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Le meilleur des mondes

Numéro 5 Mai 2001 par Théo Hachez

juillet 2016

Depuis plus de vingt ans, l’en­sei­gne­ment secon­daire cris­tal­lise l’es­sen­tiel du malaise de l’ins­ti­tu­tion sco­laire. Réformes et crises s’y mul­ti­plient. Si l’on s’ar­rête à ces symp­tômes, on n’y ver­ra, comme les poli­tiques des années 1990, qu’une entre­prise peu per­for­mante et en dif­fi­cul­té qu’il faut sans cesse restruc­tu­rer. L’hy­po­thèse inverse vaut au moins d’être avance : le malaise de l’en­sei­gne­ment secon­daire est lar­ge­ment impor­té d’une socié­té en dif­fi­cul­té de défi­nir et sur­tout de mettre en oeuvre la mis­sion d’al­lo­ca­tion uni­ver­selle d’une savoir mini­mum com­mun. Autre­fois en charge de l’en­sei­gne­ment pri­maire, ce chan­tier s’est peu à peu dépla­cé et c’est aujourd’­hui au sein de l’en­sei­gne­ment secon­daire que s’é­prouvent les limites d’une telle exi­gence face à un public ado­les­cent, à sa diver­si­té cultu­relle et à son hété­ro­gé­néi­té sociale. Mais le savoir ne se relève pas comme les autres mini­mas sociaux : c’est une affaire de sens qui doit être inves­tie et appro­priée par tous les acteurs de l’en­sei­gne­ment et sur­tout par l’en­semble de la société.