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Paysage mouvant, réforme oblique
Il y a cinq ans, le monde de l’éducation permanente ne se rend pas encore compte à quel point il a raison de s’émouvoir de la réforme annoncée par le ministre Demotte sous le slogan maladroit d’en finir avec les « branches mortes ». Le texte qui se prépare va, sous ses airs de continuité, amener quelques changements significatifs par rapport à son ancêtre de 1976. Le premier d’entre eux tient dans le lifting imposé à la définition même de l’éducation permanente. Les autres changements tiennent à ce que le monde et le secteur sont devenus en un tiers de siècle — mais il n’est pas encore sûr qu’ils aient lieu.