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La Flandre, son histoire, son identité

Numéro 8 Décembre 2023 - Belgique Flandre histoire par Matthieu Sergier

décembre 2023

La Flandre dis­pose désor­mais d’une his­toire et d’un canon flam­bant neufs. En jan­vier 2023, la chaine publique fla­mande com­men­ça à dif­fu­ser la série docu­men­taire Het verhaal van Vlaan­de­ren . L’histoire de la Flandre s’y trouve expo­sée en dix épi­sodes d’une cin­quan­taine de minutes. Pas la grande his­toire avec un « h » majus­cule. On ne parle pas de « ges­chie­de­nis », mais bien de « verhaal ». Cinq mois plus tard, c’est le Canon van Vlaan­de­ren qui voit le jour sous forme d’un ouvrage assor­ti d’un site internet .

Éditorial

La Flandre dis­pose désor­mais d’une his­toire et d’un canon flam­bant neufs. En jan­vier 2023, la chaine publique fla­mande com­men­ça à dif­fu­ser la série docu­men­taire Het verhaal van Vlaan­de­ren . L’histoire de la Flandre s’y trouve expo­sée en dix épi­sodes d’une cin­quan­taine de minutes. Pas la grande his­toire avec un « h » majus­cule. On ne parle pas de « ges­chie­de­nis », mais bien de « verhaal ». Cinq mois plus tard, c’est le Canon van Vlaan­de­ren qui voit le jour sous forme d’un ouvrage assor­ti d’un site internet .

La Flandre dis­pose désor­mais d’une his­toire et d’un canon flam­bant neufs. En jan­vier 2023, la chaine publique fla­mande com­men­ça à dif­fu­ser la série docu­men­taire Het verhaal van Vlaan­de­ren1. L’histoire de la Flandre s’y trouve expo­sée en dix épi­sodes d’une cin­quan­taine de minutes. Pas la grande his­toire avec un « h » majus­cule. On ne parle pas de « ges­chie­de­nis », mais bien de « verhaal ». Cinq mois plus tard, c’est le Canon van Vlaan­de­ren qui voit le jour sous forme d’un ouvrage2 assor­ti d’un site inter­net3.

S’ils sont indé­pen­dants, l’émission télé­vi­sée et le Canon ont pu béné­fi­cier de géné­reux sub­sides des pou­voirs publics fla­mands et tirent leur légi­ti­mi­té de l’intervention d’experts issus du monde aca­dé­mique. Il n’empêche que des historien·nes notoires ont d’emblée annon­cé ne pas sou­hai­ter par­ti­ci­per à ces pro­jets, qu’iels ont qua­li­fié d’identitaires puisque leur ini­tia­tive émane des auto­ri­tés fla­mandes. Comme l’a sou­li­gné l’historien Bru­no De Wever 4(UGent), in fine, expli­quer l’Histoire ou le Canon de la Flandre revient à confir­mer et jus­ti­fier l’existence même de la nation fla­mande, l’Histoire s’y trouve donc au ser­vice d’un pro­jet iden­ti­taire. Par ailleurs, le pro­jet n’échappe pas au spectre du récit téléo­lo­gique. L’Histoire étant sur­tout faite de contin­gences, il s’agit de racon­ter la Flandre sans la pré­sen­ter comme abou­tis­se­ment d’une chaine logique dont les ori­gines se situent à des mil­liers d’années de notre XXIe siècle5. Les pièges de l’identitarisme et d’une vision trop réduc­trice de l’Histoire se trouvent éga­le­ment sou­li­gnés par les his­to­riens Jo Tol­le­beek (KU Leu­ven), Marc Boone (UGent) et Karel van Nieu­wen­huyse (KU Leu­ven) dans un avis publié en 2021 auprès de l’Académie Royale fla­mande de Bel­gique. Ils y ajoutent une troi­sième grande réserve, d’ordre didac­tique : com­ment garan­tir un ensei­gne­ment qui res­pec­te­ra la com­plexi­té et la poly­pho­nie de l’Histoire6 ?

