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Japon : politique migratoire et pénurie de main‑d’œuvre

Numéro 4 – 2020 - immigration Japon pénurie politique migratoire par Mohamed Chourak

juin 2020

Le Premier ministre Abe a réussi son pari en matière de politique migratoire en permettant, malgré les résistances de ses pairs au sein du PLD et celles d’une partie de ses compatriotes, l’ouverture de la troisième économie mondiale à l’immigration internationale. Cependant l’arrivée à la mi-janvier 2020 de la pandémie de coronavirus sur l’archipel en provenance de la ville de Wuhan en Chine a sérieusement remis en cause les efforts d’Abe. D’autant que les données statistiques publiées récemment sur l’économie nationale sont franchement mauvaises. Le PNB du Japon a reculé de plus de 7% au cours du trimestre écoulé et l’économie est techniquement en récession (deux trimestres successifs négatifs). Ainsi, les raisons qui ont justifié en partie le recours aux immigrés, notamment la baisse du taux de chômage[efn_note]En fait, le taux de chômage s’est inversé en passant de 2,2% depuis fin 2018 à 2,4% en mars 2020.[/efn_note], ne sont plus tenables et le plan d’Abe, actuellement suspendu de facto, en raison de la fermeture de ses frontières internationales, n’atteindra probablement pas ses objectifs d’ici 2025, comme c’était prévu.

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Le Premier ministre Abe est coincé entre, d’une part, la pression grandissante des secteurs et des industries très touchés par la pénurie de la main‑d’œuvre et, d’autre part, la réticence de la frange politique conservatrice de son parti et surtout l’appréhension face à l’immigration d’un large segment de la société nipponne. D’autant que les mesures politiques prises et les efforts ne semblent pas produire les effets escomptés ou plutôt ils n’ont pas réussi à endiguer cette pression.

Les facteurs extérieurs, en l’occurrence les problèmes posés par l’afflux d’immigrés et de réfugiés en Europe ces dernières années, dont les médias d’information rendent compte quotidiennement, ont conforté, dans une certaine mesure, la position de ceux qui refusent les immigrés et limitent la marge de manœuvre du gouvernement. Et la solution trouvée naguère dans la « backdoor immigration policy » ou d’autres subterfuges politiques afin de permettre l’entrée des immigrés ne semble plus suffire face à la forte pénurie.

En septembre 2018, le ratio des personnes en recherche d’emploi par rapport aux postes disponibles a atteint 1,64, autrement dit il y avait cent-soixante-quatre emplois pour cent demandes seulement, c’est le niveau le plus élevé jamais enregistré depuis les olympiades de Tokyo en 19641. Ces chiffres se traduisent par un taux de chômage de 2,2%, frôlant presque le plein-emploi. Parallèlement, le rapport économique gouvernemental mensuel de janvier 2019 indique que l’économie du pays a enregistré sa plus longue phase de reprise depuis la guerre en marquant son septante-quatrième mois de croissance consécutif.

Entre bonnes performances économiques et avalanche d’études et de projections2 alarmantes sur le futur démographique du pays avec une forte baisse prévisible de la population nipponne, le Premier ministre conservateur Abe a dû se résigner à renverser la politique migratoire et à ouvrir, pour la première fois, le Japon aux travailleurs immigrés à partir d’avril 2019. Cette décision a surpris toute la classe politique autour de lui, d’autant qu’elle venait d’un responsable qui jusque-là évitait même de prononcer le mot immigration ou « imin » en japonais.

Rapidement, sans trop de détails sur le plan proposé et en dépit d’une forte résistance de l’opposition, la loi a été votée au début de décembre 2018, ouvrant le pays à plus de 345.000 immigrés d’ici 2025 en provenance principalement des pays voisins3.

