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Le lithium en Amérique du Sud, une bonne nouvelle ?
Lithium. Symbole Li. Élément chimique de numéro atomique 3 dans le tableau périodique des éléments de Dimitri Mendeleïev. Pour les chimistes, les présentations sont faites. Il y a pourtant bien plus à dire au sujet du nouvel or blanc qu’est devenu le lithium.

Du côté des réserves
Il faut rappeler, pour les non-chimistes, que l’on ne trouve jamais le lithium sous une forme pure dans la nature. Il est toujours associé à d’autres éléments (on parle de composés ioniques).
Voilà pourquoi le tableau 1 envisage de décrire la répartition par type et par pays. D’un point de vue géoéconomique, on peut sans ambages estimer que « l’extraction de lithium de type saumure est la forme la plus rentable jusqu’à présent1 ». Cet état de choses implique que le nombre de pays en mesure « d’exploiter cette ressource se réduit à un petit groupe […]: les États-Unis, la Chine, l’Argentine, la Bolivie et le Chili2 ». De ce tableau, on retiendra que les ressources estimées de lithium directement utilisables pour la fabrication de batteries pour les voitures électriques reposent sur un stock de ressources de 21,130 millions de tonnes de lithium (type saumure).
En ce qui concerne l’extraction, les données de l’United States Geological Survey (USGS), agence gouvernementale en charge de défendre les intérêts des États-Unis sur le plan géologique, indiquent que « la production mondiale de lithium a augmenté de […] 12% en 2016 en réponse à la demande croissante pour satisfaire aux besoins des applications sous la forme de batteries. La production argentine a augmenté de près de 60% […]. Un opérateur au Chili a également annoncé un accroissement de production.3 »
Du côté de la demande
Cette poussée de la production de lithium confirme l’hypothèse soutenue par les documents d’origine sud-américaine cités précédemment, à savoir une centration du secteur sur le segment « saumure » (salmueras en espagnol).
[*Tableau 1. Réserves mondiales de lithium par type et par pays (tonnes)*]
Pegmatic | Saumure | Gisements pétroliers | Argile | Jadarite | Total par pays | ||
États-Unis | 2.830.000 | 40.000 | 1.750.000 | 2.000.000 | 6.620.000 | ||
Canada | 255.600 | 255.600 | |||||
Zimbabwe | 56.700 | 56.700 | |||||
RDC | 2.300.000 | 2.300.000 | |||||
Australie | 262.800 | 262.800 | |||||
Autriche | 100.000 | 100.000 | |||||
Finlande | 14.000 | 14.000 | |||||
Russie | 1.000.000 | 1.000.000 | |||||
Serbie | 850.000 | 850.000 | |||||
Brésil | 85.000 | 85.000 | |||||
Chine | 750.000 | 2.640.000 | 3.390.000 | ||||
Bolivie | 9.000.000 | 9.000.000 | |||||
Chili | 6.900.000 | 6.900.000 | |||||
Argentine | 2.550.000 | 2.550.000 | |||||
Total par type | 7.654.100 | 21.130.000 | 1.750.000 | 2.000.000 | 850.000 | 33.354.100 |
Sources : Argento M., Zícari J., « Las disputas por el litio en la Argentina : ¿materia prima, recurso estratégico o bien común ? », op cit., p. 46 et Cochilco (Comisión Chilena del Cobre), Dirección de Estudios y políticas públicas, Antecedentes para una política pública en minerales estratégicos : Litio, Santiago de Chile, 2009, p. 11.
Pour 2013, les chiffres produits par l’USGS reprennent pour les États-Unis les données de production du holding Rockwood4, devenu entretemps une filiale de Albemarle Corporation5. Cette année-là, la production états-unienne avait été de 870 tonnes. La demande de lithium a été de 37.800 tonnes en 20166. Certes, la production bolivienne de lithium a officiellement démarré en 20167 lorsque La Paz a procédé à l’exportation de 9,3 tonnes de lithium à destination de la Chine alors que le développement de la production locale passe par la mise en valeur du Salar d’Uyuni. Il était cependant attendu en Bolivie que l’exploitation d’Uyuni déboucherait sur un début de production industrielle locale de batteries (une première pour un pays jusqu’ici cantonné au rang de fournisseur de matières premières) à partir de 2018. Au total, la Bolivie espérait produire, cette année, 50.000 tonnes de carbone de lithium8. Ces objectifs ambitieux, appartenant clairement à un plan d’industrialisation, par ailleurs nécessaire, de l’économie bolivienne, paraissent pour l’heure reportés à des jours meilleurs. En effet, la Gerencia Nacional de Recursos Evaporíticos (GNRE), précisait, déjà en 2016, que l’exploitation du lithium devait être reportée à 2020.
