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La performance macroéconomique

Abo Numéro 05/6 Mai-Juin 2009 par Christophe Ernaelsteen

mai 2009

En fait de redres­se­ment appré­cié sur ces douze der­nières années, les sta­tis­tiques de crois­sance de la valeur ajou­tée et de dif­fé­ren­tiels de crois­sance pour les sous-périodes (y com­pris la plus récente) met­traient plu­tôt en évi­dence une capa­ci­té wal­lonne à résis­ter aux revers de conjonc­ture. En revanche, l’é­co­no­mie semble peu à même de pro­fi­ter des périodes conjonc­tu­relles plus favo­rables. La décom­po­si­tion des sources clas­siques de la crois­sance éco­no­mique (accu­mu­la­tion des inputs pri­maires, tra­vail et capi­tal, d’une part, et amé­lio­ra­tion de l’ef­fi­cience pro­duc­tive glo­bale, d’autre part) per­met en outre de poin­ter l’ir­ré­gu­la­ri­té et le carac­tère contras­té des résul­tats wal­lons tant en termes de crois­sance de la pro­duc­ti­vi­té qu’en termes d’in­ves­tis­se­ment. La ten­dance au ralen­tis­se­ment pour ces deux indi­ca­teurs (hor­mis en 2006) reste néan­moins inter­pel­lante. Dans l’é­co­no­mie de la connais­sance, l’en­ga­ge­ment dans la recherche et l’in­no­va­tion doit ali­men­ter dura­ble­ment la crois­sance. Quelques indi­ca­teurs d’in­puts tendent à pro­duire une appré­cia­tion de « peut mieux faire ». Cette appré­cia­tion repose sur le constat d’une situa­tion assez conforme à la moyenne en Europe, mais sûre­ment moins favo­rable si l’on rédui­sait la com­pa­rai­son à la moyenne belge. Il faut aus­si tenir compte des efforts wal­lons récents pour sou­te­nir l’innovation.

En fait de redres­se­ment appré­cié sur ces douze der­nières années, les sta­tis­tiques de crois­sance de la valeur ajou­tée et de dif­fé­ren­tiels de crois­sance pour les sous-périodes (y com­pris la plus récente) met­traient plu­tôt en évi­dence une capa­ci­té wal­lonne à résis­ter aux revers de conjonc­ture. En revanche, l’é­co­no­mie semble peu à même de pro­fi­ter des périodes conjonc­tu­relles plus favo­rables. La décom­po­si­tion des sources clas­siques de la crois­sance éco­no­mique (accu­mu­la­tion des inputs pri­maires, tra­vail et capi­tal, d’une part, et amé­lio­ra­tion de l’ef­fi­cience pro­duc­tive glo­bale, d’autre part) per­met en outre de poin­ter l’ir­ré­gu­la­ri­té et le carac­tère contras­té des résul­tats wal­lons tant en termes de crois­sance de la pro­duc­ti­vi­té qu’en termes d’in­ves­tis­se­ment. La ten­dance au ralen­tis­se­ment pour ces deux indi­ca­teurs (hor­mis en 2006) reste néan­moins inter­pel­lante. Dans l’é­co­no­mie de la connais­sance, l’en­ga­ge­ment dans la recherche et l’in­no­va­tion doit ali­men­ter dura­ble­ment la crois­sance. Quelques indi­ca­teurs d’in­puts tendent à pro­duire une appré­cia­tion de « peut mieux faire ». Cette appré­cia­tion repose sur le constat d’une situa­tion assez conforme à la moyenne en Europe, mais sûre­ment moins favo­rable si l’on rédui­sait la com­pa­rai­son à la moyenne belge. Il faut aus­si tenir compte des efforts wal­lons récents pour sou­te­nir l’innovation.

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Christophe Ernaelsteen


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