Skip to main content
Lancer la vidéo

La jeunesse à ses limites

Abo Numéro 7 Octobre 2023 - jeunesse par Frédéric Personat

octobre 2023

« Les Soulèvements de la Terre » est un collectif militant écologiste fondé en 2021 à la suite des manifestations dans la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes en France. Par des missions d’occupation, de sabotage et de désobéissance civile, il s’oppose aux décisions gouvernementales susceptibles de polluer, détruire et exploiter l’écosystème. « Nous sommes des jeunes révolté·es qui avons grandi avec la catastrophe écologique en fond d’écran et la précarité comme seul horizon » précise l’association sur son site. Tout comme d’autres organisations (Youth for climate par exemple), il semble que ces mouvements soient portés par une certaine jeunesse empreinte d’un mouvement de subversion à l’égard de la société actuelle. Ces mouvements sont parfois qualifiés d’« écoterroristes » par les gouvernements à qui s’adressent leurs revendications. Récemment, le ministre français de l’Intérieur annonce la dissolution de l’organisation au nom de ce principe et de l’« ensauvagement », prônant une menace contre la prospérité. Cette censure s’inscrit dans un discours réactionnaire qui empêche toute contestation d’émerger au profit d’un argumentaire sécuritaire, il protège les ambitions étatiques progressistes d’une subversion portée par la jeunesse.

Dossier

« Les Soulèvements de la Terre » est un collectif militant écologiste fondé en 2021 à la suite des manifestations dans la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes en France. Par des missions d’occupation, de sabotage et de désobéissance civile, il s’oppose aux décisions gouvernementales susceptibles de polluer, détruire et exploiter l’écosystème. « Nous sommes des jeunes révolté·es qui avons grandi avec la catastrophe écologique en fond d’écran et la précarité comme seul horizon » précise l’association sur son site. Tout comme d’autres organisations (Youth for climate par exemple), il semble que ces mouvements soient portés par une certaine jeunesse empreinte d’un mouvement de subversion à l’égard de la société actuelle. Ces mouvements sont parfois qualifiés d’« écoterroristes » par les gouvernements à qui s’adressent leurs revendications. Récemment, le ministre français de l’Intérieur annonce la dissolution de l’organisation au nom de ce principe et de l’« ensauvagement », prônant une menace contre la prospérité. Cette censure s’inscrit dans un discours réactionnaire qui empêche toute contestation d’émerger au profit d’un argumentaire sécuritaire, il protège les ambitions étatiques progressistes d’une subversion portée par la jeunesse.

La suite de cet article est réservée aux membres Premium

Frédéric Personat


Auteur

est médecin assistant en psychiatrie à l’ULB d’inspiration schizoanalytique. Ses réflexions portent sur les interactions entre inconscient collectif et société
La Revue Nouvelle
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.