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L’indifférence politique
Les élections de mai 2019, en Belgique, ont produit des résultats important pour le futur politique du pays : un taux d’abstention fort élevé, mais inégalement réparti, érosion très sensible du poids des partis traditionnels, affirmation non équivoque d’un nationalisme droitier en Flandre, poussée — éphémère ? — d’une extrême gauche protestataire à Bruxelles et en Wallonie. Ces mouvements paradoxaux sont-ils les signes d’un système politique qui s’épuise ou qui peine à représenter les tendances profondes d’une société qui se cherche ? Sont-ils un démenti pratique, mais difficile à gérer, des thèses qui affirmaient que l’indifférence domine dorénavant la relation de nos contemporains à la vie politique ?
Les élections de mai 2019, en Belgique, ont produit des résultats important pour le futur politique du pays : un taux d’abstention fort élevé, mais inégalement réparti, érosion très sensible du poids des partis traditionnels, affirmation non équivoque d’un nationalisme droitier en Flandre, poussée — éphémère ? — d’une extrême gauche protestataire à Bruxelles et en Wallonie. Ces mouvements paradoxaux sont-ils les signes d’un système politique qui s’épuise ou qui peine à représenter les tendances profondes d’une société qui se cherche ? Sont-ils un démenti pratique, mais difficile à gérer, des thèses qui affirmaient que l’indifférence domine dorénavant la relation de nos contemporains à la vie politique ?