Ces risques sont réels, sachant que la Flandre est diri­gée par des natio­na­listes de la N-VA tenus à ama­douer leurs par­ti­sans les plus reven­di­ca­teurs, au risque de les voir frap­per à la porte du Vlaams Belang. Le Canon de la Flandre fait d’ailleurs par­tie de l’accord gou­ver­ne­men­tal fla­mand. Il y figure dans un pas­sage plu­tôt pater­na­liste – admet­tons-le –, comme si c’était à l’État de veiller aux connais­sances mini­males de ses citoyens en termes de valeurs et de sym­boles par­ta­gés. Au pas­sage, remar­quons éga­le­ment la men­tion d’un musée sur l’histoire de la Flandre, ain­si que le rôle média­teur attri­bué à la VRT :

Een gedeelde samen­le­ving is maar moge­lijk als onze jonge gene­ra­ties besef­fen van­waar we komen. Het is essen­tieel dat we de Vlaamse iden­ti­teit com­plex­loos kun­nen bele­ven, onder meer via gedeelde sym­bo­len. Tegen die ach­ter­grond vra­gen we aan een groep onaf­han­ke­lijke experts om op weten­schap­pe­lijke basis een Canon van Vlaan­de­ren op te stel­len. Het gaat om een lijst van anker­pun­ten uit onze Vlaamse cultuur, ges­chie­de­nis en weten­schap­pen, die zowel in het onder­wi­js als in het kader van inbur­ge­ring­stra­jec­ten ter onders­teu­ning gebruikt wor­den. We kij­ken ook uit naar een museum dat onze Vlaamse ges­chie­de­nis en cultuur voor het brede publiek onts­luit. Ook de VRT draagt bij aan de Vlaamse iden­ti­teit7. Ben Weyts (N-VA), Vice-minis­tre­pré­sident et Ministre de l’Enseignement est d’emblée tom­bé dans le pan­neau à l’annonce de la paru­tion du Canon. Sur son site inter­net, il a pré­sen­té celui-ci comme l’instrument idéal pour com­prendre quels évè­ne­ments et quelles per­sonnes ont façon­né la Flandre jusqu’à sa forme actuelle (« Welke gebeur­te­nis­sen en per­so­nen heb­ben Vlaan­de­ren gemaakt tot hoe wij het van­daag ken­nen »8). Et lors de la pré­sen­ta­tion offi­cielle du Canon au grand public, il a expri­mé à quel point il était fier des efforts de ses aïeux qui ont ren­du la Flandre pros­père9. Ne pas tom­ber dans le piège téléo­lo­gique, disiez-vous ?

Pour quel résultat ?

La cri­tique sur le docu­men­taire télé­vi­sé a occu­pé les médias durant des mois alors que le site et son ouvrage ont pro­vo­qué moins de remous. Il y a plu­sieurs expli­ca­tions à cela. À com­men­cer par le fait qu’il s’agit d’une série conçue pour le grand public. Même si de nom­breux experts y prennent la parole, le pro­duit final (dont le mon­tage) demeure le résul­tat des choix des pro­duc­teurs et des réa­li­sa­teurs. Pour le Canon, en revanche, les experts étaient aux manœuvres des pré­mices jusqu’à la publi­ca­tion. La série docu­men­taire a éga­le­ment béné­fi­cié de l’effet de nou­veau­té. De ce point de vue, il est donc logique qu’elle ait fait plus de bruit que le Canon, qui n’est paru que quelques mois plus tard.

La contro­verse qui a entou­ré la série trouve aus­si son expli­ca­tion dans la diver­si­té des sub­sides dont elle a béné­fi­cié. Même si esthé­ti­que­ment le résul­tat est sans nul doute à la hau­teur des ren­forts finan­ciers, on peut s’étonner que pas moins de neuf finan­ce­ments éta­tiques dif­fé­rents aient été obte­nus pour por­ter le pro­jet10.

