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Israël-Gaza. Piège en haute mer

Numéro 07/8 Juillet-Août 2010 - Proche et Moyen-orient par Pascal Fenaux

juillet 2010

Le 31 mai, l’armée israé­lienne lan­çait l’opération « Vents célestes » (Ruhot Sha­mayim) et s’emparait de la « Flot­tille de la Paix », un convoi mari­time civil char­gé de mili­tants inter­na­tio­naux qui avaient l’intention de for­cer le blo­cus impo­sé à la bande de Gaza par Israël depuis trois ans et d’y déchar­ger plu­sieurs mil­liers de tonnes d’aide huma­ni­taire. Le raid […]

Le 31 mai, l’armée israé­lienne lan­çait l’opération « Vents célestes » (Ruhot Sha­mayim) et s’emparait de la « Flot­tille de la Paix », un convoi mari­time civil char­gé de mili­tants inter­na­tio­naux qui avaient l’intention de for­cer le blo­cus impo­sé à la bande de Gaza par Israël depuis trois ans et d’y déchar­ger plu­sieurs mil­liers de tonnes d’aide huma­ni­taire. Le raid israé­lien a tour­né au car­nage sur le navire ami­ral, le Mavi Mar­ma­ra, un bateau affré­té en Tur­quie, neuf mili­tants turcs y trou­vant la mort.

Que s’est-il pas­sé sur le Mavi Mar­ma­ra ? En l’absence d’une réelle com­mis­sion d’enquête inter­na­tio­nale indé­pen­dante et fiable, dont le prin­cipe a été reje­té par les auto­ri­tés israé­liennes, il est extrê­me­ment dif­fi­cile de répondre à cette ques­tion. Les com­man­dos d’élite de la Shayye­tet 13 (lit­té­ra­le­ment, « Flot­tille 13 ») sont-ils tom­bés dans un tra­que­nard ten­du par des mili­tants isla­mistes vio­lents, comme l’affirme la ver­sion offi­cielle défen­due par le gou­ver­ne­ment Neta­nya­hou ? Le Mavi Mar­ma­ra a‑t-il essuyé des tirs de sol­dats israé­liens dès avant l’abordage du navire par les com­man­dos mari­times, comme l’affirment de nom­breux témoins ? Des sol­dats israé­liens ont-ils failli se faire lyn­cher, for­çant leurs col­lègues à faire usage de leurs armes pour les déga­ger, comme plu­sieurs mili­taires le répètent depuis lors ? Des mili­tants paci­fistes ont-ils ten­té de s’interposer entre ces sol­dats et d’autres mili­tants, net­te­ment moins paci­fiques, qui avaient com­men­cé à pas­ser à tabac deux sol­dats israé­liens débar­ras­sés de leurs armes ?

Naufrage israélien

S’il est pour l’instant impos­sible d’établir une chro­no­lo­gie pré­cise et ins­truite des évè­ne­ments, d’un point de vue stric­te­ment juri­dique, les quelques élé­ments dis­po­nibles ne plaident pas en faveur de la pos­ture de vic­time affi­chée par le gou­ver­ne­ment israé­lien. Pre­mière cer­ti­tude, l’assaut de la Shayye­tet 13 sur la Flot­tille ne peut se pré­va­loir du droit inter­na­tio­nal, c’est-à-dire de la Conven­tion des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) signée à Mon­te­go Bay (Jamaïque) en 1982, entrée en vigueur en 1994, mais, pré­ci­sion utile, jamais signée par Israël ni par… la Tur­quie. La conven­tion de Mon­te­go Bay de 1982 n’autorise un navire à arrai­son­ner un navire étran­ger dans les eaux inter­na­tio­nales qu’en cas de pira­te­rie, de traite des esclaves, de droit de suite (à la suite d’une infrac­tion com­mise dans les eaux ter­ri­to­riales de l’État arrai­son­neur) ou de simple contrôle de pavillon. De toute évi­dence, la Flot­tille de la Paix et son vais­seau-ami­ral bat­tant pavillon turc (le Mavi Mar­ma­ra) ne ren­con­traient aucune de ces excep­tions et l’abordage israé­lien était illé­gal au regard du droit international.

