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Nation et démocratie. 1890 – 1921

Numéro 2 Février 2009 par Geneviève Warland

février 2009

En juin 2006, un colloque bilingue intitulé Natie en democratie — Nation et démocratie réunissait une série de professeurs et chercheurs affiliés, pour la plupart, à des universités belges. 1890 – 1921 est apparu aux organisateurs comme une période peu étudiée par l’historiographie belge, nettement moins, par exemple, que l’entre-deux guerres. Or ce moment charnière a vu émerger les traits politiques, culturels […]

En juin 2006, un colloque bilingue intitulé Natie en democratie — Nation et démocratie réunissait une série de professeurs et chercheurs affiliés, pour la plupart, à des universités belges. 1890 – 1921 est apparu aux organisateurs comme une période peu étudiée par l’historiographie belge, nettement moins, par exemple, que l’entre-deux guerres. Or ce moment charnière a vu émerger les traits politiques, culturels et socioéconomiques dominants de l’histoire de la Belgique au XXe siècle. L’octroi du suffrage universel tempéré par le vote plural (1893) et celui du suffrage universel pur et simple pour les hommes (1919) ont transformé en profondeur le système politique et la société civile. Parmi les transformations ainsi produites, on retiendra d’abord l’établissement du Parti socialiste belge comme force politique durable, mais aussi la constitution d’un large tissu corporatiste et associatif et enfin l’affirmation de la distinction linguistique entre Flamands et Wallons.

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Geneviève Warland


Auteur

Geneviève Warland est historienne, philosophe et philologue de formation, une combinaison un peu insolite mais porteuse quand on veut introduire des concepts en histoire et réfléchir à la manière de l’écrire. De 1991 à 2003, elle a enseigné en Allemagne sous des statuts divers, principalement à l’université : Aix-la-Chapelle, Brême, et aussi, par la suite, Francfort/Main et Paderborn. Cette vie un peu aventurière l’a tout de même ramenée en Belgique où elle a travaillé comme assistante en philosophie à l’USL-B et y a soutenu en 2011 une thèse intégrant une approche historique et une approche philosophique sur les usages publics de l’histoire dans la construction des identités nationales et européennes aux tournants des XXè et XXIè siècles. Depuis 2012, elle est professeure invitée à l’UCLouvain pour différents enseignements en relation avec ses domaines de spécialisation : historiographie, communication scientifique et épistémologie de l’histoire, médiation culturelle des savoirs en histoire. De 2014 à 2018, elle a participé à un projet de recherche Brain.be, à la fois interdisciplinaire et interuniversitaire, sur Reconnaissance et ressentiment : expériences et mémoires de la Grande Guerre en Belgique coordonné par Laurence van Ypersele. Elle en a édité les résultats scientifiques dans un livre paru chez Waxmann en 2018 : Experience and Memory of the First World War in Belgium. Comparative and Interdisciplinary Insights.