Une autre source de contro­verse est la langue uti­li­sée par le très popu­laire pré­sen­ta­teur Tom Waes lorsque, dans la série, il s’adresse direc­te­ment au spec­ta­teur. Ça n’est pas qu’en « stan­daard­ne­der­lands » que la nou­velle his­toire de la Flandre se pro­page dans le Plat Pays, mais aus­si en « tus­sen­taal »11.Il faut savoir que, dans les échanges de la vie quo­ti­dienne, la toute grande majo­ri­té des Fla­mands ne parle pas le néer­lan­dais tel qu’on l’entend dans les médias. Les Fla­mands s’expriment prin­ci­pa­le­ment dans une varié­té lin­guis­tique située entre le néer­lan­dais stan­dard et les nom­breux dia­lectes encore bien vivants en Flandre. Cette « tus­sen­taal » que laisse entendre Tom Waes sur la télé­vi­sion publique est une langue dont la légi­ti­mi­té dans les dis­cours et médias offi­ciels fait débat au sein des mondes poli­tique et aca­dé­mique12.

Enfin, le der­nier dif­fé­rend concerne les évè­ne­ments choi­sis, le temps et la place qui leur ont été accor­dés et… les oubliés. Mais faut-il s’en éton­ner ? Que choi­sir lorsqu’il s’agit de retra­cer une his­toire qui débute en 38.000 av. J.-C. pour se ter­mi­ner à la char­nière du XXIe siècle ? Tout le monde aura son avis sur ce qui a reçu trop d’attention et sur ce qui a été sous-exploi­té ou pas­sé à la trappe. Et je n’échappe pas à la règle. Pour­quoi par exemple consa­crer un épi­sode entier à la Bataille des Épe­rons d’Or13 et ser­vir au spec­ta­teur un ving­tième siècle d’après-guerre asep­ti­sé, alors qu’il est si riche en faits qui ont nour­ri l’émancipation fla­mande, comme la Ques­tion royale, la scis­sion de la KU Leu­ven, l’établissement de la fron­tière lin­guis­tique ou encore la fédé­ra­li­sa­tion du pays ? Oui, le Belge fran­co­phone (mais aus­si tel­le­ment plus que ça) que je suis l’avoue hum­ble­ment : cette his­toire de la Flandre aurait pu être… un fifre­lin plus natio­na­liste. Car s’il s’agit de ne pas pré­sen­ter l’Histoire comme une suc­ces­sion logique évo­luant irré­mé­dia­ble­ment vers un but déter­mi­né, le natio­na­lisme, en tant que tel, est tel­le­ment consti­tu­tif de l’histoire fla­mande qu’il mérite d’être men­tion­né, ne serait-ce que par le biais d’un méta­com­men­taire cri­tique ou par sa thé­ma­ti­sa­tion. À la décharge de la série, on admet­tra que le soup­çon au sein du monde aca­dé­mique s’est avé­ré d’une ampleur telle que tout sou­bre­saut natio­na­liste s’en est très pro­ba­ble­ment trou­vé étouffé.

Contrai­re­ment à la série docu­men­taire, le Canon a donc été super­vi­sé de A à Z par des aca­dé­miques éta­blis14 et il a récol­té des cri­tiques élo­gieuses jusqu’en Bel­gique fran­co­phone15. Il est com­po­sé de 60 fenêtres thé­ma­tiques qui cha­cune, traitent de deux points d’attention sup­plé­men­taire appe­lés « focus­pun­ten », ce qui per­met de consul­ter au total 180 sujets dif­fé­rents. Le résul­tat est impres­sion­nant. Évi­dem­ment, on peut lui repro­cher de n’être qu’une accu­mu­la­tion de faits plus ou moins iso­lés, et donc de par­ta­ger moins de convi­via­li­té que l’histoire nar­rée par Tom Waes. Mais ce Canon c’est aus­si l’occasion de revi­si­ter, voire de décons­truire, cer­tains mythes bien ancrés dans l’identité cultu­relle fla­mande, comme ceux qui entourent la Grande Guerre et la col­la­bo­ra­tion16. À cela s’ajoute que le Canon met en lumière des faits impor­tants pour la mémoire col­lec­tive et pour­tant oubliés, en ne recu­lant pas devant les pages sombres de l’Histoire. Ain­si, par exemple, le dou­lou­reux épi­sode des raz­zias per­pé­trées le 11 août 1944 par des Alle­mands et des col­la­bo­ra­teurs fla­mands dans le vil­lage de Meen­sel-Kie­ze­gem. L’action a mené à la dépor­ta­tion de 71 habi­tants dont seuls 8 ont sur­vé­cu. Enfin, ce Canon montre à quel point l’Histoire belge est ins­crite dans l’identité fla­mande. On songe bien sûr au pas­sé colo­nial, mais il y a aus­si cette fenêtre consa­crée au Plat Pays de Jacques Brel et qui se concentre sur la culture fran­co­phone en Flandre. Les points d’attention y sont réser­vés à Tyl Ulens­pie­gel et à Emile Verhae­ren. Comme l’indique expli­ci­te­ment le jour­na­liste Bart Eeck­hout : « Een behoor­lijk aan­tal vens­ters zou­den in een Bel­gische variant van de Canon kun­nen. »17.

