Skip to main content
logo
Lancer la vidéo

Pauvres et fraudeurs

Abo Numéro 9 Septembre 2013 par Rocco Vitali

septembre 2013

La lutte contre la fraude sociale est ins­crite à l’agenda poli­tique et déter­mine de manière de plus en plus pré­pon­dé­rante le conte­nu des poli­tiques d’intégration sociale. Ce type de dis­cours poli­tique, fon­dé sur des argu­ments répres­sifs, par­vient à séduire un cer­tain élec­to­rat. Le dis­cours poli­tique sur la fraude engendre des effets en termes de poli­tiques publiques. On peut oppo­ser le dis­cours popu­liste por­tant sur la fraude sociale à une réflexion plus large sur la pro­blé­ma­tique de la condi­tion­na­li­té des pres­ta­tions sociales et donc sur la ques­tion des ouver­tures, non-ouver­tures et fer­me­tures des droits sociaux. Si les frau­deurs sont peu nom­breux, ce n’est pas le cas d’un nombre non négli­geable de per­sonnes qui ne béné­fi­cient pas des aides sociales aux­quelles elles pour­raient pré­tendre, entrai­nant ain­si une « sous-pro­tec­tion sociale ».

La lutte contre la fraude sociale est ins­crite à l’agenda poli­tique et déter­mine de manière de plus en plus pré­pon­dé­rante le conte­nu des poli­tiques d’intégration sociale. Ce type de dis­cours poli­tique, fon­dé sur des argu­ments répres­sifs, par­vient à séduire un cer­tain élec­to­rat. Le dis­cours poli­tique sur la fraude engendre des effets en termes de poli­tiques publiques. On peut oppo­ser le dis­cours popu­liste por­tant sur la fraude sociale à une réflexion plus large sur la pro­blé­ma­tique de la condi­tion­na­li­té des pres­ta­tions sociales et donc sur la ques­tion des ouver­tures, non-ouver­tures et fer­me­tures des droits sociaux. Si les frau­deurs sont peu nom­breux, ce n’est pas le cas d’un nombre non négli­geable de per­sonnes qui ne béné­fi­cient pas des aides sociales aux­quelles elles pour­raient pré­tendre, entrai­nant ain­si une « sous-pro­tec­tion sociale ».

La suite de cet article est réservée aux membres Premium

Rocco Vitali


Auteur