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Paradoxes des théories féministes sur la violence contre les conjoints

Numéro 11 Novembre 2004 par Cécile Coderre

novembre 2004

Depuis plus d’une tren­taine d’an­nées, la ques­tion de la vio­lence contre les conjointes a été por­tée à l’a­vant-scène comme « pro­blème social » par les groupes de femmes de plu­sieurs pays occi­den­taux. Ce mou­ve­ment a per­mis de déve­lop­per les connais­sances sur cette ques­tion et a entrai­né la mise en place de nom­breuses ini­tia­tives pour y répondre. Par contre, mal­gré ces avan­cées, des cri­tiques ques­tionnent cer­taines ana­lyses du pro­blème et les solu­tions qui en ont décou­lé. On asso­cie, entre autres, le mou­ve­ment de lutte contre la vio­lence faite aux conjointes au « fémi­nisme vic­ti­maire » qui érige les femmes en vic­times et défi­nit les hommes comme des bour­reaux. Du coup, ils deviennent eux-mêmes les vic­times des « ter­ribles fémi­nistes ». Ces cri­tiques font l’im­passe sur l’o­ri­gi­na­li­té de la contri­bu­tion du mou­ve­ment des femmes sur cette question.