Qu’en retenir ?

Ne nous voi­lons pas la face. Oui, la série et le Canon s’inscrivent dans un pro­gramme poli­tique que l’on pour­rait qua­li­fier de « natio­na­liste ». À cela s’ajoute qu’on pour­rait par­fois repro­cher à la série un manque de rigueur dis­ci­pli­naire. Faut-il pour autant les reje­ter de fac­to ? Le tol­lé qui a entou­ré les deux pro­jets a très pro­ba­ble­ment eu l’avantage d’édulcorer les ambi­tions idéo­lo­giques que lais­sait craindre l’accord gou­ver­ne­men­tal 2019 – 2024, et par là d’objectiver les récits. Nous dis­po­sons ain­si de deux for­mi­dables outils péda­go­giques – qu’il s’agit évi­dem­ment d’assortir d’autres res­sources – qui, espé­rons-le, contri­bue­ront aus­si à sus­ci­ter des voca­tions pour les matières historiques.

Dans cette pers­pec­tive, osons culti­ver l’espoir d’une plus grande conscience his­to­rique tant au nord qu’au sud du pays, à l’heure ou la glo­ba­li­sa­tion galo­pante nour­rit, chez certain·es, sur­tout l’angoisse de la perte de soi devant l’omniprésence de l’autre. Ins­crite dans une démarche cri­tique, cette conscience his­to­rique vien­drait conso­li­der l’histoire per­son­nelle et col­lec­tive en lieu et place d’un vide iden­ti­taire que le révi­sion­nisme des idéo­lo­gies extré­mistes ne deman­de­rait pas mieux que de combler.

