Skip to main content
logo
Lancer la vidéo

Les Indiens, la gauche et la démocratie

Numéro 11 Novembre 2006 par Marc Saint-Upéry

novembre 2006

La résur­gence indi­gène en Amé­rique latine, et dans la région andine en par­ti­cu­lier, sus­cite des inter­pré­ta­tions contras­tées. Les gauches locales en deuil du « socia­lisme réel » y voient par­fois le sub­strat anthro­po­lo­gique d’un déve­lop­pe­ment alter­na­tif basé sur la soli­da­ri­té et la réci­pro­ci­té. Les cri­tiques de l’in­dia­nisme appré­hendent pour leur part une « ven­geance des par­ti­cu­la­rismes » et la menace d’un com­mu­nau­ta­risme auto­ri­taire. L’ob­ser­va­tion des faits sur le ter­rain dévoile une réa­li­té beau­coup plus com­plexe et ver­sa­tile : une india­ni­té moderne « à géo­mé­trie variable » qui contri­bue lar­ge­ment à accé­lé­rer l’ap­pren­tis­sage démo­cra­tique des socié­tés andines.