Ces atermoiements expliquent probablement l’abandon, peut-être momentané, d’objectifs d’industrialisation sur une base nationale du lithium en Bolivie. La GNRE, qui était une filiale de la Comibol (soit la compagnie minière d’État opérant en Bolivie), a été remplacée par l’agence Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB) placée sous le contrôle du ministère de l’Énergie. Le retard pris dans la production de lithium en Bolivie explique sans doute pourquoi YLB sera désormais autorisée à « s’associer avec des entreprises privées, nationales ou étrangères9 ».
Vu la faiblesse structurelle du développement du capitalisme national en Bolivie, cette disposition légale équivaut de facto à une ouverture à des investisseurs étrangers. Cette réorientation en dit long sur le retard à la production de la Bolivie et plus globalement sur la difficulté à accéder à d’autres éléments de la chaine de valeur du lithium pour les pays producteurs d’Amérique du Sud.
À titre de comparaison, on mentionnera que les deux autres pays membres du triangle du lithium, à savoir le Chili et l’Argentine, ont vu leurs productions respectives de carbonate de lithium progresser de 14 et 58% entre 2015 et 2016. Le potentiel bolivien n’étant pas, pour l’heure, encore exploité, les quatre premiers producteurs mondiaux en 2016 étaient l’Australie (76.104 tonnes de carbonate de lithium), le Chili (63.864 tonnes), l’Argentine (30.335 tonnes) et la Chine (10.644 tonnes).
Par ailleurs, si les difficultés de la Bolivie devaient résider dans un manque d’infrastructures fonctionnelles10, il ne serait guère surprenant de voir les retards de mise en œuvre de l’extraction locale de lithium se prolonger. En tout état de cause, associer ces retards à une déficience d’ordre infrastructurel nous semble constituer une hypothèse plus probante que des accidents conjoncturels comme les fortes précipitations constatées en 201111. Des sources spécialisées dans l’étude du secteur minier en Bolivie signalent, toutefois, qu’une usine de transformation du lithium y sera pleinement opérationnelle en aout de cette année12.
Tendances futures
Pour envisager sérieusement la question de l’avenir du lithium et de la voiture électrique, il importe de sortir des perspectives « occidentalocentrées ». La durabilité de la filière lithium est, dans nos pays, envisagée d’un point de vue exclusivement environnemental. Rien, en revanche, sur les possibilités (ou non) de décollage au Sud. Le lithium représente 0,6% en moyenne du prix final des batteries électriques13. C’est bien peu si l’on imagine qu’à l’avenir le Sud va importer des voitures électriques et exporter du lithium. Or, vendre des matières en échange de biens manufacturés, le Sud l’a déjà fait au cours du XXe siècle avec les (mauvais) résultats que l’on connait.
L’histoire risque de se répéter avec le lithium. L’augmentation de la production à l’échelle mondiale peine donc, pour l’heure, à suivre la demande. Cette situation ne semble pourtant pas appelée à se perpétuer. La multiplication des projets d’extraction devrait conduire à une chute des cours à moyen terme. Telle est l’hypothèse de la banque d’affaires Morgan Stanley développée dans un rapport diffusé au mois de mai. Selon cette thèse, le prix du lithium devrait chuter de 45% d’ici 2021. À cette date, la tonne de lithium se négocierait à environ 7.330 dollars américains contre 13.375 cette année14.
