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Nationalismes : le débat des historiens belges

Numéro 1 Janvier 2008 par Geneviève Warland

janvier 2008

Que nous dit l’é­cri­ture de l’his­toire belge sur l’é­vo­lu­tion du natio­na­lisme en Flandre et en Bel­gique fran­co­phone ? Qu’ils soient de Flandre ou de Wal­lo­nie ou de Com­mu­nau­té fran­çaise, les his­to­riens sont, eux aus­si, par­ta­gés entre des visions dif­fé­rentes de la construc­tion des iden­ti­tés natio­nales. Certes, ils s’ac­cordent, au-delà de la fron­tière lin­guis­tique, sur l’exis­tence d’une iden­ti­té belge dont sont issues les iden­ti­tés fla­mande et wal­lonne. Cepen­dant, à l’ins­tar des repré­sen­tants poli­tiques, leurs points de vue divergent sur les élé­ments consti­tu­tifs des construc­tions iden­ti­taires et politiques.

Geneviève Warland


Auteur

Geneviève Warland est historienne, philosophe et philologue de formation, une combinaison un peu insolite mais porteuse quand on veut introduire des concepts en histoire et réfléchir à la manière de l’écrire. De 1991 à 2003, elle a enseigné en Allemagne sous des statuts divers, principalement à l’université : Aix-la-Chapelle, Brême, et aussi, par la suite, Francfort/Main et Paderborn. Cette vie un peu aventurière l’a tout de même ramenée en Belgique où elle a travaillé comme assistante en philosophie à l’USL-B et y a soutenu en 2011 une thèse intégrant une approche historique et une approche philosophique sur les usages publics de l’histoire dans la construction des identités nationales et européennes aux tournants des XXè et XXIè siècles. Depuis 2012, elle est professeure invitée à l’UCLouvain pour différents enseignements en relation avec ses domaines de spécialisation : historiographie, communication scientifique et épistémologie de l’histoire, médiation culturelle des savoirs en histoire. De 2014 à 2018, elle a participé à un projet de recherche Brain.be, à la fois interdisciplinaire et interuniversitaire, sur Reconnaissance et ressentiment : expériences et mémoires de la Grande Guerre en Belgique coordonné par Laurence van Ypersele. Elle en a édité les résultats scientifiques dans un livre paru chez Waxmann en 2018 : Experience and Memory of the First World War in Belgium. Comparative and Interdisciplinary Insights.