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Le Centre d’action laïque a cinquante ans : et s’il changeait de nom ?

Numéro 7 – 2019 - CAL Laïcité par Caroline Sägesser

octobre 2019

Le Centre d’action laïque (CAL) a été fon­dé en 1969 pour fédé­rer les mou­ve­ments laïques fran­co­phones et en repré­sen­ter les membres devant les pou­voirs publics. L’action du CAL a notam­ment per­mis la recon­nais­sance des orga­ni­sa­tions phi­lo­so­phiques non confes­sion­nelles et leur finan­ce­ment public, au même titre que les cultes. La laï­ci­té dite orga­ni­sée est aujourd’hui un élé­ment constitutif […]

Le Mois

Le Centre d’action laïque (CAL) a été fon­dé en 1969 pour fédé­rer les mou­ve­ments laïques fran­co­phones et en repré­sen­ter les membres devant les pou­voirs publics. L’action du CAL a notam­ment per­mis la recon­nais­sance des orga­ni­sa­tions phi­lo­so­phiques non confes­sion­nelles et leur finan­ce­ment public, au même titre que les cultes. La laï­ci­té dite orga­ni­sée est aujourd’hui un élé­ment consti­tu­tif du plu­ra­lisme de la socié­té belge. Le moment est peut-être venu de redé­fi­nir son iden­ti­té afin de res­ti­tuer au prin­cipe de laï­ci­té son sta­tut de bien commun.

La laï­ci­té à la belge est un concept que l’on aime expli­quer aux Fran­çais, qui regardent volon­tiers la laï­ci­té comme un prin­cipe dont ils auraient tant la pater­ni­té que le mono­pole de la défi­ni­tion. La laï­ci­té à la belge, c’est un réseau d’organisations laïques, c’est-à-dire d’organisations qui défendent une concep­tion de vie huma­niste sans se réfé­rer à une quel­conque trans­cen­dance, et dont le Centre d’action laïque, qui célèbre cette année le cin­quan­tième anni­ver­saire, consti­tue le fer de lance du côté fran­co­phone. Carac­té­ris­tique infi­ni­ment sur­pre­nante pour nos voi­sins fran­çais, nos ins­ti­tu­tions laïques sont recon­nues et finan­cées par les pou­voirs publics, au même titre que les orga­ni­sa­tions reli­gieuses. Les délé­gués laïques béné­fi­cient d’un trai­te­ment payé par le SPF Jus­tice, comme les ministres des cultes, et l’assistance morale laïque est orga­ni­sée par des éta­blis­se­ments publics qui sont finan­cés par les pro­vinces et par la Région de Bruxelles-Capi­tale1.

Comment expliquer cette particularité ?

La vie poli­tique belge a long­temps été domi­née par la ques­tion phi­lo­so­phique. La bour­geoi­sie du début du XIXe siècle, celle qui avait fait la révo­lu­tion belge de 1830, était déjà tra­ver­sée par une ligne de frac­ture entre catho­liques et anti­clé­ri­caux. Ces der­niers allaient bien­tôt se réunir au sein du Par­ti libé­ral, pre­mier par­ti poli­tique, créé en 1846 avec un pro­gramme de laï­ci­sa­tion des ins­ti­tu­tions. Car, si la Consti­tu­tion adop­tée par le Congrès natio­nal en 1831 avait bien éta­bli une forme de sépa­ra­tion de l’Église et de l’État, elle avait conser­vé le finan­ce­ment public des cultes. À côté des moyens impor­tants mis à sa dis­po­si­tion, l’Église béné­fi­ciait éga­le­ment d’une posi­tion socié­tale domi­nante, d’importants relais poli­tiques et d’une oreille atten­tive au Palais royal ; elle avait déve­lop­pé un puis­sant réseau d’écoles. La puis­sance de l’Église ren­for­ça le mou­ve­ment anti­clé­ri­cal, pré­sent notam­ment au sein des loges maçon­niques en plein déve­lop­pe­ment et à l’université libre, fon­dée à Bruxelles en 1834. Ce cou­rant anti­clé­ri­cal engen­dra en outre un réseau d’institutions laïques, visant à éman­ci­per le citoyen de la tutelle de l’Église, notam­ment en lui per­met­tant de s’instruire hors de son giron. À la fin du XIXe siècle, la laï­ci­té est un pro­jet poli­tique fort, en Bel­gique comme dans la France de la Troi­sième Répu­blique. Tou­te­fois, en Bel­gique, l’État laïque sera éphé­mère (1878 – 1884), Pierre Van Hum­beeck2 n’aura pas la pos­té­ri­té de Jules Fer­ry, et il n’y aura jamais de loi de 19053 pour venir mettre fin au finan­ce­ment public des cultes.

