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L’anomalie : trois droites et aucune gauche ?
La complexité du cas italien échappe souvent à l’observateur
étranger. La surprise face au mouvement des intellectuels, et au
réveil social qui est observable au moins depuis les journées du G8
à Gênes, s’accompagne de la surprise à l’égard d’une droite berlusconienne,
politiquement mais aussi culturellement hégémonique
et qui, en dépit des moqueries de ces mêmes intellectuels,
semble recevoir une approbation grandissante. Les éléments
caractéristiques de la situation actuelle sont : une droite de gouvernement
forte, aux positions quelquefois déconcertantes, souvent
durement critiquées y compris par les médias étrangers, mais
qui jouit toutefois d’un soutien populaire stable et apparemment
sans alternative ; une opposition politique faible, en chute vertigineuse
de confiance, si pas d’approbation, incapable d’élaborer une
autre politique, et comme écrasée par la puissance de l’adversaire ;
et, en même temps, le développement actuel d’une opposition
sociale vive et déterminée.