Parmi les pays s’ajoutant à la liste des exportateurs de lithium, on retrouve le Zimbabwe qui veut augmenter sa production et estime pouvoir fournir 10% de la demande mondiale d’ici 2020. Pour y parvenir, Harare compte plus que doubler sa production et arriver à 500.000 tonnes par an15. Or, la formation des prix du lithium dépend de contrats passés directement entre offreurs et demandeurs plutôt que de cotations sur les marchés financiers16. Les cours du lithium dépendent donc plus directement de la confrontation de l’offre et de la demande sans, contrairement à d’autres matières premières, qu’interviennent trop de perturbations spéculatives. Le moins que l’on puisse dire est que bien des pays pauvres, comme le Zimbabwe, vont, s’ils le peuvent, profiter de l’aubaine du lithium. Depuis que la Chine a réorienté son modèle d’accumulation vers son marché intérieur, diminuant, par là même, la demande locale pour les matières premières, un pays comme le Zimbabwe a vu son taux de croissance diminuer drastiquement (0,62% en 2016)17.
Géoéconomie de l’actionnaire
Le secteur minier représente 50% des rentrées des pouvoirs publics du Zimbabwe. Or, le PIB de ce pays était, en 2016, de 16,12 milliards de dollars et les exportations y représentaient 22% dudit PIB18. À la suite de la baisse des cours, les revenus que tire l’État zimbabwéen des exportations de minerais (principalement l’or et le nickel) ont baissé de 1,9 à 1,8 milliard de dollars entre 2014 et 2015. Or, les nouveaux projets de développement du lithium représentent un accroissement de rentrées pour Harare de minimum de 200 millions de dollars par an sous forme de taxes à l’exportation, soit 1,5% du PIB (quasiment trois fois la croissance en 2016).
Mais la marge des exploitations de type saumure d’Amérique du Sud est la plus élevée. Voilà pourquoi les sociétés actives dans l’extraction du lithium en Amérique du Sud sont très largement des entreprises du top 10 mondial.
Pour le Chili, les entreprises actives dans la filière lithium, en 2016, étaient Rockwood Litio Ltda (projet d’extraction de 200.000 tonnes sur trente ans autorisé par l’État chilien à partir de 1984), SQM qui est une compagnie chilienne (180.000 tonnes sur trente ans à partir de 1996), Simbalik LTDA (extraction autorisée de 24300 tonnes pour quinze ans à partir de 2011) et Cominor Ing. y Proy. SA (30.000 tonnes autorisées pour quinze ans à partir de 2013)19. Il se trouve que Rockwood Litio est une filiale de Albermarle, numéro deux mondial de l’extraction du lithium20. SQM est le numéro un dans le monde pour l’extraction de lithium. Les deux autres entreprises (Simbalik de Taïwan et Cominor du Chili) n’ont reçu que la portion congrue des gisements du pays. Pour ce qui est de Simbalik, on mentionnera même une diminution des quantités autorisées par l’État chilien puisque le projet initial de la compagnie portait sur 50.000 tonnes sur une période de quinze ans à partir de 2011. Cette révision fut décidée en 201321.
[*Projets lithium actuels et potentiels en Argentine (2017)*]
Projet | Nomdu Salar | Entreprise | Métaux | Province | Statut |
Salar de Olaroz | de Olaroz | Orocobre SA, Toyota tsusho, Jemse | lithium potasium | Jujuy | en fonct. |
Mina Fénix | del Hombre Muerto | FMC Lithium Corporation | lithium | Catamarca | en fonct. |
Salar del Rincón | del Rincón | Enirgi Group Corporation | lithium potasium | Salta | fonct. partiel/usine pilote |
Cauchari-Olaroz | de Cauchari | Lithium Americas, Jemse, SQM | lithium potasium | Jujuy | en constr. |
Pozuelos | Pozuelos | Posco, Lithea | lithium | Sala | en constr./ usine pilote |
Sal de Vida | del Hombre Muerto | Galaxy Resources Limited | lithium potasium | Catamarca | faisabilité |
Sal de Los Ángeles | de Diablillos | Lithium‑X Energy Corp. (80%), Abderdeen International Inc. (20%) | lithium potasium | Salta | PEA (analyse éco. pré.) |
Cauchari | de Cauchari | AdvantageLithium (50 – 75%), OrocobreLimited | lithium potasium | Jujuy | exp. avancée |
Salar de Centenario Ratones | de Ratones | Eramet | lithium | Salta | exp. avancée |
Mariana I, II, III | Llullaillaco | International Lithium JV, Jiangxi Ganfeng Lithium Co. Ltd | lithium | Salta | exp. avancée |
Centenario | Centenario | LithiumPower International | lithium potasium | Salta | exp. avancée |
Gallego Project | del Hombre Muerto | Everlight Resources | lithium | Salta | exp. avancée |
Antofalla | de Antofalla | Advantage, Albermarle, Bolland International | lithium potasium | Catamarca | exp. avancée |
Source : Los principales proyectos de litio en Argentina, 30 juin 2017, consulté le 3 juin 2018.
