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« Pour une Europe solidaire » : se mobiliser contre la guerre en Bosnie-Herzégovine, vingt-cinq ans plus tard
Il y a vingt-cinq ans, une nouvelle fait sensation dans les milieux politiques et médiatiques français : l’annonce d’une nouvelle liste, intitulée « L’Europe commence à Sarajevo ». La liste se réfère à la guerre qui ravage la Bosnie-Herzégovine depuis plus de deux ans, alors que la communauté internationale refuse toute intervention militaire et de faire réellement pression sur la Serbie de Milošević et se contente d’acheminer de l’aide humanitaire vers les populations exposées à la violence. Face à cette situation, les promoteurs de la liste demandent « un changement radical » de la diplomatie française et européenne pour mettre fin à la guerre et à la politique de « purification ethnique ». D’emblée, cette nouvelle liste est créditée d’intentions de vote allant jusqu’à 12% et semble donc faire vibrer une corde dans l’opinion française. Mais quelques jours avant le scrutin, BHL et plusieurs de ses collègues annoncent le retrait de la liste ; d’autres persistent et décident de la maintenir ; dans cette confusion générale, elle n’obtient finalement que 1,57% des votes en France et échoue à rentrer au Parlement européen.
On pourrait réduire l’histoire de la liste « L’Europe commence à Sarajevo » à celle d’un épisode anecdotique, en se concentrant sur la courte durée de l’aventure et son échec final. Et pourtant, elle fut bien plus…
Il y a vingt-cinq ans, une nouvelle fait sensation dans les milieux politiques et médiatiques français : l’annonce d’une nouvelle liste, intitulée « L’Europe commence à Sarajevo ». La liste se réfère à la guerre qui ravage la Bosnie-Herzégovine depuis plus de deux ans, alors que la communauté internationale refuse toute intervention militaire et de faire réellement pression sur la Serbie de Milošević et se contente d’acheminer de l’aide humanitaire vers les populations exposées à la violence. Face à cette situation, les promoteurs de la liste demandent « un changement radical » de la diplomatie française et européenne pour mettre fin à la guerre et à la politique de « purification ethnique ». D’emblée, cette nouvelle liste est créditée d’intentions de vote allant jusqu’à 12% et semble donc faire vibrer une corde dans l’opinion française. Mais quelques jours avant le scrutin, BHL et plusieurs de ses collègues annoncent le retrait de la liste ; d’autres persistent et décident de la maintenir ; dans cette confusion générale, elle n’obtient finalement que 1,57% des votes en France et échoue à rentrer au Parlement européen.
On pourrait réduire l’histoire de la liste « L’Europe commence à Sarajevo » à celle d’un épisode anecdotique, en se concentrant sur la courte durée de l’aventure et son échec final. Et pourtant, elle fut bien plus…