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Pleins de notre vide
À n’en pas douter, chaque société a développé sa conception du vide et lui a attribué une valeur particulière. La nature a‑t-elle horreur du vide ? Peut-on concevoir la valeur zéro ? Qu’est-ce qu’une vie bien remplie et de quoi l’est-elle ? De quoi comblons-nous le silence des cartes et à quelles conditions pouvons-nous prétendre qu’un territoire est inoccupé ? Qui peut être tenu pour quantité négligeable ? Pourquoi pourrait-on souhaiter « faire le vide » en soi ? Les questions relatives au vide sont infinies et concernent d’innombrables aspects de nos vies individuelle et sociale. Aussi semble-t-il légitime de se demander quel type de rapport au vide nos sociétés ont développé.
À n’en pas douter, chaque société a développé sa conception du vide et lui a attribué une valeur particulière. La nature a‑t-elle horreur du vide ? Peut-on concevoir la valeur zéro ? Qu’est-ce qu’une vie bien remplie et de quoi l’est-elle ? De quoi comblons-nous le silence des cartes et à quelles conditions pouvons-nous prétendre qu’un territoire est inoccupé ? Qui peut être tenu pour quantité négligeable ? Pourquoi pourrait-on souhaiter « faire le vide » en soi ? Les questions relatives au vide sont infinies et concernent d’innombrables aspects de nos vies individuelle et sociale. Aussi semble-t-il légitime de se demander quel type de rapport au vide nos sociétés ont développé.