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Melilla et Ceuta : la délocalisation de la honte

Numéro 11 Novembre 2005 par Souhail Chichah

novembre 2005

Melil­la et Ceu­ta cris­tal­lisent toutes les contra­dic­tions entre le dis­cours sur l’im­mi­gra­tion de nos auto­ri­tés et ce qu’elles pré­tendent être une poli­tique migra­toire. En effet, la ques­tion de l’im­mi­gra­tion au sens large s’ins­crit au cœur de notre sys­tème socioé­co­no­mique et ne peut donc être réduite à un enjeu de soli­da­ri­té ou de « droits de l’homme ». Il convient de décons­truire la repré­sen­ta­tion domi­nante de l’é­tran­ger et de mettre en évi­dence le dis­cours idéo­lo­gique des auto­ri­tés belges et euro­péennes qui sert avant tout à mas­quer leur rôle dans l’ex­ploi­ta­tion de « la misère du monde » et leur absence totale de poli­tique migratoire.