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La jeunesse entre République islamique et ouverture au monde
Depuis la chute du chah en 1979, de profonds changements culturels
et sociaux ont marqué l’Iran, alors que les inégalités économiques
se sont accrues. L’islam politique et l’idéologie officielle du
régime sont remis en cause par la société ; la sécularisation culturelle
et religieuse, qui se traduit par des revendications de liberté
politique et d’autonomie individuelle — portées principalement
par la jeunesse, les intellectuels, les femmes émancipées -, se
reflète dans la crise de l’État. La scène politique est complexe : les
réformes du président Khatami et du gouvernement sont contrecarrées
par la toute-puissance de l’ayatollah Khamenei, Guide de la
révolution, et des institutions qui en dépendent : leur contrôle sur
les structures économiques, le judiciaire, l’armée, la police sont
sans commune mesure avec leur importance numérique et leur
légitimité sociale. Ces contradictions internes, politiques et
sociales, empêcheront-elles le statuquo actuel de se maintenir ?