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La Commission de vérité et de réconciliation au Chili
Après le coup d’État qui renverse le président Allende, le Chili est gouverné de 1973 à 1989 par le dictateur Augusto Pinochet. Le pays doit alors faire face à des années de répression et de violations des droits humains avec une Justice qui, sauf quelques exceptions, est soumise à l’autorité militaire. Ce sont les mobilisations sociales, de 1983 à 1986 qui permettront la tenue des élections présidentielles de 1989. Créée en 1990, la Commission de vérité et de réconciliation est également le fruit des revendications portées par la société civile et plus particulièrement les associations des victimes et de leurs proches. Si la Commission nationale de vérité et de réconciliation a fait la clarté sur les circonstances des assassinats, répondant ainsi à une exigence de la population chilienne, il n’en reste pas moins que ses compétences ont été limitées et ses conclusions pas toujours bien accueillies… L’abrogation de la loi d’amnistie imposée sous la dictature continue à être une des revendications des mouvements des droits humains.