Pour « rendre au Japon sa grandeur4 », Abe n’a pas hésité à faire taire ceux qui s’opposaient à lui au sein du PLD et à briser certains tabous politiques et sociaux. Ainsi va-t-il décider, entre autres, de mettre fin à l’attitude passive suivie jusque-là dans le domaine démographique et à la baisse de la population qui s’aggrave d’année en année. Cependant pour faire passer son plan auprès du public sans trop d’éclat, le Premier ministre continue d’affirmer, urbi et orbi, que son initiative n’est pas une politique d’immigration, sous-entendu que les nouveaux arrivés ne vont pas s’installer de manière définitive. Ce discours plutôt destiné à la population nippone s’insère bien dans sa conduite pragmatique et sa volonté de mettre fin à des années de résistance à l’ouverture à l’immigration de la troisième économie du monde en pleine expansion. Bien évidemment, la conjonction de la pénurie de main‑d’œuvre et le vieillissement rapide de la population qui s’est accentué ces dernières années, pénalisant lourdement la population active jeune, d’une part, et les fortes pressions des organisations patronales étouffées par la carence du marché de l’emploi, d’autre part, ont poussé le gouvernement Abe à agir et à envisager l’ouverture du pays.

Dans un premier temps, on va inciter les entreprises à développer la robotisation et l’intelligence artificielle dans l’industrie et les services. Puis, à partir de 2013, dans le cadre de son plan « Abenomix »5, Abe va encourager l’augmentation du taux de fécondité par femme6 tout en poussant la gent féminine et les personnes âgées à intégrer le marché du travail. Il est à noter que faire appel à l’immigration ne fait pas partie de cet ambitieux plan de réforme.

Les experts et les Nations unies, à travers ses différents rapports, ont à maintes reprises attiré l’attention sur la situation démographique du pays avec une entrée inexorable dans « l’hiver démographique », notait Jean-François Dumont7, et les conséquences considérables de la non-action de l’État sur le futur socioéconomique du pays. Aveuglés par leur succès économique formidable et/ou prisonniers de leur nécessité d’homogénéité ethnique et culturelle, fort douteuse8, les décideurs nippons ont eu tendance à se cantonner dans « une attitude passive et égoïste face à ce problème crucial », devait noter l’ancien ambassadeur britannique au Japon M. Hugh Cortazi9. À cause de cette perception fort ancrée et bien intériorisée, les Japonais demeurent très prudents à ouvrir leur pays aux travailleurs étrangers et restent réticents au « brassage » racial. Cette attitude est bien entendu renforcée par la situation des réfugiés et des immigrés en Europe.

Cependant d’aucuns se demandent si à force de se focaliser sur un nationalisme justifié par une protection de la cohésion sociale et une défense de la sécurité publique, ne risque-t-on pas d’aliéner les facteurs économiques, objectifs qui sont à la base du développement économique et du bienêtre social ? D’autant que le système international multilatéral et ouvert que prône Abe sur le plan des échanges mondiaux, en tant que leadeur de facto du monde libre10, ne peut qu’être une entrave par ce genre de réflexes nationalistes et protectionnistes.

Il faut se rappeler qu’Abe s’est fait le grand avocat de l’Accord de partenariat transpacifique (ou TPP) et qu’«il a pris le leadeurship du TPP à onze (membres)11 », après le retrait américain, justement pour combattre les tendances « nationalistes » apparues dans le système international et exacerbées par les actions du président Trump et son slogan « America First ».

Les autres chantiers d’Abe

Loin de l’image effacée à laquelle nous ont habitués les dirigeants nippons, le Premier ministre Abe est au contraire très actif sur le plan de la politique internationale. Naguère coincés par les intrigues internes de leur parti, les politiciens japonais du PLD se tournaient délibérément vers la politique intérieure pour assurer leur maintien au pouvoir. Cependant avec Abe, qui a su prendre l’ascendant sur son parti, la situation a changé et la politique étrangère fait maintenant partie des cartes qu’il utilise pour embellir son image à l’intérieur du pays.

