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La dette, miroir d’une civilisation

Abo Numéro 8 Août 2014 par François De Smet

août 2014

La dette publique est rede­ve­nue un sujet pré­pon­dé­rant de l’actualité depuis la crise des dettes sou­ve­raines ame­née, par voie de domi­nos, par la crise ban­caire de 2008. Il a été à cette occa­sion bru­ta­le­ment rap­pe­lé aux États occi­den­taux, endet­tés lar­ge­ment depuis la fin des Trente Glo­rieuses, qu’une civi­li­sa­tion entière — l’Occident — vit à cré­dit et voit une par­tie de son niveau de vie pré­sent finan­cé par les géné­ra­tions futures. C’est depuis lors que l’interrogation de fond sur la nature de la dette dépasse la seule sphère éco­no­mique ; au tra­vers de la dette, c’est l’enjeu de repré­sen­ta­tion qu’une civi­li­sa­tion se pose à elle-même qui se déploie.

La dette publique est rede­ve­nue un sujet pré­pon­dé­rant de l’actualité depuis la crise des dettes sou­ve­raines ame­née, par voie de domi­nos, par la crise ban­caire de 2008. Il a été à cette occa­sion bru­ta­le­ment rap­pe­lé aux États occi­den­taux, endet­tés lar­ge­ment depuis la fin des Trente Glo­rieuses, qu’une civi­li­sa­tion entière — l’Occident — vit à cré­dit et voit une par­tie de son niveau de vie pré­sent finan­cé par les géné­ra­tions futures. C’est depuis lors que l’interrogation de fond sur la nature de la dette dépasse la seule sphère éco­no­mique ; au tra­vers de la dette, c’est l’enjeu de repré­sen­ta­tion qu’une civi­li­sa­tion se pose à elle-même qui se déploie.

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François De Smet


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