N’atteignant pas ses objec­tifs, le mou­ve­ment laïque res­te­ra mobi­li­sé dans une Bel­gique où le Par­ti catho­lique (qui devien­dra le Par­ti social-chré­tien en 1945) demeure une force poli­tique inévi­table, tan­dis que l’opinion anti­clé­ri­cale sera désor­mais frac­tu­rée entre une aile gauche incar­née par le Par­ti ouvrier belge (POB) et une aile droite incar­née par le Par­ti libé­ral. Le cli­vage phi­lo­so­phique per­dant de son acui­té au pro­fit de la ques­tion sociale d’abord, du conflit lin­guis­tique et de la réforme de l’État ensuite, le temps du com­pro­mis vien­dra, enta­mé avec le Pacte sco­laire en 1958. Le régime belge des cultes demeu­re­ra inchan­gé, à l’exception de la régio­na­li­sa­tion de cer­taines com­pé­tences en 2002. S’il n’a pas chan­gé depuis 1831, c’est en par­tie en rai­son d’un rap­port de force défa­vo­rable au mou­ve­ment laïque : entre 1884 et 1914, la Bel­gique sera gou­ver­née par des cabi­nets catho­liques homo­gènes et, après l’introduction du suf­frage uni­ver­sel en 1919, son effet com­bi­né à celui de la repré­sen­ta­tion pro­por­tion­nelle main­tien­dra un par­ti catho­lique (puis social-chré­tien), quoiqu’affaibli, au centre du jeu poli­tique. Mais c’est éga­le­ment parce que la Consti­tu­tion de 1831 avait déjà éloi­gné l’Église de l’État, contrai­re­ment à la situa­tion de la France concor­da­taire : « La Consti­tu­tion belge a fait ces­ser cette confu­sion [de l’Église et de l’État] en inter­di­sant à l’État, par son article 16, de s’immiscer dans les ques­tions qui touchent au dogme et à la dis­ci­pline de l’Église, et en décla­rant, par son article 25, que tous les pou­voirs émanent de la Nation et sont par consé­quent laïques », obser­vait un juriste libé­ral en 18844.

Ne connais­sant pas d’aboutissement de leurs reven­di­ca­tions au niveau poli­tique, les mou­ve­ments laïques allaient res­ter mobi­li­sés tout au long du XXe siècle.

Une double émancipation en voie d’achèvement ?

