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Le panoptique participatif ou la transparence imposée

Numéro 12 Décembre 2011 par Nicolas Baygert

novembre 2011

La pro­blé­ma­tique de la trans­pa­rence au sein du web 2.0 dépasse aujourd’­hui de loin les aspects pure­ment tech­niques — tels que les para­mètres de confi­den­tia­li­tés propres à ces pla­te­formes — pour tou­cher à des inter­ro­ga­tions d’ordre poli­tique. Quel est l’im­pact de cet « impé­ra­tif de trans­pa­rence » sur les acteurs poli­tiques et sur les moda­li­tés de par­ti­ci­pa­tion des indi­vi­dus enga­gés dans les réseaux socionumériques ?

Alors qu’une large pro­por­tion du conte­nu d’internet est désor­mais pro­duite direc­te­ment par les inter­nautes, la majo­ri­té de ce conte­nu est de l’ordre du dia­logue, voire du com­men­taire per­pé­tuel. Consé­quence de cette dyna­mique conver­sa­tion­nelle, le web 2.0, à tra­vers les réseaux socio­nu­mé­riques tels Face­book ou Twit­ter, contri­bue au décloi­son­ne­ment des espaces citoyens. Il per­met aux uti­li­sa­teurs de dif­fu­ser une opi­nion indi­vi­dua­li­sée en masse, nour­ris­sant ain­si « en conti­nu » la grande conver­sa­tion autour des enjeux publics. Pour qua­li­fier ces réseaux, cer­tains pri­vi­lé­gie­ront le terme « self-média », car avant d’être pro­pre­ment « sociales », de per­mettre une col­lec­ti­vi­sa­tion, voire une agré­ga­tion des inter­ac­tions, ces pla­te­formes figurent comme de véri­tables dis­po­si­tifs d’extension nar­cis­sique. Si ces réseaux nous per­mettent de tis­ser des liens éphé­mères avec des « amis », dont la défi­ni­tion reste volon­tai­re­ment floue, c’est avant tout pour par­ler de soi et être sui­vi. « Per­so­nal bran­ding » à visée pro­fes­sion­nelle, égo-trip numé­rique ou exhi­bi­tion­nisme vir­tuel consti­tuent autant de variantes ration­nelles ou patho­lo­giques d’une mise en spec­tacle de soi digi­ta­le­ment dopée — phé­no­mène qui coïn­cide har­mo­nieu­se­ment avec une dis­so­lu­tion — orches­trée – de la vie pri­vée dans son ensemble. Mark Zucker­berg, fon­da­teur de Face­book, affirme que la valeur de cette norme sociale (la vie pri­vée) évo­lue avec le temps pour in fine dis­pa­raitre (John­son, 2010).

Cette évo­lu­tion implique un zoom sur l’intime ; le sen­ti­ment sub­jec­tif deve­nant moteur d’expression. « Tout mon­trer, tout dire, tout voir » : voi­là ce qui pose les jalons d’une idéo­lo­gie de la trans­pa­rence et d’une véri­table « démo­cra­ti­sa­tion de l’intimité » selon l’expression d’Anthony Gid­dens, à savoir l’imposition pro­gres­sive de l’idée selon laquelle la vie per­son­nelle repré­sente un « pro­jet ouvert », col­la­bo­ra­tif. Une célé­bra­tion de la trans­pa­rence spé­ci­fique à l’esprit même du web 2.0 qui, pour divers obser­va­teurs, héri­te­rait de l’éthique puri­taine pro­tes­tante, voire d’une cer­taine tra­di­tion phi­lo­so­phique amé­ri­caine1.

