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L’exemple du Guatemala
La guerre civile qu’a connue le Guatemala a duré plus de trente ans et a eu pour origine les profondes inégalités sociales et le racisme historiquement ancré dans cette société centraméricaine. Exercée par un État dictatorial, la violence généralisée a causé la mort de près de cent-mille personnes et la disparition de quarante-mille autres. Malgré les accords de paix signés en 1996, le pays connait encore aujourd’hui l’impunité, la violence politique et la corruption. La pauvreté qui affecte près de 70 % de la population ne fait qu’accroitre le malaise social. La loi d’amnistie, négociée entre des acteurs ne représentant pas toutes les expressions politiques du pays, ne reconnait pas la responsabilité des acteurs au pouvoir dans les violations des droits humains. Dans ce contexte, quelle réconciliation nationale envisager ?