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La politique du Grenelle
Un an après la conclusion du processus inédit mis en place par Nicolas Sarkozy, le projet de loi Grenelle 1 a été présenté aux parlementaires par le ministre Jean-Louis Borloo, à la mi-octobre. Pour tous ceux qui avaient participé à ce grand remue-méninges de quelques mois, le temps du bilan et des comptes est arrivé. Dans une atmosphère d’urgence (avec la crise financière en toile de fond), les députés ont adopté en quelques jours le projet de loi, à la quasi-unanimité. Il passera ensuite devant les sénateurs (début 2009), pour enfin devenir une loi-cadre — aux objectifs relativement limités — sur les grands axes d’une politique plus soucieuse de l’environnement. Mais derrière le texte et les propositions, ce Grenelle de l’environnement a secoué de vieilles habitudes politiques françaises. Sur la méthode s’est imposé un exercice de concertation ouvert aux acteurs associatifs, pensé comme une façon de passer outre les partis (dont les Verts). Plus d’un an après son lancement, le Grenelle donne ses premiers fruits : modérés sur le fond des changements qu’il propose, innovants, sur la forme, et surtout étonnants pour ce qui concerne la galaxie écologiste : ceux qui avaient tout à craindre de ce jeu de rôles mêlant associatifs et politiques se sont croisés, retrouvés et parlé… Ils en sont maintenant à proposer ensemble une recomposition de l’écologie politique en France.