Deuxième cer­ti­tude, la flot­tille civile a été vio­lem­ment abor­dée dans les eaux inter­na­tio­nales par une marine de guerre israé­lienne qui par­ti­cipe au blo­cus illé­gal impo­sé par l’État d’Israël à la bande de Gaza, un ter­ri­toire étran­ger (pales­ti­nien) que son armée a offi­ciel­le­ment ces­sé d’occuper depuis sep­tembre 2005 dans le cadre du plan de « décon­nexion » ou de « désen­ga­ge­ment » déci­dé par l’ancien Pre­mier ministre Ariel Sharon.

Troi­sième cer­ti­tude, en fai­sant usage de la force contre des navires civils par­ti­ci­pant à une opé­ra­tion à voca­tion huma­ni­taire, en lan­çant une opé­ra­tion qui a cau­sé morts et bles­sés et, enfin, en incar­cé­rant les pas­sa­gers (cap­tu­rés dans les eaux inter­na­tio­nales) sur son ter­ri­toire sou­ve­rain, l’armée israé­lienne a com­mis un crime de guerre, voire un acte de pira­te­rie internationale.

Sur le plan poli­tique et diplo­ma­tique, la réa­li­té illus­trée et ren­for­cée par l’assaut du 31 mai est un iso­le­ment crois­sant d’Israël sur la scène inter­na­tio­nale, en dépit d’une ligne poli­tique euro­péenne indo­lente et du main­tien de l’alliance stra­té­gique israé­lo-amé­ri­caine, mal­gré de récentes inflexions impri­mées par l’administration Oba­ma. Ain­si, après plu­sieurs semaines de refus, le gou­ver­ne­ment Neta­nya­hou, mis sous pres­sion par les Fran­çais, les Bri­tan­niques et les Amé­ri­cains, a déci­dé de mettre sur pied une com­mis­sion d’enquête natio­nale (et non inter­na­tio­nale) sur les évè­ne­ments du 31 mai.

De même, le 20 juin, l’armée et le gou­ver­ne­ment israé­liens ont annon­cé un allè­ge­ment « sub­stan­tiel » du blo­cus « civil » impo­sé à la bande de Gaza, un blo­cus long­temps tolé­ré par les alliés occi­den­taux d’Israël, en dépit du fait que, comme le rap­pe­lait au len­de­main de l’opération « Vents célestes » le chro­ni­queur conser­va­teur Avi Tren­go, « il serait bon de se sou­ve­nir que nous n’avons au grand jamais impo­sé de blo­cus à la Syrie ou au Liban1 ».

Arbitraire et cynisme

Outre son extrême sévé­ri­té et sa contra­dic­tion avec le droit inter­na­tio­nal, ce blo­cus se carac­té­rise sur­tout par son carac­tère arbi­traire, kaf­kaïen et cynique. Dans un rap­port publié le 14 juin 2010, l’ONG israé­lienne Gisha rap­pelle que, depuis l’entrée en vigueur du blo­cus en juin 2007, l’armée israé­lienne n’autorisait plus l’entrée dans la bande de Gaza que de 97 pro­duits contre 4.000 aupa­ra­vant, tan­dis que, chaque jour, seule­ment 106 camions étaient auto­ri­sés à déchar­ger des den­rées ali­men­taires dans le sas du no man’s land du ter­mi­nal de Kerem Sha­lom (Karm Abou Salim), alors que la bande de Gaza compte 1,5 mil­lion d’habitants.

Un an avant la publi­ca­tion du rap­port de Gisha, le carac­tère arbi­traire du blo­cus avait déjà été mis en lumière par une enquête menée par les jour­na­listes Uri Blau et Yotam Feld­man et dont il res­sor­tait que la déter­mi­na­tion heb­do­ma­daire des den­rées auto­ri­sées à entrer dans la bande de Gaza était direc­te­ment fonc­tion des cours du mar­ché israé­lien et des sur­plus de l’industrie agro-ali­men­taire israé­lienne, un sec­teur éco­no­mique his­to­ri­que­ment lié au Par­ti tra­vailliste israé­lien, repré­sen­té dans le gou­ver­ne­ment Neta­nya­hou par le ministre de la Défense Ehoud Barak, au vice-ministre de la Défense Matan Vil­naï et au ministre de l’Agriculture Sha­lom Sim­hon2.

