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L’Art, une exception démocratique ?

Numéro 07/8 Juillet-Août 2001 par Théo Hachez

juillet 2016

Le gou­ver­ne­ment de la Com­mu­nau­té fran­çaise s’ap­prête à mettre fin à un délire juri­di­co-admi­nis­tra­tif vieux de près de trente ans, celui de l’or­ga­ni­sa­tion et du finan­ce­ment de l’en­sei­gne­ment supé­rieur artis­tique. De cela, tout le monde (y com­pris les quelques six-mille étu­diants concer­nés) ne peut que se réjouir : on va cer­tai­ne­ment vers plus de trans­pa­rence et de clar­té pour tous. Plus d’é­ga­li­té ? C’est à voir, car l’am­bi­tion de la ministre se limite à poser un ver­nis légal sur des dis­pa­ri­tés actuelles. En tout cas, la pré­ca­ri­té du finan­ce­ment et sur­tout celle d’en­sei­gnants arri­vant au sein de la pen­sion sans voir été nom­més devraient bien­tôt appar­te­nir au pas­sé. Et le pacte sco­laire, après cin­quante ans de bons et loyaux ser­vices par­tout ailleurs, devrait enfin s’ap­pli­quer dans un sec­teur où — para­doxe — les pou­voirs orga­ni­sa­teurs de l’en­sei­gne­ment offi­ciel (y com­pris la Com­mu­nau­té fran­çaise elle-même) se sont mis en marge de leur propre légalité.