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L’exemple du Guatemala

Numéro 11 Novembre 2003 par Karen Bähr Caballero

novembre 2003

La guerre civile qu’a connue le Gua­te­ma­la a duré plus de trente ans et a eu pour ori­gine les pro­fondes inéga­li­tés sociales et le racisme his­to­ri­que­ment ancré dans cette socié­té cen­tra­mé­ri­caine. Exer­cée par un État dic­ta­to­rial, la vio­lence géné­ra­li­sée a cau­sé la mort de près de cent-mille per­sonnes et la dis­pa­ri­tion de qua­rante-mille autres. Mal­gré les accords de paix signés en 1996, le pays connait encore aujourd’­hui l’im­pu­ni­té, la vio­lence poli­tique et la cor­rup­tion. La pau­vre­té qui affecte près de 70 % de la popu­la­tion ne fait qu’ac­croitre le malaise social. La loi d’am­nis­tie, négo­ciée entre des acteurs ne repré­sen­tant pas toutes les expres­sions poli­tiques du pays, ne recon­nait pas la res­pon­sa­bi­li­té des acteurs au pou­voir dans les vio­la­tions des droits humains. Dans ce contexte, quelle récon­ci­lia­tion natio­nale envisager ?