His­to­ri­que­ment, la laï­ci­té est certes un mou­ve­ment d’émancipation de l’État vis-à-vis de l’Église, mais aus­si de l’individu vis-à-vis de la reli­gion. Quand, en mars 1969, le Centre d’action laïque est créé par une dou­zaine d’associations laïques pour fédé­rer leur action et consti­tuer un inter­lo­cu­teur fran­co­phone unique vis-à-vis des pou­voirs publics, para­doxa­le­ment, ce double objec­tif de laï­ci­té paraît en voie d’être atteint. L’année pré­cé­dente a consti­tué à cet égard un tour­nant : d’une part, l’affaire de Lou­vain a peut-être vu pour la der­nière fois les évêques jouer un rôle impor­tant sur la scène poli­tique. D’autre part, pour les catho­liques, la publi­ca­tion, le 25 juillet 1968, de l’encyclique Huma­nae Vitae, condam­nant la contra­cep­tion, signale la rup­ture entre le peuple de Dieu et Rome. Les cin­quante années qui vont suivre ver­ront l’approfondissement de ces ten­dances : la sécu­la­ri­sa­tion s’accompagne d’une forte baisse de la fré­quen­ta­tion des églises et du nombre de voca­tions à la prê­trise, la perte de vitesse de la démo­cra­tie chré­tienne finit par en empor­ter même le nom, côté fran­co­phone, avec la trans­for­ma­tion du PSC en CDH en 2002, tan­dis que la vie poli­tique se tient désor­mais plus à l’écart des mani­fes­ta­tions reli­gieuses telles que les Te Deum. Les orga­ni­sa­tions consti­tu­tives de ce monde catho­lique, autre­fois puis­sant pilier de la socié­té belge, se réfèrent doré­na­vant plus volon­tiers à un mes­sage évan­gé­lique ou à l’exemple du Christ qu’aux direc­tives de l’Église de Rome, quand elles n’abandonnent pas pure­ment et sim­ple­ment toute réfé­rence à leur matrice religieuse.

Le CAL se déve­loppe, fédère plus lar­ge­ment au sein du monde laïque fran­co­phone et occupe le ter­rain via la créa­tion de régio­nales. Modi­fiés en 1999, ses sta­tuts pro­posent une double défi­ni­tion de la laï­ci­té cor­res­pon­dant à cette double éman­ci­pa­tion, de la socié­té tout entière comme de l’individu.

« Par laï­ci­té, il faut entendre, d’une part, la volon­té de construire une socié­té juste, pro­gres­siste et fra­ter­nelle, dotée d’institutions publiques impar­tiales […] et consi­dé­rant que les options confes­sion­nelles ou non confes­sion­nelles relèvent exclu­si­ve­ment de la sphère pri­vée des per­sonnes. Et, d’autre part, l’élaboration per­son­nelle d’une concep­tion de vie qui se fonde sur l’expérience humaine, à l’exclusion de toute réfé­rence confes­sion­nelle, dog­ma­tique ou sur­na­tu­relle, qui implique l’adhésion aux valeurs du libre exa­men, d’émancipation à l’égard de toute forme de condi­tion­ne­ment et aux impé­ra­tifs de citoyen­ne­té et de jus­tice5. »

Une reconnaissance singulière

Non­obs­tant la pour­suite de ce double objec­tif, c’est bien en tant qu’organisations phi­lo­so­phiques non confes­sion­nelles offrant une assis­tance morale — et non comme porte-dra­peau de l’approfondissement de la sépa­ra­tion de l’Église et de l’État — que la laï­ci­té dite orga­ni­sée va être recon­nue et finan­cée par l’État6. On ne revien­dra pas ici davan­tage sur les débats sus­ci­tés par cette recon­nais­sance jugée inop­por­tune par cer­tains qui esti­maient que la laï­ci­té, prin­cipe poli­tique appli­cable à toute la socié­té, ne pou­vait pas être réduite à la déno­mi­na­tion d’une de ses com­po­santes, consi­dé­rée comme un groupe incar­nant une phi­lo­so­phie par­ti­cu­lière. Il n’en reste pas moins qu’en fran­chis­sant cette étape, les orga­ni­sa­tions laïques se sont défi­nies comme des orga­ni­sa­tions visant d’avantage l’épanouissement de l’individu (plan phi­lo­so­phique), que la réforme de la socié­té dans sa glo­ba­li­té (plan poli­tique). En outre, en tant que béné­fi­ciaires du finan­ce­ment public, elles se sont pla­cées dans une posi­tion qui rend mal­ai­sée la pour­suite d’un objec­tif d’approfondissement de la sépa­ra­tion de l’Église et de l’État qui ris­que­rait de mettre à mal leurs finances.