Le caché consti­tue ici un réel péché, comme le laissent devi­ner les pro­pos des pontes de Google : « S’il y a des choses dont nous ne vou­drions pas qu’elles se sachent, peut-être n’aurait-il pas fal­lu les faire » (Dvo­rak, 2009). De la même manière, l’idée d’un monde poli­tique qui res­te­rait épar­gné par ce prin­cipe de trans­pa­rence abso­lue agace les jour­na­listes, cer­tains allant jusqu’à récla­mer un droit de regard inté­gral sur l’intimité des élus2 — un jour­na­lisme de défiance cen­sé « sub­ver­tir le pou­voir » comme le sug­gère le jour­na­liste de Libé­ra­tion, Jean Qua­tre­mer3. Ce réflexe pro­pre­ment puri­tain illustre l’actuelle sub­sti­tu­tion d’un jour­na­lisme d’investigation par un jour­na­lisme d’indignation et sou­ligne la « pos­ture mora­li­sante » du qua­trième pou­voir, prompt à défi­nir le cadre éthique de l’action poli­tique — en « toute objectivité ».

Mais le glis­se­ment vers un tout-visible égo­cen­tré est plus sin­gu­liè­re­ment le symp­tôme d’une époque où les indi­vi­dus dési­rent moins admi­rer des per­son­na­li­tés poli­tiques hors normes — des sur­hommes — qu’éprouver une émo­tion per­pé­tuelle quant à la proxi­mi­té avec un vécu qui les concerne davan­tage. Aus­si, les détails de la vie intime de per­son­na­li­tés connues ou ano­nymes ali­mentent de manière indif­fé­ren­ciée le flux conver­sa­tion­nel propre à l’info­tain­ment contem­po­rain : « Après le sen­sa­tion­na­lisme des faits divers et les scoops de la vie poli­tique, notre époque est magné­ti­sée par l’exhibitionnisme de l’intimité de l’homme ordi­naire », indique Gilles Lipovetsky.

Vers un déclin du mensonge ?

Cette inti­mi­sa­tion du « tal­king point » affecte par­ti­cu­liè­re­ment un champ poli­tique, où s’amenuisent les fron­tières entre sphère pri­vée et sphère publique, jusqu’à s’effacer com­plè­te­ment. Cer­tains acteurs poli­tiques feront d’ailleurs du sou­ci de trans­pa­rence une prio­ri­té pro­gram­ma­tique. En France, à l’aube des pri­maires socia­listes pour l’élection pré­si­den­tielle de 2012, Ségo­lène Royal en fit un véri­table leit­mo­tiv : « Marc Bloch, dans L’étrange défaite, dit joli­ment que “notre peuple mérite qu’on le mette dans la confi­dence”. Je m’y tiens4. » On cite­ra éga­le­ment le mani­feste du Par­ti Pirate, qui obtint quinze sièges au Par­le­ment régio­nal de Ber­lin en sep­tembre 2011 : « La tech­no­lo­gie doit être uti­li­sée dans le sens de la trans­pa­rence et de l’immédiateté », lit-on dans le pro­gramme de ce mou­ve­ment poli­tique pré­sent dans une qua­ran­taine de pays et lut­tant contre l’opacité du pou­voir (Bay­gert, 2011). Ces dis­cours valo­ri­sant la trans­pa­rence prônent une alter­na­tive à la poli­tique des secrets. La pra­tique poli­tique s’illustrerait-elle dès lors, comme le sug­gé­rait déjà Oscar Wilde, par un Déclin du men­songe ? En effet, la poli­tique parais­sait jusqu’il y a peu le bas­tion retran­ché de la pos­si­bi­li­té de men­tir — des men­songes d’État5, esquives tac­tiques et omis­sions stra­té­giques qui s’accommodent plu­tôt mal avec l’impératif de trans­pa­rence pré­va­lant dans le web 2.0. D’autant plus qu’après sa trans­po­si­tion sur les pla­teaux de télé­vi­sion, inter­net a fini par abattre les murs confi­nant l’action poli­tique dans un contexte spé­ci­fique, pour abou­tir à une poli­ti­sa­tion glo­bale et per­ma­nente d’un espace vir­tuel dédifférencié.

