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La jeunesse des quartiers populaires, une classe sous contrôle permanent
Fin 2018 en France, en plein mouvement des Gilets jaunes et alors que le mouvement lycéen commence à les rejoindre, les adolescent·es sont particulièrement visé·es par la répression policière. Beaucoup sont mis·es en garde-à-vue, plusieurs sont blessé·es et mutilé·es. Le 6 décembre 2018, à Mantes-la-Jolie, plus de cent cinquante adolescent·es ont été mis·es à genoux plusieurs heures, puis filmé·es ainsi, par la police elle-même. Et un policier de s’exclamer : « Voilà une classe qui se tient sage ». Le policier faisait bien sûr référence à la classe d’école. Mais cette classe qu’il a pris plaisir à mettre à genoux de manière humiliante, c’est aussi la classe populaire, celle qui est non blanche et qui vit à la périphérie des métropoles et considérée comme une classe dangereuse.

Fin 2018 en France, en plein mouvement des Gilets jaunes et alors que le mouvement lycéen commence à les rejoindre, les adolescent·es sont particulièrement visé·es par la répression policière. Beaucoup sont mis·es en garde-à-vue, plusieurs sont blessé·es et mutilé·es. Le 6 décembre 2018, à Mantes-la-Jolie, plus de cent cinquante adolescent·es ont été mis·es à genoux plusieurs heures, puis filmé·es ainsi, par la police elle-même. Et un policier de s’exclamer : « Voilà une classe qui se tient sage ». Le policier faisait bien sûr référence à la classe d’école. Mais cette classe qu’il a pris plaisir à mettre à genoux de manière humiliante, c’est aussi la classe populaire, celle qui est non blanche et qui vit à la périphérie des métropoles et considérée comme une classe dangereuse.