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Politiques extérieures de l’UE. 
Le migrant
comme autre radical

Abo Numéro 6/7 juin-juillet 2014 par Leila Mouhib

juin 2014

Dis­cours et pra­tiques se nour­rissent mutuel­le­ment. D’une part, les repré­sen­ta­tions iden­ti­taires euro­péennes sont basées sur l’exclusion du migrant du corps poli­tique ; ces struc­tures men­tales et dis­cur­sives contraignent les pra­tiques obser­vables tant dans les poli­tiques de migra­tion que dans les poli­tiques de démo­cra­ti­sa­tion. D’autre part, les pra­tiques d’exclusion et de dif­fé­ren­cia­tion entre migrants et citoyens sont per­çues comme auto­ma­tiques, natu­relles ; elles viennent ren­for­cer les repré­sen­ta­tions. En consi­dé­rant le migrant comme « autre », exté­rieur au corps social et poli­tique, radi­ca­le­ment dif­fé­rent, on ouvre la voie à des pra­tiques d’exclusion ayant des consé­quences directes en termes de droits humains.

Dis­cours et pra­tiques se nour­rissent mutuel­le­ment. D’une part, les repré­sen­ta­tions iden­ti­taires euro­péennes sont basées sur l’exclusion du migrant du corps poli­tique ; ces struc­tures men­tales et dis­cur­sives contraignent les pra­tiques obser­vables tant dans les poli­tiques de migra­tion que dans les poli­tiques de démo­cra­ti­sa­tion. D’autre part, les pra­tiques d’exclusion et de dif­fé­ren­cia­tion entre migrants et citoyens sont per­çues comme auto­ma­tiques, natu­relles ; elles viennent ren­for­cer les repré­sen­ta­tions. En consi­dé­rant le migrant comme « autre », exté­rieur au corps social et poli­tique, radi­ca­le­ment dif­fé­rent, on ouvre la voie à des pra­tiques d’exclusion ayant des consé­quences directes en termes de droits humains.

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Leila Mouhib


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