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La dette, miroir d’une civilisation
La dette publique est redevenue un sujet prépondérant de l’actualité depuis la crise des dettes souveraines amenée, par voie de dominos, par la crise bancaire de 2008. Il a été à cette occasion brutalement rappelé aux États occidentaux, endettés largement depuis la fin des Trente Glorieuses, qu’une civilisation entière — l’Occident — vit à crédit et voit une partie de son niveau de vie présent financé par les générations futures. C’est depuis lors que l’interrogation de fond sur la nature de la dette dépasse la seule sphère économique ; au travers de la dette, c’est l’enjeu de représentation qu’une civilisation se pose à elle-même qui se déploie.
La dette publique est redevenue un sujet prépondérant de l’actualité depuis la crise des dettes souveraines amenée, par voie de dominos, par la crise bancaire de 2008. Il a été à cette occasion brutalement rappelé aux États occidentaux, endettés largement depuis la fin des Trente Glorieuses, qu’une civilisation entière — l’Occident — vit à crédit et voit une partie de son niveau de vie présent financé par les générations futures. C’est depuis lors que l’interrogation de fond sur la nature de la dette dépasse la seule sphère économique ; au travers de la dette, c’est l’enjeu de représentation qu’une civilisation se pose à elle-même qui se déploie.