Ayant bien tiré les leçons de l’échec de sa première administration de 2007, Abe mène, depuis son retour au pouvoir en 2012, des politiques limitées et plus ciblées avec des objectifs clairs et faciles à comprendre et à faire passer auprès du public12. À cet égard, il a inauguré une politique de proximité sur le plan personnel fort soignée grâce notamment aux réseaux sociaux et aux médias. Tout le monde se rappelle l’éclatante entrée du Premier ministre, généralement décrit comme quelqu’un de terne et arrogant aussi, déguisé en Super Mario pour recevoir, de la part du Brésil, la flamme olympique pour les olympiades de 2020 à Tokyo (maintenant reportées à 2021 à cause du Covid-19). Cela lui a valu de nombreux commentaires élogieux sur les réseaux sociaux.

Sur le plan économique, il prône une stratégie très volontariste centrée sur ce qu’il appelle « trois flèches », un ensemble de mesures économiques (Abenomics), pour endiguer la déflation. Et en matière de relations internationales, le Premier ministre a sillonné les capitales du monde, ce qui fait de lui le chef du gouvernement nippon qui a voyagé le plus dans l’histoire moderne du pays. D’après les Livres bleus de la diplomatie nipponne, M. Abe s’est rendu dans soixante-trois pays et régions en 2015, soixante-six en 2016 et septante-six en 2017.

Ainsi, malgré les réticences de ses interlocuteurs, Abe essaie sans relâche d’ouvrir des canaux de communication et d’améliorer les relations avec ses difficiles voisins, en l’occurrence, chinois, russes et sud-coréens13. L’offensive politique d’Abe, et surtout sa ténacité, apparait illimitée. Ainsi pour résoudre la question des Iles du Nord (pour Tokyo) ou les Kouriles (pour les Russes), qui empêchent les deux pays de signer l’accord de paix qui mettra formellement fin à la Deuxième Guerre mondiale entre les deux voisins, Abe a rencontré le président Poutine pas moins de vingt-cinq fois depuis 2012 (la dernière étant en janvier 2019).

Depuis son retour au pouvoir en 2012, et s’inspirant d’un autre puissant samouraï, en l’occurrence l’ancien premier ministre Koizumi14 qui n’a pas hésité à réformer le PLD pour réduire le pouvoir des différentes factions (en augmentant celui de son président) et à dénationaliser la poste, Abe a su faire sauter de nombreux verrous considérés comme des tabous jusque-là et à franchir des lignes rouges gardées par des politiciens nippons soucieux de protéger leur pouvoir. 

Le secteur de l’agriculture, notamment le marché du riz et son fort lobby, avait retardé la signature des accords de libre-échange (FTA) avec ses partenaires et faisait entrave à la signature de l’accord du Transpacific Partnership (TPP). Abe a arraché l’accord et l’a fait voter par la Diète à la veille même de l’arrivée du président Trump au pouvoir. À cet égard, il était le premier dignitaire étranger à rencontrer Trump après son investiture à la Maison Blanche justement pour l’exhorter à ne pas quitter le TPP. Mais « frustré » par la nouvelle politique isolationniste américaine, Abe a décidé de conduire le nouveau Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partenership (CPTTP) à onze membres, sans les États-Unis, dont l’accord est entré en vigueur le 30 décembre 2018.

La politique migratoire, et son refus de l’immigration, est un autre tabou auquel il a décidé de s’attaquer malgré la réticence de l’opinion publique et de la faction droitière de son PLD, dont il fait partie. L’analyse du cheminement de la position d’Abe sur ce sujet montre que, contrairement aux apparences, il semble avoir bien préparé l’opinion publique. Cependant dans la méthode empruntée pour l’accueil des immigrés au Japon, certains critiques n’ont pas manqué de relever la ressemblance avec le procédé expérimenté en Allemagne dans les années 1950 avec les « gastarbeiters ». Et on se demande s’il ne faudra pas attendre cinquante ans, à l’instar de ce qui s’est passé dans ce pays, pour enfin décider d’avoir une vraie politique migratoire15 ?

En effet, refuser de qualifier de politique migratoire l’appel aux travailleurs immigrés pour aider le pays à continuer son expansion économique, en parlant plutôt d’invités étrangers, et ignorer l’expérience allemande en ce domaine ne revient-il pas à faire les mêmes erreurs qu’en Allemagne, ce qui sera une perte d’énergie, et de temps, et qui obscurcira la vision et la perspective migratoire à long terme ?

