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L’économie sous le poids de logiques “politiques”
La République islamique a porté à leur paroxysme les difficultés
déjà présentes antérieurement d’une économie rentière, dont les
bons résultats économiques sont tributaires de l’augmentation des
prix du pétrole. À cela s’ajoute une inflation forte, résultat d’une
politique clientéliste de redistribution des ressources destinée à
favoriser l’adhésion des couches de la population qui soutiennent le
régime, mais qui, en revanche, a creusé les inégalités économiques.
En dépit d’investissements dans les structures de base et
dans l’éducation, qui ont, jusqu’à présent, permis d’éviter l’explosion
sociale et politique, le taux de chômage important, dû à une
croissance démographique forte, qui touche principalement les
jeunes, constitue une source de tensions supplémentaires. Dans
une société qui s’est réellement modernisée alors que le système
économique, lui, s’est fragilisé, les réformes nécessaires, auxquelles
s’opposent les conservateurs et même certains réformateurs,
sont difficiles à mettre en oeuvre car la moindre erreur pourrait
conduire à une crise économique et politique grave… Dans ce
contexte instable, l’isolement que les États-Unis font subir au pays
comporte de nombreux risques.