Psychose collective

Mais, sur un plan plus « cultu­rel » et « socié­tal », outre la réac­tion pré­vi­sible de la coa­li­tion mili­ta­ro-conser­va­trice qui gou­verne aujourd’hui Israël3, c’est le réflexe gré­gaire et mas­sif d’auto-victimisation de l’ensemble de la socié­té judéo-hébraïque israé­lienne qui ne laisse pas d’inquiéter. Quelques heures après l’assaut mené contre le Mavi Mar­ma­ra, l’un des membres de la Shayye­tet 13 décla­rait à la télé­vi­sion israé­lienne : « Nous avions l’impression de revivre le lyn­chage de Ramal­lah4. » En dépit de l’inadéquation ration­nelle de la com­pa­rai­son entre l’arraisonnement san­glant de la flot­tille et l’horreur de Ramal­lah, ce sen­ti­ment d’impuissance de vic­time confron­tée à la rage d’une foule de lyn­cheurs est par­fai­te­ment symp­to­ma­tique de la psy­chose qui habite une majo­ri­té de Juifs israé­liens, les­quels ont été matra­qués par un dis­cours offi­ciel, relayé par les gros médias audio­vi­suels pri­vés, selon lequel il n’y a pas de crise huma­ni­taire à Gaza et les navires de la Flot­tille étaient char­gés de mili­tants jihadistes.

Le fait qu’une par­tie de la Flot­tille ait été affré­tée par des mili­tants de l’ONG isla­miste turque IHH5, outre que cela témoigne de ce que de nom­breux obser­va­teurs de la Tur­quie et du Moyen-Orient arabe consi­dèrent comme l’entrée en lice de nou­veaux acteurs poli­tiques non gou­ver­ne­men­taux6, a ache­vé de convaincre cer­tains chro­ni­queurs israé­liens qu’Israël fait désor­mais face à une offen­sive mon­diale concer­tée de délé­gi­ti­ma­tion7. Cette per­cep­tion de « for­te­resse assié­gée » s’intègre dans le contexte d’une décen­nie 2000 – 2010 qui a vu la socié­té judéo-hébraïque renouer dans des pro­por­tions de plus en plus écra­santes avec la vision et la convic­tion de ses élites poli­tiques et mili­taires, pour qui, depuis 1948 et sur­tout depuis le déclen­che­ment de la Seconde Inti­fa­da en octobre 2000, Israël est seul contre tous, une « vil­la dans la jungle », comme le répète sou­vent Ehoud Barak.

Geste spartiate

En jan­vier 2004, dans une inter­view reten­tis­sante8, le « nou­vel his­to­rien » Ben­ny Mor­ris, dont les recherches sur les causes de l’exode pales­ti­nien de 1948 – 1949 font auto­ri­té, décla­rait ceci : « Une socié­té qui a l’intention de vous tuer vous oblige à la détruire. L’alternative est : détruire ou être détruit. […] Les tueurs en série sont les Bar­bares qui en veulent à notre vie, les gens que la socié­té pales­ti­nienne envoie com­mettre des atten­tats et, dans une cer­taine mesure, la socié­té pales­ti­nienne elle-même, une socié­té malade qui doit être trai­tée comme le sont les tueurs en série. Nous devons essayer de soi­gner les Pales­ti­niens. La créa­tion d’un État pales­ti­nien fait peut-être par­tie du trai­te­ment. Mais, dans l’attente de la pana­cée, il faut les emmu­rer et les empê­cher de nous tuer. Il y a là une bête sau­vage qui doit être mise en cage. »