Les projets effectifs du pays sont Salar de Olaroz, Mina Fénix et Salar del Rincón. Tous les autres projets sont en construction, en voie d’analyse ou en phase d’expérimentation parfois avancée. Si les cours du lithium baisse à l’avenir, tous ces projets ne déboucheront pas sur une exploitation effective.
Pour le site du Salar de Olaroz, le projet est mis en œuvre par une filiale à 72,68% de la compagnie Orocobre (Australie) et à 27,32% de Toyota Tsusho TTC (une maison de commerce filiale de la multinationale Toyota) basée à Singapour. Le projet Salar de Olaroz est mis en œuvre par une société de droit argentin détenue à 91,5% par cette filiale et à 8,5% par la société argentine de droit public Jemse (Jujuy Energía y Minería Sociedad del Estado). Derrière Orocobre, on retrouve toute la puissance du groupe Toyota puisque Toyota TTC est le premier actionnaire d’Orocobre avec 15% des parts de la compagnie. Pour ce qui est de Mina Fénix, le maitre d’œuvre du projet (FMC) est le numéro 3 mondial du secteur. Le site du Salar del Rincón est exploité par Enirgi qui a changé de nom en février 2018 et s’appelle dorénavant Rincón Ltd. Cette compagnie appartient entièrement à un fonds d’investissement, basé aux Iles Caymans, nommé Sentient Group of Global Resource spécialisé dans les matières premières et faisant partie du top 5 mondial des fonds d’investissement actifs dans le secteur minier. Pour ce qui est des projets à l’étude, on observe également une tendance très majoritaire à travailler avec des géants à l’échelle mondiale.
Industrialisation
Si le prix du lithium baisse, la rentabilité sera encore toujours au rendez-vous en Amérique du Sud. Il n’en va pas de même dans le cas du Zimbabwe où sont actives deux sociétés juniors (la compagnie nationale Bikita Minerals et les Sud-Africains de Prospect Resources). Pour l’heure, le niveau élevé des cours permet au lithium zimbabwéen de sortir son épingle du jeu. Cependant, si de plus en plus de petits acteurs profitent de la hausse des cours pour accroitre les quantités vendues, le risque d’un krach à moyen terme sur l’or blanc, dans la lignée des prévisions de Morgan Stanley, n’est plus à exclure.
Déjà les majors présentes en Amérique du Sud se sont empressées de réagir face à la menace des petits producteurs. SQM a ainsi augmenté sa production en avril 2018. Cette hausse n’aurait jamais été possible sans une modification du quota de production de la société. Si cette stratégie expansive devait causer une chute des cours à l’avenir, ce serait la catastrophe pour le Zimbabwe, vu le différentiel de rentabilité par rapport au Chili. Les producteurs sud-américains partent donc avantagés et en augmentant leur production, ils peuvent éliminer toute une série de petits concurrents moins rentables.
Le lithium n’est donc pas l’avenir du Sud.
Nous avons postulé qu’en vertu de la détérioration séculaire des termes de l’échange avec les pays industrialisés, le lithium pourrait bien n’être pas une solution de développement de long terme en Amérique du Sud. Voilà pourquoi nous allons, à présent, nous intéresser à la question de la production de batteries dans le triangle du lithium. Cette stratégie d’industrialisation permettra, dit-on, aux pays producteurs de grimper dans la chaine de valeur de l’or blanc en dégageant davantage de valeur ajoutée.