Néan­moins, en 2016, le CAL a opté pour une modi­fi­ca­tion de ses sta­tuts qui pro­posent désor­mais un recen­trage sur la dimen­sion col­lec­tive de la démarche laïque : « Le CAL a pour but de défendre et de pro­mou­voir la laï­ci­té. La laï­ci­té est le prin­cipe huma­niste qui fonde le régime des liber­tés et des droits humains sur l’impartialité du pou­voir civil démo­cra­tique déga­gé de toute ingé­rence reli­gieuse. Il oblige l’État de droit à assu­rer l’égalité, la soli­da­ri­té et l’émancipation des citoyens par la dif­fu­sion des savoirs et l’exercice du libre exa­men. » Si la défi­ni­tion de la laï­ci­té est la bien­ve­nue, il n’est pas cer­tain que réduire le but du CAL à la défense et à la pro­mo­tion de celle-ci soit véri­ta­ble­ment en phase avec ce que l’organisation est deve­nue : une com­po­sante du plu­ra­lisme de la socié­té belge, qui ras­semble les huma­nistes athées et agnos­tiques, face à des orga­ni­sa­tions convic­tion­nelles qui ras­semblent cha­cune des croyants issus d’une tra­di­tion reli­gieuse spécifique.

Une confusion dommageable

Depuis plu­sieurs années, on reparle de l’opportunité d’inscrire le prin­cipe de laï­ci­té dans la Consti­tu­tion, soit dans le texte lui-même, soit dans un pré­am­bule. Selon ses pro­mo­teurs, cette ins­crip­tion a pour objec­tifs prin­ci­paux un appro­fon­dis­se­ment du prin­cipe de sépa­ra­tion de l’Église et de l’État, dont la for­mu­la­tion actuelle peut paraitre ambigüe en ce qu’elle met davan­tage l’Église à l’abri des ingé­rences de l’État que l’inverse7, et la garan­tie de la pri­mau­té de la loi civile sur les pres­crits reli­gieux, en toutes cir­cons­tances. Bref, cer­tains sou­haitent que la Bel­gique emboite le pas à la France en adop­tant la laï­ci­té par­mi les prin­cipes de notre démo­cra­tie — sans tou­te­fois que les consé­quences de cette démarche soient abso­lu­ment claires, notam­ment en termes d’impact sur le finan­ce­ment public des orga­ni­sa­tions convic­tion­nelles ou sur la sub­si­dia­tion de l’enseignement confes­sion­nel. En marge de la recherche de la large majo­ri­té poli­tique néces­saire pour modi­fier la Consti­tu­tion, il existe un obs­tacle à consi­dé­rer préa­la­ble­ment : la poly­sé­mie du terme laï­ci­té en Bel­gique. Il paraît dif­fi­cile d’inscrire par­mi nos prin­cipes consti­tu­tion­nels la laï­ci­té alors que celle-ci désigne éga­le­ment la laï­ci­té orga­ni­sée, c’est-à-dire des orga­ni­sa­tions qui ras­semblent des citoyens athées ou agnos­tiques réunis par une même concep­tion de vie sous le sceau d’un huma­nisme sans réfé­rence à une quel­conque transcendance…

Le retour des Libres Penseurs ?