Dans un édi­to­rial9 publié à la fin de la guerre du Liban de juillet 2006 et inti­tu­lé « Que nous est-il arri­vé ? », Ari Sha­vit, l’un des fon­da­teurs du mou­ve­ment Sha­lom Akh­shav (La Paix main­te­nant) et une véri­table ins­ti­tu­tion au sein du quo­ti­dien de centre-gauche Haa­retz, avait alors sans doute le mieux expri­mé la vision. « L’État d’Israël est par défi­ni­tion un État anor­mal, un État juif dans un espace arabe, un pays occi­den­tal dans un espace musul­man, un État démo­cra­tique dans un espace de fana­tisme et de tyran­nie. […] Israël doit se dra­per dans une cou­ver­ture pro­tec­trice pour pré­mu­nir son envi­ron­ne­ment interne d’un envi­ron­ne­ment exté­rieur irré­duc­ti­ble­ment hos­tile. La seule réa­li­té qui tienne, c’est que vivre au défi de notre envi­ron­ne­ment natu­rel est au cœur même de l’identité israé­lienne. […] De toutes ses forces et de toute son âme, Israël a vou­lu être Athènes. Hélas, en ce lieu et en cette époque, il n’y a pas d’avenir pour une Athènes qui répu­gne­rait à être éga­le­ment Sparte. »

En cette année 2010, la vision du monde fon­da­men­ta­le­ment pes­si­miste du sio­nisme ori­gi­nel expri­mée depuis le début des années 1920 ne semble donc pas près de s’infléchir. En se refer­mant à la fin de l’an 2000, l’exceptionnelle fenêtre d’opportunité ouverte par l’OLP et cer­tains res­pon­sables israé­liens à la fin des années 1980 semble avoir dés­in­hi­bé les res­pon­sables poli­tiques et mili­taires israé­liens. Depuis lors, ces der­niers n’ont eu de cesse, pour le plus grand béné­fice du mou­ve­ment idéo­lo­gique de colo­ni­sa­tion en Cis­jor­da­nie, de détruire toute mani­fes­ta­tion poli­ti­que­ment struc­tu­rée d’un natio­na­lisme pales­ti­nien dont la péren­ni­té reste syno­nyme de « des­truc­tion d’Israël », tan­dis que les ONG israé­liennes paci­fistes sont de plus en plus sou­mises à d’intenses pressions.

Populisme et infantilisme

Il fau­drait ajou­ter à cet arrière-plan cultu­rel la dérive du champ poli­tique israé­lien vers un popu­lisme et un néo­con­ser­va­tisme de plus en plus pro­non­cés. La conclu­sion pro­vi­soire pour­rait être ain­si lais­sée au chro­ni­queur Ofer She­lah10 : « Pour agir ain­si, il faut ne plus avoir de vision poli­tique et être convain­cu que toute chose, y com­pris l’entrée de pâtes ali­men­taires dans la Bande de Gaza, repré­sente une menace pour notre exis­tence. Pour agir ain­si, un État doit ne plus être diri­gé que par une bande de popu­listes qui ont com­pris que leur opi­nion publique était acquise au slo­gan “le monde entier est contre nous”. Trop de gens, au pou­voir comme dans les médias, font leur beurre de ce monde mau­vais et hos­tile et de notre vision du monde pleur­ni­charde, infan­tile et irres­pon­sable, une vision qui est une menace bien plus exis­ten­tielle que le ter­ro­risme et le Hamas. Une consé­quence de cette alié­na­tion risque d’être la pour­suite du pro­ces­sus de “sud-afri­ca­ni­sa­tion” d’Israël, au terme duquel il devien­dra abso­lu­ment illé­gi­time d’avoir des échanges avec des Israéliens.