Quant à la gestion de l’afflux d’immigrés, les entreprises et les responsables des villes et villages souffrant fortement de la pénurie de main‑d’œuvre se sont plaints du manque d’engagement de la part de l’État qui fait peser sur eux la gestion et le poids financier de l’opération. Ils demandent une aide financière de l’État pour accueillir et intégrer les nouveaux immigrés.

D’autres critiques avancent que cette nouvelle loi migratoire est faiblement préparée et que le gouvernement, en vue des échéances politiques futures, ne s’est pas donné le temps suffisant pour sa discussion d’autant que les programmes migratoires en cours (TIPP) connaissent de nombreux problèmes et sont entachés de violences, d’abus et d’irrégularités, qui se sont soldés parfois par des décès et des suicides ternissant l’image du Japon.

Corroborant ces critiques et donnant une idée du fiasco que peut engendrer le peu de préparation de ce programme, les statistiques publiées récemment par l’Agence de l’immigration indiquent que jusqu’au 31 décembre 2019, le Japon a délivré seulement 1621 nouveaux visas sur les 47550 souhaités par le gouvernement d’ici le 31 mars 2020 (fin de l’année fiscale), dans le cadre de l’ouverture du Japon à l’immigration internationale ! Bien entendu ce manque a été complètement balayé par la pandémie de coronavirus qui a vu la fermeture des pays pourvoyeurs potentiels de main‑d’œuvre.

Dans son programme de réforme, M. Abe veut s’attaquer à un autre « tabou » beaucoup plus problématique, en l’occurrence le changement de l’article 9 de la Constitution et la reconnaissance des forces de défense.

Le 20 janvier 2020, dans son discours de politique générale devant la deux-cent-unième session ordinaire de la Diète, il a réitéré son intention de changer la Constitution en déclarant notamment que « la Constitution montre quelle forme la nation pouvait prendre […] il est donc de notre responsabilité en tant que parlementaires de faire une proposition qui dessinera quel est le genre de pays que nous voulons dans le futur16. »

Le 20 novembre 2019, Abe a battu le record de longévité à la tête du gouvernement japonais en réalisant 2886 jours successifs au pouvoir. Il a été ainsi réélu pour la troisième fois par son parti depuis 2012. Selon les règles du Parti, la durée de la présidence est limitée à trois mandats successifs (soit neuf ans), son mandat actuel s’achèvera donc en septembre 2021.

Abe pourrait-il réussir à faire sauter ce dernier verrou constitutionnel hérité de la guerre pour exaucer son rêve et celui de son grand-père Kishi, et ainsi permettre au Japon de devenir « un pays normal »17 ? En ce moment précis caractérisé à l’intérieur par une succession de scandales qui secouent son administration et à l’extérieur par une situation stratégique, le moins que l’on puisse dire est qu’il est impossible de le prédire.

Pour l’instant, il semble que la pandémie de coronavirus et les conséquences de sa gestion seront déterminantes pour la réalisation de l’ambition de Premier ministre Abe.

Cependant on aurait tort de croire qu’Abe est allé au bout de ses ambitions. Car cette crise sanitaire qui permet d’étouffer tous les scandales18 qu’affrontait son administration avant la pandémie lui offre, à vrai dire, une belle occasion de poursuivre son ambition s’il réussit à ce que le Japon en sorte avec un minimum de victimes. Pour le moment, on peut dire que le ciel est avec lui, car même si le pays était le second à être contaminé par le virus à la mi-janvier, il faut relever que jusqu’au 28 avril 2020, le Japon avait enregistré 13614 cas de coronavirus et seulement 385 décès. Ceci se traduit successivement par 108 cas et 3 décès par million d’habitants, chiffres très enviables sous d’autres cieux en Europe et notamment en Belgique19 !

