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Personnalisme sans christianisme : un fait
Le débat auquel nous donnons ici la parole est significatif des controverses qui travaillent l’identité chrétienne. Elle est aujourd’hui plurielle, voire disloquée, lorsqu’elle veut faire offre de sens dans l’espace public. La discussion fait suite à la présentation qu’Hervé Cnudde a faite dans La Revue nouvelle, en octobre 2000, du livre de Vincent Triest, Plus est en l’homme. Le personnalisme vécu comme humanisme radical. Le débat pose à nouveaux frais d’écoutes, d’investigations et de documentations la question des rapports entre “le personnalisme communautaire” et “le mental chrétien, proche ou distant des intuitions propres aux évangiles”. Tout bien considéré, le personnalisme n’est-il pas l’habillage d’un christianisme sécularisé ? La réponse n’est pas univoque. Au-delà et à l’intérieur de cette controverse entre chrétien se dessine aussi la pertinence, le sens et les impasses possibles de la référence chrétienne pour instituer ou retravailler un parti politique dans l’espace moderne.