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Ithaque, Encore
la mer la voile l’écume comme véhicules d’espoir
la voix de pénélope entrecoupée d’assauts d’amour
l’odyssée en quête de paix loin des failles d’histoire
la force de naître
à la hauteur de soi la certitude de pouvoir vivre enfin
à l’écart des torpilles des coups sur le fronton de l’âme
le périple par refus des guerriers centaures polyphèmes
avec en terre d’oliviers l’accueil simple sage ineffable
d’une ithaque toujours neuve à l’abri des falaises
fenêtres ouvertes sur les jardins
la mer la voile l’écume comme véhicules d’espoir
la voix de pénélope entrecoupée d’assauts d’amour
l’odyssée en quête de paix loin des failles d’histoire
la force de naître
à la hauteur de soi la certitude de pouvoir vivre enfin
à l’écart des torpilles des coups sur le fronton de l’âme
le périple par refus des guerriers centaures polyphèmes
avec en terre d’oliviers l’accueil simple sage ineffable
d’une ithaque toujours neuve à l’abri des falaises
fenêtres ouvertes sur les jardins
feuilles éparses dans les artères sèches du temps
les pages brûlent de mille heureuses couleurs
parmi les oriflammes d’un bûcher ardent
loin des désordres océans et cyclones
loin des fuites et chemins entravés
les mots biffent les ogres du sort
les voyelles arriment l’espoir
dans l’encre giboyeuse
les paroles soufflent
au-delà du sombre du doute du noir
yeux cils paupières disent plus que parole
mots brillent d’étoiles dans le vif du regard
traversent limpides un grand lac de pupilles
sources tièdes surgissent des abysses du cœur
masques migrants imposent puissance d’être
offrent à autre la discrète et tenace richesse
d’accents lointains de vérités proches
criant comme autant de silences
la peine de chercher
une porte à ouvrir une table où s’asseoir
elle dit
« il s’agit d’écrire
sur quoi vais-je écrire
c’est ce que j’ai retenu
aujourd’hui c’est beaucoup plus que l’écriture
je peux tout dire
ma propre histoire
et la douleur comme une drogue
au fond de moi
mais l’intime c’est quoi »
il dit
« au début tu as vraiment la rage
tu as envie de te suicider
tu n’as pas envie d’exister
tu as peur qu’on te renvoie là-bas
quand on retourne là-bas
c’est la mort
nous connaissons bien les réalités
il ne fallait pas que je tremble
j’ai pu affronter »
cernée par ville poudreuse infâmante
avec ses gigantesques instituts d’ailleurs
chercheurs d’êtres à confondre exclure abolir
avec ses tours fichées dans la douleur des autres
en aporie de l’âme
ithaque île intense ouvre son port à l’éternel ulysse
havre sûr où l’impersonne
devient personne à chair de femme d’homme
à voix tonnante murmurante
à vie sauvée des mers brisures naufrages