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Pluralité des réseaux, école plurielle, école pluraliste
La revendication de pluralité des réseaux d’enseignement s’ancre notamment dans la méfiance des milieux catholiques vis-à-vis du rôle des pouvoirs publics dans l’éducation. Récemment toutefois des milieux ecclésiaux ont exprimé leurs interrogations sur la perte de sens dans l’enseignement catholique, et même à la limite sur la pertinence de son maintien. Certaines caractéristiques de l’école libre pourraient d’ailleurs se retrouver sous d’autres formes d’organisation. La question de la liberté de l’enseignement est aussi celle de la liberté d’expression dans l’acte d’éduquer, de la faculté qui est donnée à l’enseignant d’appuyer l’exercice de son métier sur ses engagements personnels. Dans l’enseignement libre, la prise de position ne parait possible à certains que si elle est conforme aux options du pouvoir organisateur. Dans l’enseignement officiel, d’autres imaginent qu’elle doit obligatoirement être restreinte ou neutralisée. Ces deux schémas simplificateurs permettent-ils dès lors de préparer à l’intégration de l’élève dans un monde culturellement non unifié ? Le débat sur les références ultimes peut-il être exporté de l’école ? L’école pluraliste ne peut répondre à ce défi que si son pouvoir organisateur, sa structure et son fonctionnement garantissent l’équilibre des convictions, la réelle liberté d’expression et la valeur éducative du débat.