Plans de pilotage : un levier de réduction des inégalités ?
La réforme des plans de pilotage répond avec d’autres mesures du Pacte d’excellence à la volonté politique de rendre notre enseignement plus efficace, efficient et équitable. Ces plans de pilotage sont élaborés au sein des écoles à partir d’indicateurs multiples recueillis par la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi par l’école elle-même. Les écoles doivent choisir trois objectifs d’amélioration minimum parmi les sept ciblés par le Pacte[efn_note]Les sept objectifs ciblés sont :
1) améliorer significativement les savoirs et compétences des élèves ;
2) augmenter la part des jeunes diplômes de l’enseignement secondaire supérieur ;
3) réduire les différences entre les résultats des élèves les plus favorisés et ceux des élèves les moins favorisés d’un point de vue socioéconomique ;
4) réduire progressivement le redoublement et le décrochage ;
5) réduire les changements d’école au sein du tronc commun ;
6) augmenter progressivement l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire ;
7) accroitre les indices du bien-être à l’école et de l’amélioration du climat scolaire.[/efn_note]. Après avoir fait valider ce plan par un ou une délégué·e au contrat d’objectifs le plan devient un contrat d’objectifs qui détermine les actions à mener pour les six années qui suivent et qui est évalué à mi-parcours. Mais, ce modèle de pilotage, tel qu’il a été imaginé et mis en place jusqu’à présent a‑t-il réellement les moyens de contribuer à la réduction des inégalités entre élèves ?
La réforme des plans de pilotage répond avec d’autres mesures du Pacte d’excellence à la volonté politique de rendre notre enseignement plus efficace, efficient et équitable. Ces plans de pilotage sont élaborés au sein des écoles à partir d’indicateurs multiples recueillis par la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi par l’école elle-même. Les écoles doivent choisir trois objectifs d’amélioration minimum parmi les sept ciblés par le Pacte[efn_note]Les sept objectifs ciblés sont :
1) améliorer significativement les savoirs et compétences des élèves ;
2) augmenter la part des jeunes diplômes de l’enseignement secondaire supérieur ;
3) réduire les différences entre les résultats des élèves les plus favorisés et ceux des élèves les moins favorisés d’un point de vue socioéconomique ;
4) réduire progressivement le redoublement et le décrochage ;
5) réduire les changements d’école au sein du tronc commun ;
6) augmenter progressivement l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire ;
7) accroitre les indices du bien-être à l’école et de l’amélioration du climat scolaire.[/efn_note]. Après avoir fait valider ce plan par un ou une délégué·e au contrat d’objectifs le plan devient un contrat d’objectifs qui détermine les actions à mener pour les six années qui suivent et qui est évalué à mi-parcours. Mais, ce modèle de pilotage, tel qu’il a été imaginé et mis en place jusqu’à présent a‑t-il réellement les moyens de contribuer à la réduction des inégalités entre élèves ?
