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La jeunesse entre République islamique et ouverture au monde

Numéro 11 Novembre 2002 par Farhad Khosrokhavar

janvier 2009

Depuis la chute du chah en 1979, de pro­fonds chan­ge­ments culturels
et sociaux ont mar­qué l’I­ran, alors que les inéga­li­tés économiques
se sont accrues. L’is­lam poli­tique et l’i­déo­lo­gie offi­cielle du
régime sont remis en cause par la socié­té ; la sécu­la­ri­sa­tion culturelle
et reli­gieuse, qui se tra­duit par des reven­di­ca­tions de liberté
poli­tique et d’au­to­no­mie indi­vi­duelle — por­tées principalement
par la jeu­nesse, les intel­lec­tuels, les femmes éman­ci­pées -, se
reflète dans la crise de l’É­tat. La scène poli­tique est com­plexe : les
réformes du pré­sident Kha­ta­mi et du gou­ver­ne­ment sont contrecarrées
par la toute-puis­sance de l’aya­tol­lah Kha­me­nei, Guide de la
révo­lu­tion, et des ins­ti­tu­tions qui en dépendent : leur contrôle sur
les struc­tures éco­no­miques, le judi­ciaire, l’ar­mée, la police sont
sans com­mune mesure avec leur impor­tance numé­rique et leur
légi­ti­mi­té sociale. Ces contra­dic­tions internes, poli­tiques et
sociales, empê­che­ront-elles le sta­tu­quo actuel de se maintenir ?