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Melilla et Ceuta : la délocalisation de la honte
Melilla et Ceuta cristallisent toutes les contradictions entre le discours sur l’immigration de nos autorités et ce qu’elles prétendent être une politique migratoire. En effet, la question de l’immigration au sens large s’inscrit au cœur de notre système socioéconomique et ne peut donc être réduite à un enjeu de solidarité ou de « droits de l’homme ». Il convient de déconstruire la représentation dominante de l’étranger et de mettre en évidence le discours idéologique des autorités belges et européennes qui sert avant tout à masquer leur rôle dans l’exploitation de « la misère du monde » et leur absence totale de politique migratoire.