Sous-veillance

Sommes-nous dès lors entrés de plain-pied dans une moni­to­ry demo­cra­cy comme l’analysait John Keane : une exten­sion de la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive dans l’observation et le contrôle exer­cés par la socié­té civile via les réseaux socio­nu­mé­riques ? La vigi­lance 2.0 des citoyens comme façon de remé­dier aux dys­fonc­tion­ne­ments ins­ti­tu­tion­nels que Pierre Rosan­val­lon nomme l’entro­pie repré­sen­ta­tive (la dégra­da­tion de la rela­tion entre élus et élec­teurs)? Celle-ci, per­met en effet aux indi­vi­dus de court-cir­cui­ter les chaines tra­di­tion­nelles de contrôle. Selon un prin­cipe ana­logue au Pan­op­ti­con de Ben­tham, décrit par Michel Fou­cault : la sur­veillance per­ma­nente est réa­li­sée par les citoyens eux-mêmes. Un pan­op­tique par­ti­ci­pa­tif6 résul­tat d’une myriade de déci­sions ration­nelles indé­pen­dantes, la ver­sion bot­tom-up d’une socié­té sous écoute.

De la logique du Big Bro­ther, telle qu’imaginée par George Orwell, nous sommes peu à peu pas­sés au para­digme des Lit­tle Bro­thers and Sis­ters, ren­du pos­sible par les blogs, les réseaux socio­nu­mé­riques ou — à la suite de la démo­cra­ti­sa­tion et de la minia­tu­ri­sa­tion de l’équipement hard­ware — les camé­ras déte­nues par des mil­lions de consom­ma­teurs. Tout indi­vi­du muni d’un Smart­phone peut cap­tu­rer les agis­se­ments des per­son­na­li­tés poli­tiques à chaque ins­tant et dif­fu­ser en temps réel ces images sur le réseau pla­né­taire. À cela s’ajoutent comme autres témoins de l’hypersurveillance socié­tale, les moyens élec­tro­niques de sur­veillance et d’identification d’ores et déjà ins­tal­lés dans les rues, les centres com­mer­ciaux ou les trans­ports collectifs.

Ain­si, inter­net fonc­tionne tel un espace de veille holis­tique où des cen­taines de pho­tos et de vidéos cir­culent à chaque ins­tant et ali­mentent les conver­sa­tions. Dès lors, il n’existe plus d’espace de « relâche » pour le man­da­taire épié. Toutes ses actions et dires seront enre­gis­trés, dis­cu­tés et jugés en conti­nu. Ce regard cri­tique col­lec­ti­ve­ment exer­cé par les indi­vi­dus peut se com­prendre par le concept de « sous-veillance », un néo­lo­gisme qui sou­ligne la dimen­sion bot­tom-up de la vigi­lance obser­vée (à l’inverse de la « sur-veillance », le regard top down). Cette trans­pa­rence impo­sée par le bas exige donc de la part des acteurs poli­tiques un soin tout par­ti­cu­lier quant à leur « répu­ta­tion digi­tale », au risque de s’exposer à la vin­dicte numérique.

Cer­tains élus opte­ront ain­si pour une omni­pré­sence — voire une omni­trans­pa­rence — sur les réseaux, aus­si bien que la noti­fi­ca­tion en temps réel des élé­ments ponc­tuant l’infraquotidien des man­da­taires fait désor­mais par­tie inté­grante de la TL7 des uti­li­sa­teurs de ser­vice de micro­blo­gage. Ce débal­lage en temps réel est même deve­nu un signe d’assiduité poli­tique, une preuve de la proac­ti­vi­té du man­da­taire, sou­cieux de sa répu­ta­tion sur le web. Un man­da­taire prompt à se sou­mettre aux nou­velles règles du débat public et à sous­crire à l’injonction de Beau­mar­chais à pro­pos des jeux d’entracte : « Sou­te­nir, sans la fati­guer, l’attention des spec­ta­teurs » en leur don­nant à voir les rouages de l’action — ce qui se passe der­rière le rideau.

