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Les renouveaux de l’action collective

Numéro 6 Juin 2006 par Michel Molitor

juin 2006

Face aux muta­tions et aux rup­tures éco­no­miques, sociales, cultu­relles, un sen­ti­ment de perte domine : le com­pro­mis issu du Pacte social de 1944 est mis à mal. Flexi­bi­li­té, com­pé­ti­ti­vi­té, déré­gu­la­tions sont deve­nues les maitres mots et, dans ce contexte, le syn­di­ca­lisme qui avait direc­te­ment par­ti­ci­pé à la moder­ni­sa­tion de la socié­té peine à trou­ver de nou­velles capa­ci­tés d’in­ter­pré­ta­tion et d’ac­tion. Com­ment relan­cer l’ac­tion col­lec­tive ? En fai­sant son deuil de la « vieille socié­té » indus­trielle, en repen­sant l’ac­tion syn­di­cale à par­tir des situa­tions de pré­ca­ri­té et d’ex­clu­sion, en pas­sant d’un syn­di­ca­lisme cen­tré sur le tra­vail à un syn­di­ca­lisme de citoyens qui prenne en compte l’en­semble de la vie sociale et fasse fond sur une socié­té en réseau. Il convient de se désen­ga­ger des repères tra­di­tion­nels, d’ar­ti­cu­ler les exi­gences de l’ac­tion col­lec­tive et la dyna­mique de l’in­di­vi­du, de rendre du cré­dit aux ins­ti­tu­tions de la vie col­lec­tive par des projets.