Skip to main content
logo
Lancer la vidéo

On peut plus NE rien dire

Abo Numéro 4 mai 2023 - épistémologie Études de genre minorités psychanalyse par Sandrine Detandt

mai 2023

Le col­loque orga­ni­sé par la Ligue Bruxel­loise de San­té Men­tale « On peut plus rien dire. Quand les mino­ri­tés sexuelles et de genre inter­rogent le champ psy­cho­mé­di­co­so­cial » à l’automne 2022 s’inscrit dans une ère d’interrogations et de ten­sions vives entre des champs qui semblent ne pou­voir se répondre. Celui, com­plexe, poly­sé­mique et rela­ti­ve­ment récent des études de genre et celui, tout aus­si com­po­site, de la san­té men­tale dont je m’autoriserai dans cet article à pré­ci­ser l’origine, à savoir la psy­cha­na­lyse. En effet, pour para­phra­ser l’anthropologue et psy­cha­na­lyste Muriel Dimen (2003 : 42) « qui peut pen­ser au sexe, sans pen­ser à la psy­cha­na­lyse » ? C’est d’ailleurs de cet endroit un peu hybride que je par­le­rai, en tant que psy­cho­logue d’orientation ana­ly­tique tra­vaillant dans un centre de recherche mobi­li­sant les études de genre comme prisme d’investigation des rap­ports de pou­voir et en tant qu’enseignante aux étudiant·es futur·es psy­cho­logues à l’université les fon­da­men­taux de la psycho(patho)logie.

Dossier

Le col­loque orga­ni­sé par la Ligue Bruxel­loise de San­té Men­tale « On peut plus rien dire. Quand les mino­ri­tés sexuelles et de genre inter­rogent le champ psy­cho­mé­di­co­so­cial » à l’automne 2022 s’inscrit dans une ère d’interrogations et de ten­sions vives entre des champs qui semblent ne pou­voir se répondre. Celui, com­plexe, poly­sé­mique et rela­ti­ve­ment récent des études de genre et celui, tout aus­si com­po­site, de la san­té men­tale dont je m’autoriserai dans cet article à pré­ci­ser l’origine, à savoir la psy­cha­na­lyse. En effet, pour para­phra­ser l’anthropologue et psy­cha­na­lyste Muriel Dimen (2003 : 42) « qui peut pen­ser au sexe, sans pen­ser à la psy­cha­na­lyse » ? C’est d’ailleurs de cet endroit un peu hybride que je par­le­rai, en tant que psy­cho­logue d’orientation ana­ly­tique tra­vaillant dans un centre de recherche mobi­li­sant les études de genre comme prisme d’investigation des rap­ports de pou­voir et en tant qu’enseignante aux étudiant·es futur·es psy­cho­logues à l’université les fon­da­men­taux de la psycho(patho)logie.

La suite de cet article est réservée aux membres Premium

Sandrine Detandt


Auteur

est professeure à la Faculté de Psychologie (ULB) et codirectrice de l’Observatoire du sida et des sexualités.