« Personal branding »

Or, cette dis­po­si­tion volon­taire à la trans­pa­rence tient fon­da­men­ta­le­ment d’une stra­té­gie de visi­bi­li­té et pose dès lors la ques­tion de la sin­cé­ri­té. Car ce qui appa­rait mon­tré en toute trans­pa­rence est en géné­ral inté­gra­le­ment cadré, toute divul­ga­tion béné­fi­ciant au préa­lable d’un cadrage consé­quent. La trans­pa­rence du poli­tique com­prise ici comme (re)mise en forme d’un conte­nu pré-dévoi­lé. Dans cette trans­pa­rence volon­tiers syno­nyme de per­méa­bi­li­té démo­cra­tique, les occa­sions pré­textes à d’éventuelles pho­tos volées sont savam­ment mises en scène : la titraille de dos­siers lais­sés osten­si­ble­ment à décou­vert pour titiller les objec­tifs est choi­sie pour leur impact média­tique immé­diat8. C’est éga­le­ment l’idée du « spin9 », qui vise à « cos­mé­ti­ser » les per­for­mances des man­da­taires et à offrir une clé de lec­ture. Ce pro­cé­dé sou­ligne l’importance de l’angle de vue dans le « tout visible » pro­po­sé. « Spin­ning de sto­ry » ou com­ment tour­ner à son avan­tage et dif­fu­ser son image publique (Sal­mon, 2007). Des « spins doc­tors » des années quatre-vingt au « sto­ry spin­ners », néo­lo­gisme for­gé par Evan Cor­nog, cen­sés confec­tion­ner l’«histoire per­son­nelle » des can­di­dats, les réseaux socio­nu­mé­riques per­mettent désor­mais un « self-spi­ning ». Le man­da­taire façonne lui-même, de manière presque arti­sa­nale, son image de marque dans un effort de « per­so­nal bran­ding » constant, misant sur la col­la­bo­ra­tion des inter­nautes prêts à com­men­ter ses inputs. La fabrique de la répu­ta­tion digi­tale sur inter­net s’apparente par consé­quent à une forme de mar­ke­ting conver­sa­tion­nel ; la per­cep­tion qua­li­ta­tive de l’élu repo­sant sur les échanges entre ce der­nier et ses inter­lo­cu­teurs numériques.

Transparence et participation

À la trans­pa­rence impo­sée, le poli­tique sou­cieux de sa répu­ta­tion digi­tale consent à un exhi­bi­tion­nisme contrô­lé, dou­blé d’une par­ti­ci­pa­tion in situ. La ques­tion qui se pose doré­na­vant est de savoir si cette atti­tude proac­tive suf­fi­ra à conte­nir les assauts d’un web 2.0 au sein duquel, sous-veillance et dénon­cia­tion s’élèvent désor­mais au rang d’activités démo­cra­tiques fon­da­men­tales10.

L’émergence du Par­ti Pirate dans plu­sieurs pays euro­péens, ain­si que la nébu­leuse « grass­roots » réac­tion­naire du Tea Par­ty aux États-Unis, laissent à pen­ser que le sou­ci de trans­pa­rence dépasse de loin la publi­ca­tion de hap­pe­nings ano­dins de la vie pri­vée des élus — ou la des­crip­tion de leurs mœurs. L’objectif visé est bien davan­tage la trans­pa­rence des pro­ces­sus déci­sion­nels : la « cui­sine interne » de nos démo­cra­ties. Car cette demande de trans­pa­rence va sou­vent de pair avec le sou­hait d’une démo­cra­tie plus par­ti­ci­pa­tive, voire d’une démo­cra­tie directe.

L’impératif de trans­pa­rence, pré­am­bule à l’ochlocratie — le gou­ver­ne­ment par la mul­ti­tude ? Certes, la trans­pa­rence débouche sur une pri­va­ti­sa­tion, voire une inti­mi­sa­tion du débat public. Pour­tant, ce phé­no­mène serait moins révé­la­teur d’une entre­prise voyeu­riste géné­ra­li­sée que d’une volon­té de redes­cendre le poli­tique de son pié­des­tal, de l’abaisser au niveau des indi­vi­dus qui, comme usa­gers des réseaux socio­nu­mé­riques, se situent plus que jamais sur un pied d’égalité avec les élus dans l’animation du débat public numé­ri­sé. « Nous sommes les 99%», scandent les indi­gnés. La poli­tique de l’intime comme mise à nu des acteurs d’une démo­cra­tie repré­sen­ta­tive qui ne repré­sen­te­rait plus personne.

