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Partager le sort des précaires, une vertu négligée des mesures sanitaires
De prime abord, on pourrait penser que le criminologue est peu concerné par les mesures sanitaires prises au cours de la pandémie. Pourtant, elles font appel à des technologies de contrôle largement éprouvées dans le cadre de la lutte contre la criminalité, mais aussi, plus largement, dans celui du contrôle des populations marginalisées. Le lien entre les politiques répressives, sanitaires et de gestion des populations marginalisées a déjà été maintes fois mis en évidence. C’est dans cette lignée que nous proposerons quelques parallèles susceptibles d’ouvrir sur des réflexions fécondes éclairant les récentes mesures sanitaires, mais aussi, en retour, l’emprise de l’État sur la vie des personnes précarisées. Se pourrait-il que la pandémie, en nous faisant partager des expériences communes, nous pousse à réfléchir ensemble au poids du contrôle étatique ?
De prime abord, on pourrait penser que le criminologue est peu concerné par les mesures sanitaires prises au cours de la pandémie. Pourtant, elles font appel à des technologies de contrôle largement éprouvées dans le cadre de la lutte contre la criminalité, mais aussi, plus largement, dans celui du contrôle des populations marginalisées. Le lien entre les politiques répressives, sanitaires et de gestion des populations marginalisées a déjà été maintes fois mis en évidence. C’est dans cette lignée que nous proposerons quelques parallèles susceptibles d’ouvrir sur des réflexions fécondes éclairant les récentes mesures sanitaires, mais aussi, en retour, l’emprise de l’État sur la vie des personnes précarisées. Se pourrait-il que la pandémie, en nous faisant partager des expériences communes, nous pousse à réfléchir ensemble au poids du contrôle étatique ?