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La Commission de vérité et de réconciliation au Chili

Numéro 11 Novembre 2003 par Jorge Magasich

novembre 2003

Après le coup d’É­tat qui ren­verse le pré­sident Allende, le Chi­li est gou­ver­né de 1973 à 1989 par le dic­ta­teur Augus­to Pino­chet. Le pays doit alors faire face à des années de répres­sion et de vio­la­tions des droits humains avec une Jus­tice qui, sauf quelques excep­tions, est sou­mise à l’au­to­ri­té mili­taire. Ce sont les mobi­li­sa­tions sociales, de 1983 à 1986 qui per­met­tront la tenue des élec­tions pré­si­den­tielles de 1989. Créée en 1990, la Com­mis­sion de véri­té et de récon­ci­lia­tion est éga­le­ment le fruit des reven­di­ca­tions por­tées par la socié­té civile et plus par­ti­cu­liè­re­ment les asso­cia­tions des vic­times et de leurs proches. Si la Com­mis­sion natio­nale de véri­té et de récon­ci­lia­tion a fait la clar­té sur les cir­cons­tances des assas­si­nats, répon­dant ain­si à une exi­gence de la popu­la­tion chi­lienne, il n’en reste pas moins que ses com­pé­tences ont été limi­tées et ses conclu­sions pas tou­jours bien accueillies… L’a­bro­ga­tion de la loi d’am­nis­tie impo­sée sous la dic­ta­ture conti­nue à être une des reven­di­ca­tions des mou­ve­ments des droits humains.