lon­gé pour la phase à chaud à Liège. Il s’a­git main­te­nant d’ob­te­nir des garan­ties pour le ren­for­ce­ment de la phase à froid et de la recherche. Par ailleurs à Char­le­roi, où Car­lam se voit pro­mu pôle inox d’Ar­ce­lor, des incer­ti­tudes planent sur le sort de Fafer Indus­teel et de Car­sid (dont Arce­lor détient 40 %).