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Liberté d’enseignement, sens et concurrence

Numéro 10 Octobre 1998 - Enseignement-enfance par Christian Maroy

septembre 2008

La crise de l’é­cole ne peut être réduite à un défi­cit de valeurs, de convic­tion et de sens dans les pro­jets sco­laires. Et, si la ques­tion du sens est effec­ti­ve­ment cru­ciale, elle ren­voie tout autant à la signi­fi­ca­tions des appren­tis­sages et des savoirs, telle qu’elle est per­çue par les usa­gers de l’é­cole, qu’au sens du pro­jet de for­ma­tion déter­mi­né par les res­pon­sables d’un éta­blis­se­ment. Par ailleurs, la liber­té d’en­sei­gne­ment ne peut être ana­ly­sée indé­pen­dam­ment du contexte de concur­rence qui carac­té­rise notre sys­tème sco­laire. Plai­der pour un accrois­se­ment de cette liber­té, sus­cep­tible de favo­ri­ser des réponses locales à la crise des appren­tis­sages et d’en­cou­ra­ger le débat démo­cra­tique, appelle en contre­par­tie le ren­for­ce­ment d’un socle de règles com­munes aux réseaux garan­tis­sant le carac­tère civique de l’éducation.

Christian Maroy


Auteur

sociologue, professeur émérite de l’[UC-> http://www.uclouvain.be]L et chercheur au[Girsef -> http://www.uclouvain.be/girsef.html]. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques éducatives et professeur titulaire à l’université de Montréal de 2010 à 2019, il a publié L’école québécoise à l’épreuve de la gestion axée sur les résultats. Sociologie de la mise en œuvre d’une politique néolibérale. Il mène des recherches comparatives sur les politiques éducatives et la gouvernance des systèmes scolaires.