  1. Mitsuru Obe, 1er janvier 2019, « Abe to Asia : Give us your young, your skilled, your eager workers…», Nekkei.
  2. Mainichi, 15 janvier 2019, rapporte une projection réalisée par le ministère du Travail sur l’effectif des travailleurs japonais en 2040, qui indique qu’il chutera de 20% passant de 65,3 en 2017 à 52,45 en 2040. Le rapport appelle à davantage de mesures pour booster l’emploi, la promotion de l’intelligence artificielle…
  3. La presse rapporte que les premiers contrats ont été signés avec le Cambodge, les Philippines, l’Indonésie…
  4. Mesmer Ph. et Pons Ph., « Shinzo Abe, le révisionnisme en héritage », Le Monde, 20 octobre 2017.
  5. Abenomix est un programme de réformes en « trois flèches » pour sortir l’économie nipponne de deux décennies de déflation. Le chapitre relatif à l’augmentation de la fécondité fait partie de la troisième flèche du programme.
  6. En 2017, le taux de fécondité au Japon était de 1,4 (enfant par femme), le deuxième le plus faible au monde après celui de la Corée du Sud. En 2018, ce taux s’est détérioré davantage pour se situer actuellement à 1,21 enfant par femme.
  7. Définit comme une fécondité nettement et durablement en dessous du seuil de remplacement des générations et caractérisée par la chute du nombre de naissances et de la population dans son ensemble, mais avec un accroissement des personnes âgées. Dumont G.-Fr., « Japon : les enjeux géopolitiques d’un “soleil démographique couchant”», 21 janvier 2017.
  8. The Aasahi Shinbun, 1er février 2019, signale que le Japon vient d’admettre que les Aïnous constituent un peuple indigène de l’archipel et de reconnaitre certains de leurs droits. Il indiquait que cette action était due à la pression internationale, mais elle s’insérait aussi dans le programme gouvernemental de doubler le nombre de touristes pour atteindre 40 millions durant les olympiques de Tokyo de 2020 qui sont maintenant reportées.
  9. L’ambassadeur H. Cortazzi a servi à Tokyo entre 1980 et 1984, The Japan Times, 19 novembre 2015.
  10. Il est à noter qu’Abe est actuellement le leadeur de fait du monde libre en l’absence (ou retrait) d’autres leadeurs (Trump avec son America First et l’abandon du TTP), la défaite et le prochain retrait de la politique de Merkel, le problème de Macron avec les gilets jaunes… face à la Russie de Poutine et la Chine de Xi Jinping. En plus il est le leadeur occidental, excepté Merkel, dont la longévité au pouvoir est la plus longue.
  11. Diplomatic Blue Book, 2018, p. 13, publié par le ministère des Affaires étrangères du Japon.
  12. Harukata T., « Reforms and Results : A Look at Abe’s Staying Power as Prime Minister », 26 décembre 2018.
  13. Avec Pyongyang et après avoir prêché une position d’isolement de ce régime, il répète à présent qu’il est prêt à rencontrer le leadeur Kim Jun Il.
  14. Tous les deux appartiennent à la même faction du PLD, aussi, Abe devait-il travailler en tant que chef adjoint du secrétariat du Premier ministre Koizumi, lorsque ce dernier devint chef du gouvernement.
  15. Le sociologue Akihito Koido, The Japan Times, 31 octobre 2018.
  16. Selon l’article 96 de la Constitution nipponne la proposition de l’amendement de la constitution doit émaner des membres de la Diète.
  17. Selon l’un des anciens caciques du parti, M. Ichiro Ozawa.
  18. D’octobre à décembre 2019, l’administration de M. Abe a connu plusieurs scandales : la démission en octobre 2019 de deux de ses ministres impliqués dans des paiements électoraux illicites ; la fête annuelle du cerisier en fleurs sponsorisée par le cabinet ; les accusations de corruption du vice-ministre du cabinet en charge du dossier de la création de casinos au Japon et celle impliquant la Kansai Electric Power Co qui avait soudoyé des villages pour accepter l’installation de centrales nucléaires.
  19. Ces derniers chiffres donnent pour la Belgique successivement 4028 cas et 622 décès pour 1 million de personnes.

Mohamed Chourak


Auteur

professeur d’économie, université de Hiroshima
La Revue Nouvelle
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