Les per­son­nages pré­somp­tueux qui nous gou­ver­ne­ment auraient dû savoir que la force ne mar­che­rait pas ici et qu’il fau­drait plu­tôt lais­ser le Mavi Mar­ma­ra jeter l’ancre à Gaza. Mais, tout ce que ces gens avaient en tête, c’étaient les man­chettes des jour­naux annon­çant un raid auda­cieux d’Israël, les images du porte-parole de Tsa­hal com­men­tant l’abordage par­fai­te­ment cho­ré­gra­phié de nos sol­dats et les louanges d’un peuple remer­ciant Dieu d’avoir l’armée la plus morale du monde. Mais il est arri­vé ce qui devait arri­ver à des gens pour qui le monde se résume à Entebbe11. »

(20 juin 2010)

  1. Yediot Aha­ro­not, 1er juin 2010.
  2. Ha’Aretz, 12 juin 2010. De larges extraits tra­duits de l’hébreu par l’auteur ont été repu­bliés dans Cour­rier Inter­na­tio­nal, n° 978, 1er aout 2009.
  3. Le plus large depuis la créa­tion de l’État en 1948, le gouver­nement israé­lien est consti­tué de six par­tis : Likoud (droite natio­na­liste), Avo­da (tra­vailliste), Israël Bei­tei­nou (extrême droite rus­so­phone), Shas (ultra-ortho­doxie sépha­rade), Bayit Yehou­di (extrême droite reli­gieuse natio­na­liste et colo­niale) et Yaha­dout Ha-Torah (ultra-ortho­doxie ashkénaze).
  4. Ha’Aretz, 4 juin 2010. Le 13 octobre 2000, dans les pre­miers jours de la Seconde Inti­fa­da, deux réser­vistes israé­liens rus­so­phones, Yos­si Avra­ha­mi et Vadim Nur­jitz, éga­rés à la sor­tie de Ramal­lah, étaient inter­cep­tés par des poli­ciers pales­ti­niens et emme­nés dans un com­mis­sa­riat. Impuis­sants, les poli­ciers ne purent empê­cher une foule ivre de rage d’envahir le com­mis­sa­riat, de mas­sa­crer les deux réser­vistes et de jeter par la fenêtre leurs restes déchiquetés.
  5. Insan Hak ve Hür­riyet­le­ri ve Insa­ni Yar­dim Vakfı (Fon­da­tion pour les droits de l’homme, la liber­té et l’aide humanitaire).
  6. Jean-Fran­çois Legrain, « La flot­tille de Gaza et les nou­velles ONG isla­miques », Libé­ra­tion, 7 juin 2010.
  7. Ron Ben Yishaï, « Une guerre de délé­gi­ti­ma­tion », Yediot Aha­ro­not, 2 juin 2010.
  8. Ha’Aretz, 9 jan­vier 2004. Tra­duit de l’hébreu par l’auteur et par­tiel­le­ment repu­blié en fran­çais dans Cour­rier inter­na­tio­nal, n° 689, 15 jan­vier 2004.
  9. Haa­retz, 11 aout 2006.
  10. Maa­riv, 1er juin 2010.
  11. En 1977, après le détour­ne­ment par un com­man­do pales­ti­nien d’un avion d’El Al vers l’aéroport ougan­dais d’Entebbe, une opé­ra­tion de la Sayye­ret Mat­kal (équi­valent israé­lien du SAS bri­tan­nique) libé­rait les otages durant laquelle Yona­tan Neta­nya­hou, frère ainé de l’actuel Pre­mier ministre, per­dit la vie. Dans les années sep­tante, Ehoud Barak fut par ailleurs le com­man­dant de Binya­min Neta­nya­hou dans cette même Sayye­ret Matkal.

Pascal Fenaux


Auteur

Pascal Fenaux est membre du comité de rédaction de La Revue nouvelle depuis 1992. Sociologue, il a poursuivi des études en langues orientales (arabe et hébreu). Il est spécialiste de la question israélo-palestinienne, ainsi que de la question linguistique et communautaire en Belgique. Journaliste indépendant, il est également «vigie» (veille presse, sélection et traduction) à l’hebdomadaire Courrier international (Paris) depuis 2000. Il y traite et y traduit la presse «régionale» juive (hébréophone et anglophone) et arabe (anglophone), ainsi que la presse «hors-zone» (anglophone, yiddishophone, néerlandophone et afrikaansophone).