  1. L’idée selon laquelle le culte d’internet, dans sa valo­ri­sa­tion de l’expression trans­pa­rente de soi, pren­drait sa source dans l’utopie démo­cra­tique trans­cen­dan­ta­liste d’un Tho­reau ou d’un Emer­son est une hypo­thèse défen­due par Maga­li Bes­sone. M. Bes­sone, « Culte de l’internet et trans­pa­rence : l’héritage de la phi­lo­so­phie amé­ri­caine », Esprit, « État et inter­net : des voi­si­nages instables », n° 7, juillet 2011, p. 146.
  2. On songe à l’ouvrage Sexus Poli­ti­cus, publié en 2006 par deux jour­na­listes, Chris­tophe Deloire et Chris­tophe Dubois, dont la pré­sen­ta­tion indique : « Pour la pre­mière fois, d’anciens Pre­miers ministres, des ministres pas­sés ou en fonc­tion, des conseillers et des hauts fonc­tion­naires évoquent ce sujet déli­cat en toute fran­chise. Rien n’y manque : bal­lets roses, espion­nage, ven­det­tas, pièges…»
  3. Qua­tre­mer se targue régu­liè­re­ment de bri­ser un tabou selon lequel la presse ne parle pas de la « vie pri­vée » des poli­tiques (Mou­ton, 2011).
  4. « Ségo­lène Royal, ce qu’elle n’a jamais dit », Le Point, 23 octobre 2011, www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-
    2012/­pri­maire-PS/­se­go­lene-royal-ce-qu-elle-n-a-jamais-dit-03 – 10-2011 – 1379861_325.php.
  5. Le phi­lo­sophe Peter Slo­ter­dijk évoque la « théo­rie du noble men­songe », consti­tu­tif de l’État qui auto­rise les diri­geants à mobi­li­ser les membres d’une com­mu­nau­té publique der­rière une douce et avan­ta­geuse trom­pe­rie par­ta­gée par tous.
  6. Un prin­cipe énon­cé par l’écrivain et futu­ro­logue amé­ri­cain Jamais Cas­cio lors d’un dis­cours don­né au Mesh­Fo­rum en 2005, www.worldchanging.com/archives/002651.html.
  7. La TL, « time­line », désigne la liste chro­no­lo­gique des noti­fi­ca­tions affi­chées sur la page per­son­nelle des uti­li­sa­teurs de réseaux socionumériques.
  8. Un épi­sode de la crise poli­tique belge pro­cède à une véri­table mise en abyme de ce pro­cé­dé : en février 2011, Bart De Wever exhi­bait un docu­ment sur lequel figu­rait la men­tion : « curieu­ze­neuze mos­terd­pot » (« pot de mou­tarde pour le nez du curieux »). Le lea­deur de la N‑VA dis­po­sait éga­le­ment d’un iPad qui repre­nait le cli­ché de la note poli­tique d’Elio Di Rupo, que ce der­nier avait anno­tée d’une men­tion « atti­tude inac­cep­table », à proxi­mi­té du mot CD&V.
  9. Le « spin » fait allu­sion à l’inflexion don­née par les pro­fes­sion­nels de la com­mu­ni­ca­tion aux faits afin de les pré­sen­ter sous un angle favo­rable. Le « spin » désigne l’«effet », comme celui que l’on donne à une balle de ten­nis ou sur un tir « bros­sé » au football.
  10. Mary Gra­ham parle à ce sujet de démo­cra­tie par dévoi­le­ment (Demo­cra­cy by Dis­clo­sure).

Nicolas Baygert


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