Peut-être l’organisation de la laï­ci­té en Flandre peut-elle four­nir une source d’inspiration afin de cla­ri­fier les concepts du côté fran­co­phone. En Flandre, le mot laï­ci­teit est d’apparition récente et demeure peu usi­té. Dès 1951, c’est l’Humanistisch Ver­bond qui s’y est don­né pour objec­tif de défendre un idéal de vie laïque. L’équivalent néer­lan­do­phone du CAL, aujourd’hui deMens.nu, est fon­dé en 1971 sous le nom de Unie Vri­j­zin­nige Vere­ni­gin­gen. Quant au Conseil cen­tral laïque, organe repré­sen­ta­tif fédé­ral des orga­ni­sa­tions laïques face aux pou­voirs publics, il se dénomme en néer­lan­dais Cen­trale vri­j­zin­nige raad. Les orga­ni­sa­tions laïques fran­co­phones auraient sans doute le plus grand inté­rêt à chan­ger de nom afin de redon­ner à la laï­ci­té, au XXIe siècle, sa force éman­ci­pa­trice en tant que prin­cipe poli­tique et fédé­ra­teur tant pour des croyants que pour des non-croyants. Trop sou­vent, en Bel­gique, les laïques sont confon­dus avec des athées, ce qui consti­tue évi­dem­ment un obs­tacle à l’adhésion des croyants à la laï­ci­té. L’héritage his­to­rique du com­bat laïque est impor­tant, mais il est un autre ancrage his­to­rique qui peut être convo­qué : la Pen­sée libre. On peut ici rap­pe­ler, une fois encore, les mots d’Henri Poin­ca­ré : « La pen­sée ne doit jamais se sou­mettre, ni à un dogme, ni à un par­ti, ni à une pas­sion, ni à un inté­rêt, ni à une idée pré­con­çue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se sou­mettre, ce serait ces­ser d’être8 ». N’est-ce pas là le com­mun déno­mi­na­teur de ceux et celles qui se réunissent aujourd’hui sous le flam­beau du libre exa­men ? Ne s’agit-il pas là d’un concept plus large que celui de la laï­ci­té, et apte à consti­tuer le nou­veau socle sur lequel l’humanisme laïque pour­rait conti­nuer à se développer ?

  1. À l’instar des éta­blis­se­ments publics en charge des inté­rêts maté­riels des com­mu­nau­tés isla­miques et chré­tiennes ortho­doxes. L’islam et l’orthodoxie par­tagent, en effet, avec la laï­ci­té la par­ti­cu­la­ri­té d’être orga­ni­sés et finan­cés au niveau pro­vin­cial, tan­dis que les autres cultes recon­nus res­tent orga­ni­sés et finan­cés au niveau communal.
  2. Pierre van Hum­beeck (1829 – 1890), pre­mier ministre de l’Instruction publique en Bel­gique, a lais­sé son nom à la loi du 10 juin 1879 laï­ci­sant l’instruction. Cette légis­la­tion fut tou­te­fois de courte appli­ca­tion puisqu’en 1884, la loi Jacobs dépouilla l’État de son mono­pole scolaire.
  3. La loi de sépa­ra­tion des Églises et de l’État du 9 décembre 1905 mit fin au finan­ce­ment public des cultes concor­da­taires en France. C’est l’acte fon­da­teur de la laï­ci­té répu­bli­caine, dont le prin­cipe serait ins­crit dans la Consti­tu­tion fran­çaise en 1946.
  4. Giron A., Le droit public de la Bel­gique, Bruxelles, 1884, p. 90.
  5. Sta­tuts du CAL de 1999 à 2016, cités dans C. Säges­ser et J.-F. Hus­son, « La recon­nais­sance et le finan­ce­ment de la laï­ci­té (I)», Cour­rier heb­do­ma­daire du Crisp n° 1756, 2002, p. 18.
  6. Cette recon­nais­sance connait deux étapes déci­sives : la modi­fi­ca­tion consti­tu­tion­nelle de 1993 qui per­met au bud­get de l’État de prendre en charge les salaires des délé­guées laïques et la loi du 21 juin 2002 (Moni­teur belge, 22 octobre 2002).
  7. Article 21 de la Consti­tu­tion, al. 1 : « L’État n’a le droit d’intervenir ni dans la nomi­na­tion ni dans l’installation des ministres d’un culte quel­conque, ni de défendre à ceux-ci de cor­res­pondre avec leurs supé­rieurs, et de publier leurs actes, sauf, en ce der­nier cas, la res­pon­sa­bi­li­té ordi­naire en matière de presse et de publication ».
  8. Dis­cours d’Henri Poin­ca­ré à l’occasion du 75e anni­ver­saire de l’ULB, 21 novembre 1909.

Caroline Sägesser


Auteur

docteure en histoire, chargée de recherches au sein du secteur sociopolitique du Crisp