  1. La série peut être vision­née à l’adresse sui­vante : https://www.vrt.be/vrtnu/a‑z/het-verhaal-van-vlaanderen/ (consul­té le 6 juin 2023).
  2. De canon van Vlaan­de­ren in 60 vens­ters, Gent, Bor­ge­rhoff & Lam­be­rigts, 2023.
  3. Le site inter­net se trouve à l’adresse sui­vante : https://www.canonvanvlaanderen.be/(consul­té le 6 juin 2023).
  4. De Pre­ter J., « “Onget­wi­j­feld zul­len som­mi­gen dit pre­pe­da­go­gie noe­men”. Bru­no De Wever en Naï­ma Lafrar­chi  », in : Knack, 25 jan­vier 2023, p. 11.
  5. De Pre­ter J. & Peu­te­man A., « Het verhaal van Vlaan­de­ren : “Wie kris­tische vra­gen stelt, is meteen een ver­zuurde Vla­min­gen­ha­ter”  » , in : Knack, 1 mars 2023. https://www.knack.be/nieuws/geschiedenis/het-verhaal-van-vlaanderen-wie-kritische-vragen-stelt-is-meteen-een-verzuurde-vlamingenhater/ (consul­té le 6 juin 2023).
  6. Tol­le­beek J., Boone M. & van Nieu­wen­huyse K., Een canon van Vlaan­de­ren. Motie­ven en bez­wa­ren, Brus­sel, Konik­lijke Vlaamse Aca­de­mie van Bel­gië voor Weten­schap­pen en Kuns­ten, 2021.
  7. Vlaamse rege­ring. 2019 – 2024. Regee­rak­koord, Depar­te­ment Kan­se­la­rij en Bes­tuur, 2019, p. 17. En ligne : https://publicaties.vlaanderen.be/view-file/31741 (consul­té le 5 juin 2023). Trad : Une socié­té par­ta­gée n’est pos­sible que si nos jeunes géné­ra­tions réa­lisent d’où nous venons. Il est essen­tiel que nous puis­sions vivre l’identité fla­mande sans com­plexe, notam­ment par le biais de sym­boles par­ta­gés. Dans ce contexte, nous deman­dons à un groupe d’experts indé­pen­dants de rédi­ger un Canon de la Flandre sur une base scien­ti­fique. Il s’agira d’une liste de points d’ancrage de notre culture, de notre his­toire et de nos sciences fla­mandes, à uti­li­ser en sou­tien à l’enseignement et dans le contexte des pro­grammes d’intégration. Nous atten­dons éga­le­ment avec impa­tience la créa­tion d’un musée qui ouvri­ra l’histoire et la culture fla­mandes au grand public. La VRT contri­bue éga­le­ment à l’identité fla­mande.
  8. Wyts B. & Jam­bon J., « Daar is hij dan : de Vlaamse Canon ». En ligne : https://www.benweyts.be/nieuws/daar-is-hij-dan-de-vlaamse-canon (consul­té le 5 juin 2023). Trad : Quels évé­ne­ments et quels per­son­nages ont fait de la Flandre ce que nous connais­sons aujourd’hui
  9. Ryck­bosch, Wou­ter, « De canon is een gemiste kans », in : De stan­daard, 13 mai 2023. En ligne : https://www.standaard.be/cnt/dmf20230512_96135622 (consul­té le 5 juin 2023).
  10. Rey­ne­beau M., « Heim­wee naar Vlaan­de­ren », in : De Stan­daard, 31 décembre 2022. https://tinyurl.com/5n8ds36m
  11. Trad : langue informelle.
  12. Voir par exemple, Wal­ter P., « Van “Schip­per naast Mathilde” tot “Het verhaal van Vlaan­de­ren” : het valse debat over tus­sen­taal op de VRT », in : Knack, 19 février 2023. https://www.knack.be/nieuws/belgie/tussentaal-op-de-vrt-het-valse-debat/
  13. Le conte­nu de cet épi­sode a d’ailleurs été contes­té. Voir à ce sujet : « La bataille de Cour­trai (1302) expli­quée sur la VRT ne décons­truit pas tous les mythes », in : Daardaar.be, 25 jan­vier 2023. https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/la-bataille-de-courtrai-1302-expliquee-sur-la-vrt-ne-deconstruit-pas-tous-les-mythes/ (consul­té le 5 juin 2023).
  14. dont Emma­nuel Gerard, his­to­rien belge et pro­fes­seur émé­rite à la Katho­lieke Uni­ver­si­teit Leu­ven et Jan Dumo­lyn pro­fes­seur d’histoire, spé­cia­liste de la période médié­vale, à l’Université de Gand.
  15. Ain­si, Béa­trice Del­vaux ne tarit pas d’éloges devant l’originalité du canon et le débat démo­cra­tique dans le contexte duquel il voit le jour. Elle y voit une excel­lente oppor­tu­ni­té pour la Bel­gique fran­co­phone de mieux connaitre ses voi­sins du Nord. Voir à ce sujet : Del­vaux, Béa­trice, « Ce que le canon nous apprend », in : Le soir, 11 mai 2023. Consul­té le 5 juin 2023.
  16. La page en ques­tion se trouve à l’adresse : https://www.canonvanvlaanderen.be/events/de-ijzertoren/ (consul­tée le 6 juin 2023).
  17. Eeck­hout B., « Wie is er bang van een Vlaamse gemeen­schap ? – Lopende zaken  », in : De mor­gen, 15 mai 2023. Trad : Plu­sieurs fenêtres pour­raient se trou­ver dans une ver­sion belge du Canon.

Matthieu Sergier


Auteur

docteur en langues et littératures modernes, chargé de cours à l’université Saint-Louis-Bruxelles et à l’UCL