L’objectif d’industrialisation du lithium suscite bien des espérances en Amérique du Sud. Le combat n’est pourtant pas gagné d’avance. Dans le cas de la Bolivie, il serait fondamental d’«arriver à se débarrasser complètement d’un appareil bureaucratique à la mentalité excessivement administrative et sans vocation productive »22. Il est effectivement difficile de miser, dans de telles conditions, sur une initiative industrielle publique. Pour ce qui est de l’Argentine, l’étape d’industrialisation du lithium posera d’autant plus problème que le pays ne dispose pas actuellement des compétences nécessaires à la mise en œuvre d’une phase d’extraction efficiente. « En Argentine, tout le monde veut devenir médecin ou avocat. Le pays ne dispose donc pas du personnel nécessaire pour l’extraction du lithium23. » En tout état de cause, ce manque de personnel qualifié complique singulièrement la mise en œuvre sur des bases endogènes d’un processus d’industrialisation. Quant au Chili, petit pays andin, il ne dispose pas d’expérience probante en matière de production industrielle de masse. D’après des responsables chiliens de premier plan, il s’agit là d’un manque de know how qu’il sera difficile de combler dans les années à venir24.
Puisse le volontarisme affiché dans le triangle du lithium démentir le poète. « Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repères » (Pablo Neruda).
- Argento M., Zícari J., « Las disputas por el litio en la Argentina : ¿materia prima, recurso estratégico o bien común ? » dans Prácticas de Oficio, Universidad de Buenos Aires/Consejo Nacional de Investigaciones Científcas y Técnicas, vol. 1, n°. 19, juin-décembre 2017, p. 38.
- Argento A., Zícari J., op.cit., p. 39.
- USGS. Lithium (data in metric tons of lithium content unless otherwise noted), consulté le 2 janvier 2018.
- Rockwood Holdings, Inc., 2014, Rapport annuel 2013, Princeton (NJ), p. 16.
- Rockwood Holdings Acquisition, 12 janvier 2015, consulté le 4 janvier 2018.
- República Argentina, Dirección Nacional de Promoción Mineral. Subsecretaría de Desarrollo Minero. Secretaría de Minería, Mercado de Litio. Informe Especial. Situación actual y perspectivas, marzo 2017, Buenos Aires, p. 3.
- Corporación Minera de Bolivia (Comibol), 2 aout 2016, consulté le 9 janvier 2018.
- Comibol, Planta industrial de carbonato de litio producirá desde 2018, 4 février 2016.
- Estado Plurinacional de Bolivia, Decreto Supremo n°3227 del 28 de Junio de 2017, article 6, alinéa 2, consulté le 16 janvier 2018.
- Pour juger de l’importance des infrastructures sur les politiques de développement industriel, lire Estache A., « Infrastructures et développement : une revue des débats récents et à venir », Revue d’économie du développement, 2007/4 (vol. 15), p. 5 – 53.
- Custers R., « Le projet bolivien du lithium retardé par de fortes pluies », Newsflash n° 87, 7 juillet 2011, consulté le 9 janvier 2018.
- ¿Qué hace Bolivia con el litio ?, consulté le 25 mai 2018.
- Argento M., Zícari J., op.cit, p. 48.
- Business Insider, 27 février 2018.
- Wall Street Journal, 9 avril 2018.
- El Cronista, édition mise en ligne le 10 janvier 2018.
- Banque mondiale, mai 2018.
- World Integrated Trade Solution (WITS), database, mai 2018.
- Comisión Chilena de Energía Nuclear, Litio en Chile : rol de la Comisión Chilena de Energía Nuclear, 14 novembre 2016, p. 11.
- Top Lithium-mining Companies, 24 janvier 2018, consulté le 5 juin 2018.
- Comisión Chilena de Energía Nuclear, ibidem.
- Guzmán J. C. (dir), Un presente sin futuro. El proyecto de industrialización del litio en Bolivia, CEDLA, La Paz, 2014. p. 112.
- El Mostrador, mise en ligne le 28 décembre 2017.
- El Mercurio, mise en ligne le 9 février 2018.